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  • Il ne leur reste que l’épouvantail

    L’angoisse est partout dans les rangs de la macronie bien-pensante habituée à diriger les opinions, à expliquer pour qui voter et sauver ainsi les sacro-saintes valeurs d’une République aujourd’hui défigurée par leur faute. La France est en état de chaos quotidien, du fait de son extrême violence exprimée quotidiennement, mais le pire danger serait l’arrivée au pouvoir de ce que l’auto-décrété camp du bien appelle l’extrême droite. Ainsi, le journal Libération propose une tribune couverte par les aficionados de la macronie, où cinquante organisations syndicales, ONG, et autres directeurs de consciences, gavés de subventions publiques, interviennent pour sommer les citoyens de ne pas exprimer leur colère en votant à l’extrême droite, c’est-à-dire RN. Les clichés sont toujours les mêmes pour dénoncer un parti qui représenterait le mal et le désordre. Cette fois ces caciques représentants du bien semblent embarrassés pour étayer leurs propos et trouver de sérieux arguments à cette ire populaire qui va se manifester par un vote sanction, vraisemblablement en faveur du RN, ou par le boycott de la candidate macroniste.

    Presque timidement, ils osent venir nous dire que si on est en colère, il ne faudrait tout de même pas voter pour n’importe qui. On se pincerait presque devant le culot de ces engeances hautaines et méprisantes. Si nous en sommes là c’est justement parce que ce journal, entre autres, a appelé à voter Macron dans une une sans équivoque. Le bilan sociétal économique et politique est donc en partie de sa responsabilité. Ils ont tout fait pour que Macron accède au pouvoir et pour l’y maintenir. Et face à la déculottée qui arrive, ils souhaiteraient nous faire avaler leur éternelle soupe insipide sur le chaos à venir ? La réalité est plus simple, plus brutale, les Français sont contre l’immigration massive, ils en ont ras le bol des coups de couteau devenus quotidiens et que cette presse voudrait bien banaliser. Pire, ils constatent que le déficit abyssal qui met la France en faillite est du fait de cette clique pour qui il faudrait une énième fois et dans un esprit qui n’est même plus du sacrifice, mais ressemblerait à une forme de vénération hypnotique de son bourreau, élire à nouveau ?! Sont-ils foncièrement idiots, ou l’aveuglement idéologique dont ils sont patinés les empêcherait-il de comprendre dans quel bourbier nous sommes par la faute de ceux qu’ils soutiennent ?

    Tant que le bilan tenait à peu près la route ou pouvait être falsifié facilement, les imprécations en forme d’injonctions pouvaient faire illusion, mais depuis, les résultats sont là, nets et sans appel. Comment ne pas être en colère quand la sécurité n’est plus assurée, face à l’inflation et le chômage qui explosent, quand les déficits de la balance commerciale et celui du budget réduisent à néant l’avenir sur des générations et obligent à penser à se servir de nos épargnes pour éponger leurs dettes, conclusions d’inconséquentes décisions qui sont de leur responsabilité. L’article ne manque pas d’audace voire d’impudence. Ils n’ont pas honte d’évoquer les méfaits d’un repli en cas de victoire du RN, parlent d’isolement, eux qui ont vanté les vertus du confinement, qui ne se sont jamais insurgés contre la suspension des soignants, eux qui évitent d’aborder les effets secondaires terrifiants des vaccins, qui passent sous silence la surmortalité bien supérieure à l’épisode COVID. Comment oser certifier qu’avec le RN se serait pire ?

    Cette chanson nous l’avons déjà entendu et elle a été benoîtement appliquée pour le résultat accablant que nous constatons tous. Il va falloir trouver autre chose pour convaincre la majorité des électeurs que malgré tout, avec Macron ou ses affidés ce sera toujours mieux, ou moins pire ? Nous sommes régulièrement amenés au bord de la guerre par des discours sans retenue, dénués de bon sens, qui nous ont valu un déclassement diplomatique sans précédent. Face à leurs vœux et prières, il y a cette réalité qu’ils refusent d’admettre et qui les rend absurdes, nus devant ce qu’ils ne peuvent contrer qu’en jouant sur un émotionnel qu’ils ne maîtrisent plus.

    Les Français ne sont plus touchés par une quelconque peur d’un RN en tête des intentions de vote, mais bien par les assassinats ou tentatives, qui se succèdent, selon une courbe exponentielle. Ils sont exaspérés d’être menacés aussi bien dans la rue que par les lois liberticides qui ne cessent de faire reculer la liberté d’expression, ou les normes toujours plus contraignantes. Ils sont excédés de voir comment est rendue la justice, y compris lorsqu’il s’agit de sanctionner des lois anticonstitutionnelles que le complice Fabius s’empresse de valider. Même Balladur n’en peut plus de cette supercherie. N’en déplaise à ces donneurs de leçons, la colère devrait s’exprimer et punir des années de mensonges. Il y en a assez de ces prédicateurs qui n’ont d’autres volontés que de maintenir coûte que coûte au pouvoir cette caste si généreuse avec la presse, les syndicats, certaines ONG. Ils ont tellement peur de perdre leurs privilèges et aides, que plusieurs ont élaboré des cours à leurs adhérents pour avoir un argumentaire anti RN. Pathétique, un vrai programme ne serait-il pas une arme bien plus efficace pour attirer les électeurs ? Ils en sont incapables puisque leurs recettes sont exactement celles qui sont à l’origine de la situation catastrophique dans laquelle nous sommes. Il ne leur reste que l’insulte, le dénigrement, mais ça ne marche plus. Il va falloir qu’ils s’y fassent, la roue semble vouloir tourner sans eux. Le 9 juin prochain doit être celui du désaveu.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • Mohamed Amra ou le principe de réalité

    Le RPF présente ses sincères condoléances aux familles et souhaite que les blessés qui sont en urgence absolue, se rétablissent dans les plus brefs délais.

    Qui est Mohamed Amra ? La réponse est dans la question. Reste à savoir ce que vont trouver l’extrême gauche et la macronie pour victimiser Mohamed Amra, aux dépens des trois français tués par la partie, devenue française par le sol, de cette même immigration, quasiment toujours à la manoeuvre ? Ces meurtres viennent contredire, comme toujours, la candidate Renaissance, Valérie Hayer, qui expliquait encore, il y a quelques jours, l’air candide, qu’elle ne « voyait » pas de lien entre immigration et délinquance. Après les dizaines d’attentats, les meurtres quotidiens, les coups de couteau, les rodéos urbains, les décapitations de professeurs et cette « libération » sanglante… elle ne le voit toujours pas ? Notre gouvernement et son Garde des Sceaux accordent des moyens démesurés de police et de gendarmerie, avec hélicoptère et autres, pour protéger la flamme olympique, ou pourchasser un sportif qui brave le confinement, mais pour transférer un homme du grand banditisme, c’est le service minimum. Combien de territoires perdus, combien de morts, avant que le gouvernement ne voie et ne comprenne ce que les Français comprennent depuis longtemps ? Il devrait s’avérer que les gardiens chargés du transfert ont été abattu de sang-froid, alors qu’il n’avait pas leur arme à la main.

    C’est bien cette délinquance là, ethnique, ciblée, qui met le pays à feu et à sang, qui oblige tout le monde à être sur un qui-vive permanent, qui génère des coûts exorbitants en matériel et personnel de sécurité, en reconstruction, en prévention, sans compter les dégâts psychosociaux sur l’ensemble de la population, par une contre-société parasitaire dont on peine à définir à la fois le volume et les contours. La voilà aujourd’hui totalement décomplexée, n’hésitant plus à tirer de sang froid sur des hommes aux mains levées, sachant qu’elle ne risque pas grand-chose, entre les verdicts éternellement cléments et les peines appliquées à minima. Alors même que de malheureux points de permis de conduire sont retirés avec une efficacité totale, pour des broutilles, à des automobilistes qui roulent pour leur travail. Le tout selon un système de poids et mesures alambiqué, toujours en défaveur des populations laborieuses et au bénéfice des voyous.

    Les auteurs de ce coup de force étaient parfaitement renseignés, connaissaient horaires et itinéraires. Il faut se poser la question de leurs sources. Et parfaitement armés et organisés. Il faut se poser la question de leurs approvisionnements également. La France de Macron est devenue un authentique coupe gorge, où tout peut arriver à n’importe qui, à tout moment, de jour ou de nuit, sans que nos forces de police n’aient les prérogatives et les personnels nécessaires pour remplir la mission régalienne qui est la leur : protéger la population. Il faut que cela change.

    Le R.P.F

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  • Santé : une politique de liquidation générale ?

    La dépense hospitalière globale en France, c’est environ 100 milliards d’euros par an, avec 80 milliards pour le public et 18 milliards pour les cliniques. Si ces établissements privés venaient à disparaître, pour passer à un système 100 % public, il faudrait, selon des estimations, dépenser 4 à 5 milliards d’euros de plus par an. Ces les cliniques privées, comme les hôpitaux publics, sont dans le rouge, mais ne bénéficient pas de la garantie de leurs dettes par l’Etat. La proportion des établissements privés en déficit augmente, pour atteindre 40 % aujourd’hui, soit une augmentation de plus de 50 % par rapport à 2021. En cause, une forte inflation n’a pas été compensée par des augmentations de tarifs. Ces cliniques devraient bénéficier de seulement 0,4 % de leur grille tarifaire en 2024, contre 4,4 % pour les hôpitaux publics. Et l’hôpital public a récupéré, à lui seul, les 470 millions d’euros de la sous-exécution de la Sécurité sociale en 2023.

    Pourtant, on peut prendre des exemples précis avec une prothèse de genou : le tarif payé à un hôpital public par l’Assurance maladie est de 6 250 euros, contre 4 796 euros pour clinique privée. Idem pour une prothèse de hanche : 7 400 euros versus 6 035 euros. Cela donne une approche du deux poids, deux mesures de la part de l’Etat, alors que la Fédération hospitalière privée a chiffré que ses établissements assurent 35 % de l’activité hospitalière totale, avec 18 % des crédits alloués. Et au ministère de la Santé, on s’imagine que moins de cliniques privées ferait plus d’argent pour les hôpitaux publics. Alors que ces établissements privés assurent les mêmes missions que le public pour moins cher. On est là dans une stricte causalité de gestion, plutôt que dans un affrontement purement médical.

    On ne comprend donc pas cette volonté de l’Etat de liquider les cliniques privées, alors qu’elles permettent de réaliser une part non négligeable des soins, pour moins cher et que s’en passer se traduirait par une dépense de santé supplémentaire. Ou on ne comprend que trop, quand on sait que dorénavant, des personnes meurent des les couloirs des urgences des hôpitaux publics et que 18 millions de Français n’ont plus de médecin traitant. On finit par se demander si la volonté n’est pas de liquider à la fois le public et le privé, dans une espèce de subterfuge administratif qui finit par étrangler l’ensemble du système de santé, public comme privé.

    Pendant la crise du Covid, alors même que les chaînes de télévision faisaient applaudir chaque soir des soignants, passaient en boucle des images des personnels publics débordés, les cliniques privées étaient vides pour cause de confinement, des milliers de personnes sont mortes faute d’accès correct aux soins, le nombre de lits dans le public a continué de décroître et des soignants ont été licenciés faute d’une vaccination qui était inutile car elle n’empêchait pas la contamination, ce que les autorités savaient parfaitement. D’ailleurs, curieusement, Astra-Zeneca et Sanofi viennent de renoncer à commercialiser leur vaccin anti-covid, on se demande bien pourquoi, si le produit est aussi bon que les autorités nous l’ont faire croire pendant deux ans. Au final, on a du mal à suivre la politique de santé et si on essaie de la suivre, on ne saisit pas un objectif d’amélioration, mais au contraire, une logique de liquidation. Si on ajoute, la pénurie de personnel, la difficulté de recrutement, la pénurie de médicament, les défaillances de pharmacies en série et la volonté par la loi, d’en finir le plus vite possible avec les personnes âgées, il y a de quoi se gratter la tête sur les intentions réelles de cet Etat en matière de soin de la population française. Là comme ailleurs, pour l’école, la justice, la Police, des audits sévères sont à réaliser avec en arrière plan, cette réalité que les prélèvements n’ont jamais été aussi importants, pour des services publics qui fondent comme neige au soleil. Et le contribuable en revenant toujours à la même conclusion : où passe notre argent ?

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Dix années de galère économique

    On nous avait annoncé en 2017 une Start-Up Nation à grands renforts de NovLangue, images « disruptives » et jeunisme assumé. Notre Économie est, dix ans plus tard, une machine épuisée dont les moteurs se grippent, un à un, derrière un décorum communicationnel en trompe-l’œil, particulièrement au moment de la tenue du sommet des investisseurs, Choose à Versailles, au cours duquel l’État a coutume d’annoncer la création de milliers d’emplois grâce à des investissements étrangers, sans jamais rendre de compte sur la réalité de ces annonces.

    La productivité est revenue au niveau de 2005, après un effondrement continue depuis 2019. il n’y a aucun mystère, notre « Mozart de la Finance, de l’économie et de l’État tout court » a induit le remplacement d’une économie industrielle composée d’usines, de métiers, réalisant des produits manufacturés complexes requérant formation, investissement et savoirs, par une économie de services. Ces « Jobs 2.0 » version Macron, sont souvent dénués de valeur ajoutée intrinsèque : Chauffeurs Uber, Uber Eats, livreurs etc. S’en suit un affichage de baisse du taux de chômage via des emplois déclassés et moins productifs, c’est à dire produisant une valeur mesurée moindre par unité de temps travaillée sur un an. Quelques centaines d’Euros par mois de chiffre d’affaire pour des « services » et voilà comment notre PIB par habitant baisse depuis depuis 7 ans. Bien sûr, tout le monde a redécouvert les vertus de l’industrialisation, depuis l’incendie de Notre-Dame, après lequel Philippe s’est mis à faire l’apologie des métiers de l’artisanat et ensuite, après les chocs combinés de la guerre en Ukraine et du Covid… mais il est bien tard.

    Les efforts très médiatisés de notre Mozart de l’économie, pour attirer les investissements étrangers ont donc leur célébration annuelle, à Versailles. Cette année, Microsoft et Amazon annoncent des implantations de Data Centers pour l’un et davantage de centres logistiques… Là encore, cherchez l’erreur : point d’usine d’assemblage de véhicules, d’ordinateurs ou semi-conducteurs, qui créeraient des emplois en nombre et à forte valeur ajoutée. L’un profitera de l’électricité verte la moins chère du monde, grâce à EDF et nos centrales nucléaires, l’autre d’une démographie encore en croissance, chose si rare en Europe. Si tant est que la nouvelle « démographie » puisse constituer une main d’œuvre fiable et d’un bon niveau. On sait qu’entre temps, le niveau scolaire a entamé une dégringolade sans fin. Le bilan de ces évènements n’est jamais fait et on ne sait en aucune manière ce qu’il ressortira de ces annonces, magnifiées par la presse.

    La dette publique est passée à plus de 3200 milliards d’euros, augmentant de 1000 milliards en 7 ans, dont certes 250 milliards dus au Covid et son « Quoiqu’il en coûte dont on ne sort décidément pas indemnes et dont la mise en place était très discutable, y compris au moment des faits. Macron et son bras droit Le Maire réalisent l’exploit de la continuité dans l’échec. Rappelons-nous qu’ils nous promettaient « aucun risque d’inflation » en novembre 2021. Peut-être leurs abonnements au Financial-Time avaient-ils été résiliés à leur insu ? Certes la dette coûte de plus en plus cher, car la charge des intérêts augmente avec les taux… mais nous aurions au moins espéré quelques réformes, simplifications ou baisse du train de vie de l’État. Au contraire, la France a vu son nombre de fonctionnaires continuer d’augmenter, quand dans le même temps, tous les services régaliens, Santé, Sécurité, École, s’effondraient. La réalité est que ces gens, vissés sous les lambris du 8ème arrondissement, manquent de charisme et d’exemplarité. L’état « Profond » ne les suit pas et l’entropie étatique continue silencieusement sa marche bureaucratique quasiment soviétique. Ajoutons les nouveaux freins à nos fleurons fondamentaux : EDF, SNCF, RATP, Instruction Publique, qui subissent chantages à la grève et nos facultés, perpétuellement occupées par des idéologues hystériques, sans la moindre autorité de l’État, qui disperse l’argent public aux quatre vents.

    Le déficit du commerce extérieur a battu un record absolu pour un pays européen, avec 250 milliards d’Euros. La chute est continue depuis sept ans et ce n’est pas la destruction des savoir-faire qui va nous faire remonter la pente. Tout est mû par l’idéologie qui, par exemple, veut imposer, à grand renfort de primes d’état, la voiture électrique, exemple emblématique, qui nous vaut bien plus d’importations que d’exportations. Il en va de même pour les panneaux solaires, les éoliennes, l’électroménager, quasiment disparu de France et dernièrement, l’agriculture ukrainienne.

    Enfin, l’effondrement stratégique, avec les atermoiements autour du sauvetage éventuel d’Atos, qui ne sont qu’un énième avatar de l’incompétence désespérante de le Maire et de son patron. Dépourvus de vision, sans culture ni pratique industrielle, les thuriféraires de la Start-Up Nation courent après les géants de la Tech US et autres leaders mondiaux pour attraper des miettes, quand l’exemple Gaullien était là et ne demandait qu’à être poursuivi… il serait bien improbable que ceux qui ont causé ces malheurs, soient capables d’y apporter la moindre solution.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Allo ?! C’est la panique, il me faut un débat

    La panique du camp présidentiel est palpable, à moins d’un mois des élections européennes. Macron qui annonçait régulièrement qu’il allait envoyer des soldats français en Ukraine, histoire d’apparaître comme un chef de guerre et de rassembler, semble avoir compris que personne dans ce pays, à part lui et quelques « consultants », sans doute rémunérés pour donner du corps aux analyses présidentielles, n’avait envie d’aller mourir sur un front russe. Même Ménard, l’air sentencieux, appelait les jeunes de ce pays à accepter d’aller mourir en Ukraine, pour défendre nos « valeurs européennes ». Lesquelles ? Celles, bien visibles, en action au concours de l’Eurovision, dégenrées, dégénérées, sataniques ? Non, les valeurs européennes, ça ne prend pas. Macron change alors de discours, peine décidément à se placer comme président, au dessus des partis et veut absolument participer à la campagne de Hayer, qu’il ne cesse pourtant de couler, comme si elle n’y arrivait pas assez bien toute seule.

    Le voilà qui explique maintenant doctement qu’il espère de tout son cœur, qu’il n’aura pas besoin d’envoyer des soldats en Ukraine. Il aurait un cœur ? Virage à 180° donc, pour celui qui a enfin compris que Valérie Hayer ne peut pas présenter « son » Europe comme une garantie de paix, si son patron président envoie nos jeunes à la guerre. Il aura mis le temps. Il apparaît ainsi à nouveau, comme une girouette opportuniste, avec un œil en permanence sur les sondages, histoire de changer de version pour tenter d’inverser une tendance. Mais Hayer, jamais à court de mauvaise foi, en rajoute. Elle ne voit pas de lien entre immigration et délinquance, explique-t-elle l’air docte à la télévision, entre les pluies de coups de couteaux, les averses de viols, les orages de refus d’obtempérer et les giboulées d’agressions de force de l’ordre, le tout par des « individus », des « jeunes », tous issus des « quartiers » ou d’origine étrangère, dont les patronymes sont tus à dessein. Allons donc, un prof ou un ingénieur quinquagénaire, solvable, gaulois, foncerait nuitamment sur des policiers avec une voiture volée, on aurait immédiatement sa tête à la télévision, avec son nom, son âge, son CV et un commentaire du genre « on ne sait pas ce qui a bien pu prendre à ce citoyen d’apparence rangée pour commettre un tel acte ».

    Mais Valérie Hayer ne voit pas toutes ces réalités qui crèvent pourtant les yeux. La seule qu’elle voit est sa courbe de descente dans les intentions de votes, au profit de Bardella, qui caracole en tête et qui aurait intérêt à ne pas en rajouter, Valérie travaille pour lui. L’argument éculé du « attention à l’extrême droite, ce sont les méchants » ne prend plus, ou ne suffit plus et comme elle n’a rien d’autre, c’est la débandade. Heureusement la Macronie peut sans doute appeler quelques amis et faire programmer un débat télévisé entre Attal et Bardella le 23 mai prochain. Attal pourtant n’est pas censé faire campagne, mais on doit espérer en haut lieu qu’il ne se fera pas ridiculiser, comme Hayer, lors de sa dernière rencontre avec le jeune premier du RN. Et pour faire bonne mesure, le donné troisième, Glucksmann, est exclu du débat.

    Résumons nous. L’Élysée qui n’est pas censé faire campagne, trouve sans doute que Hayer ne tient pas la route. On envoie donc Attal au charbon, qui normalement ne doit pas faire campagne, pour la remplacer, face à Bardella qui ne peut refuser sans passer pour un pleutre. On exclut Glucksmann, histoire de l’invisibiliser car il talonne Hayer de trop près… le tout sur le service public. On sait depuis un moment qu’on n’est plus tout à fait en démocratie, mais ça se vérifie tous les jours. Bardella est à 32 %, Hayer à 17% et Glucksmann à 14 %. Pas sûr qu’en envoyant Attal, plus vraiment populaire et en effectuant une manœuvre de campagne totalement anti-démocratique, ça contribue à faire remonter un président qui coule sa candidate chaque fois qu’il ouvre la bouche, mais qui tient tout de même à parler.

    Tout ça par Caroline Roux, grande habituée du camp présidentiel, qui ne s’est jamais cachée d’être “impressionnée” par Emmanuel Macron. Si ce n’est pas un coup monté de la dernière chance, ça y ressemble fortement.

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  • Ukraine : l’aide militaire passée aux bandits

    Ce qu’on soupçonnait depuis un moment se vérifie, à savoir que l’aide à l’Ukraine a tout d’un transfert mafieux, d’argent public, d’armes et de munitions des armées régulières. Pour l’argent on savait qu’une partie, on parle de 15 à 20 milliards, a été détournée, au profit d’on ne sait qui mais des observateurs avaient noté de jeunes ukrainiens de « bonnes familles » menant grand train sur la Côte d’Azur. Noté aussi que la fortune personnelle du président avait augmenté. Pour les armes livrées, notamment des petits calibres, estampillés des sceaux des pays donateurs, on soupçonne des connexions avec le djihad islamique, mais aussi avec la voyoucratie du sud de la France et Xavier Raufer, le célèbre criminologue, de faire remarquer : «A Marseille, on a retrouvé du calibre 5,56. C’est du calibre OTAN»: les armes livrées à l’Ukraine arrivent en France.

    Il y a eu en effet, les deux ou trois premières fusillades, où on a retrouvé par terre des étuis de 5,56. «Avant c’était du 7,62, c’est à dire le calibre des Kalashnikov, c’est à dire calibre «pacte de Varsovie». Là, c’est le calibre OTAN », précise-t-il. Et de compléter qu’il n’y avait pas de doute quant à sa provenance, puisque ce calibre n’est «pas en Afrique ni en Libye». Mais les autorités finlandaises avaient déjà alerté depuis quelques mois depuis des mois sur le fait que des armes expédiées à l’Ukraine se soient retrouvées aux mains de groupes criminels, en Suède, au Danemark et aux Pays-Bas. Groupes criminels qui sont les mêmes que ceux du sud de la France, pas des autochtones évidemment. Et la dernière piste semble être une ramification de la livraison de ces armes américaines livrées à l’Ukraine, en direction de l’Iran, ce qui serait un comble.

    Il est donc désormais possible que des représentants de nos forces de l’ordre se fassent tuer en opération par des armes et des munitions issues de leur propre armée. Zélensky n’est donc pas un partenaire fiable, au mieux il ne maîtrise pas les flux d’aides financières et logistiques, au pire il y participe, l’histoire le dira. Nos seulement l’argent et les armes sont détournés, mais leur circulation semble se réaliser sans trop d’entrave et il serait instructif de savoir comment des cargaisons d’armes légères, avec leurs munitions, arrivent à faire le trajet entre l’Ukraine et la Côte d’Azur, en rappelant que l’Ukraine n’étant pas dans l’Europe, il y a normalement un contrôle à la frontière européenne. Ou alors, les armes sont détournées durant leur trajet en direction de l’Ukraine, ce qui serait tout aussi grave.

    Cette guerre, comme toutes les guerres d’ailleurs, est une pétaudière, et il serait tant que cela s’arrête. Avec les armes arrivées dans les mains de groupes mafieux dans plusieurs pays de l’Union, on va vers une déstabilisation de toute l’Europe, ce qui pourrait même est un objectif inavoué. Au RPF, nous avons privilégié, dès le début, la solution diplomatique qui était parfaitement à portée de main avant le début des hostilités. Il fallait refaire le point sur les accords de Minsk, demander des explications sur la présence incompréhensible de bases américaines en Ukraine, revoir le sort des populations du Donbass, ce qui était parfaitement possible… à condition d’en avoir envie. Mais non, les parlements n’ont pas été consultés, les affaires se décident en commission européenne, avec Ursula Von-der-Leyen à la manœuvre, relayée en France, par Macron qui déshabille finances et armée, sans vote, sans consultation et une opposition… qui ne dit strictement rien.

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  • L’inexplicable choix « culturel »…

    Jul pour réceptionner la flamme olympique, avec son interpellation récente pour conduite sous l’emprise de stupéfiants, avec un passager armé. Un chanteur, Naestro, repris de justice pour la Marseillaise. Aya Nakamura pour la cérémonie d’ouverture, dont les paroles de chansons sont autant de blessures à la langue de Molière. Des français systématiquement issus de la « diversité », pour représenter la France à l’Eurovision, lesquels ne gagnent jamais, quand ils ne déclenchent pas de polémique glauque. Fred Chichin, le défunt guitariste des Rita-Mitsuko, parlant du rap, n’y allait pas de main morte : « Le rap fait énormément de mal à la scène musicale française, c’est une véritable catastrophe, un gouffre culturel. La pauvreté de l’idéologie que ça véhicule : la violence, le racisme anti-blancs, anti-occidental, anti-femmes… c’est affreux ». Au delà du constat, on se pose la question du choix délibéré de ce type « d’artistes » pour exprimer la voix de la France et représenter la nation ? Le tout sous la haute main du président, dont on se souvient qu’il avait fait venir à l’Elysée une « troupe » de musiciens danseurs qu’on aurait pu voir sous aucune autre présidence. Rappelons que, selon un sondage récent, près de la moitié de la population est indifférente à ces jeux et à leur décorum.

    « Toutes les cultures ne se valent pas », expliquait Michel Onfray. Oui, on ne peut pas comparer les siècles de musique classique et quelques décennies de rap, ni la Joconde avec des graffitis urbains. Cette différence de valeur est même corroborée par l’action de groupuscules wokes, qui trouvent la musique classique trop blanche, trop complexe et n’hésitent même plus, au non de leur militantisme abscons, à interrompre des concerts par la force. On peut voir, depuis quelques mois, un processus à l’oeuvre s’affirmer, après que le président Macron ait dit que la culture française n’existait pas. Le choix systématique de l’autre culture, assorti d’une montée en puissance d’un ensemble de phénomènes concomitants : l’explosion de la délinquance urbaine de la part des récents immigrés venus de la zone arabo-africaine, le durcissement de la violence dans les cités à majorité arabo-africaine, à l’égard des forces de l’ordre en particulier et des symboles républicains en général, la présence de drapeaux palestiniens dans toutes les manifestations de gauche, quelle qu’en soit la thématique et le choix délibéré d’une force politique, LFI en l’occurrence, d’abandonner ses combats habituels pour ne plus se consacrer qu’au combat communautaire, quitte à verser dans un antisémitisme violent, auto-légitimé.

    Gérard Collomb, ancien Ministre de l’intérieur, ancien maire de Lyon, parlait de deux cultures qui allaient se retrouver face à face, nous y sommes, ou presque, avec les citoyens français ordinaires, hétérosexuels, blancs, solvables, qui ont la nette impression d’être déconsidérés et ce n’est pas qu’une impression. Ils regardent éberlués les manifestations de la nouvelle culture, se demandant pourquoi un tel choix et pourquoi nous avons pu tomber aussi bas. C’en est terminé des fastes classiques, de la poésie, de la philosophie, de la littérature et on peut légitimement se demander ce que nous gagnons à être gavés de cette pseudo-culture hors-sol, venue de nulle part. Elle n’est même pas la culture des pays d’origine des enfants de l’immigration qui la portent, mais une espèce gloubiboulga infâme, violent, sexiste, arrogant et raciste, venu de cités désormais plus ou moins hors de contrôle.

    On se demande aussi l’objectif du législateur, qui favorise cette percée pseudo-culturelle, ce qu’il vise ? L’intégration par l’expression ? Allons donc, a t-il fallu un tel reniement de notre propre culture pour accueillir les autres sources d’immigration ? Une « évolution » des mœurs et des coutumes ? Pour en faire quoi et avec quel intérêt ? Une fascination de la gauche pour la voyoucratie et l’islam radical ? Ca a toujours été le cas. La gauche française a cette pâmoison permanente pour les grands meurtriers de gauche : Polpot, Che-Gevarra, Staline, Mao, les Brigades Rouges et peut-être aussi, ce prophète de l’islam, décrit comme guerrier. Fascinés ces gauchistes, mais pas tant que cela, restant bien à l’abri dans les beaux quartiers et se gardant de les croiser de trop près, ou de mettre leurs propres enfants dans des collèges sensibles, avec les enfants de cette population idolâtrée. C’est quoi la raison, c’est quoi le message que l’on souhaite nous faire passer, à nous Français, avec cette propagande lourdingue, qui n’a pour effet que de raidir l’ensemble de la population et de faire grimper la cote des partis nationalistes, et ce dans toute l’Europe ? Le bon choix n’était-il pas d’initier les nouveaux arrivants à la grandeur de la culture française, plutôt que de renier 2000 ans d’histoire et d’inventions scientifiques et techniques, pour s’en remettre à des courbettes devant une autre « culture » arrivée récemment d’un continent qui n’a produit aucune invention digne d’intérêt durant ces mêmes 2000 ans ?

    Chez nos dirigeants, le processus qui mène à ce choix est-il conscient, ou simplement dicté par une idéologie de la repentance, ou encore juste parce qu’il est perçu comme le « bien », pétris qu’ils sont de leur propre propagande, avec laquelle ils tentent peu à peu de remplacer une réalité qu’ils ne perçoivent même plus ? Ou une volonté farouche de destruction de la culture qui les a faits ? Quel intérêt ? Il n’est pas sûr que les choix effectués pour ces jeux vont ravir l’ensemble des nations qui s’apprêtent à envoyer leurs représentants en France. Va-t-on expliquer aux Japonais, aux Américains, qui se font régulièrement molester et détrousser à Paris, que s’agit là, seulement, d’un sentiment d’insécurité ? Pour la première fois cette année, la délinquance devenue galopante, apparaît comme un frein aux investissements étrangers en France. La réalité est que ces choix incompréhensibles, pour la représentation nationale, ne nous amènent pas vers une forme de culture enviable, comme a pu l’être le rayonnement culturel français au cours des siècles passés. Pas sûr qu’à l’étranger, on va nous envier Jul, Bilal Hassani et consorts, comme on nous a envié Piaf, Montand, ou Mireille Mathieu. Sans parler de Descartes, Pascal, Hugo, Curie et beaucoup d’autres…

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Balladur leur « demande de s’arrêter »… de soutenir Macron

    Le 5 mai dernier, Édouard Balladur ancien Premier Ministre, est sorti du silence dans une tribune du Figaro, pour appeler à certains changements institutionnels nécessaires et vitaux. L’homme s’est penché sur la situation de la France et n’a pu que constater la validité de ce que nous écrivons dans les colonnes du RPF depuis des mois, et d’en tirer des conclusions similaires aux nôtres. Lorsque tout dérape au point de mettre en péril les fondements de notre nation et son existence même, les voix de la raison et de la sagesse s’élèvent enfin. Bien entendu elles ne peuvent faire écho dans la macronie, qui est par définition apatride, vouée au mondialisme heureux sans racine, sans foi ni loi. Face à ce qui apparaît désormais pour tout observateur honnête, comme une catastrophe politique économique et sociétale, il explique qu’il est urgent de remettre la raison et le bon sens au centre du débat. La fuite en avant idéologique doit cesser. Il fustige la volonté d’intégrer de nouveaux membres au sein de l’Union européenne, considérant que ce n’est pas la priorité, faute de moyens financiers criants, et d’une stabilité politique suffisante.

    Une remise à plat des pouvoirs et attributions de la commission lui parait évident, tant la confusion est grande dans le qui fait quoi et le qui décide de quoi. Il poursuit en dénonçant le projet de fédéralisme qui ne fait plus aucun doute dans l’esprit de Macron et de ses amis. Pour lui, comme pour tout démocrate qui se respecte, un tel projet devrait au préalable être soumis au vote des Français. La rupture se prolonge avec le passage sur l’immigration, faisant écho aux récentes affirmations de Fabius, dont il remet en cause et à juste titre, le ton impératif qu’il a adopté notamment en refusant le RIP, dans une vision des choses dont la seule évidence est l’usurpation du concept de souveraineté nationale. À considérer les propos de Fabius, cette souveraineté ne serait pas pleine et entière et certains thèmes seraient incompatibles avec elle. L’étrangeté de l’argument n’a pas échappé à Balladur qui suggère pour en finir, avec cette confiscation faussement juridique mais totalement politique, une réforme de l’article 11 de notre constitution. Le peuple doit reprendre le contrôle des sujets qu’il estime opportun de débattre, dont celui de l’immigration et de déterminer qui a le droit d’entrer sur notre sol.

    Il juge par ailleurs normal de lui laisser le soin de choisir la constitution qu’il veut. Un souverain décide sans contrainte, or avec Fabius, il est mis sous tutelle et l’article 3 n’est pas respecté. Laurent Fabius est allé trop loin en confisquant cette souveraineté, lors du refus du RIP présenté par les parlementaires. Peu importe que la question ne soit pas conforme à ce que prétend comprendre Fabius, c’est au peuple de trancher et d’affirmer ce qui devient constitutionnel puisque c’est lui qui détient ce pouvoir suprême. L’outrage n’a pas échappé à Édouard Balladur qui s’est justement permis de déclarer que le Conseil constitutionnel rendait des arrêts politiquement motivés mais non fondés sur le droit. Fabius paye là ses excès de zèle à servir son mentor et maître. L’ancien socialiste, le précieux bourgeois dandy tombera. Personne ne pleurera ce personnage.

    Edouard Balladur se démarque et prend de la hauteur, c’est ce qu’on attend d’un homme qui a le sens de l’État. On peut simplement regretter que la prise de conscience intervienne aussi tardivement. Voilà une personnalité de droite qui s’élève contre une partie du système jugé jusque-là intouchable par de nombreux parlementaires. La remarque venant d’un ancien responsable des LR, il faut souhaiter que les nouveaux patrons étudient avec attention ses recommandations. On peut craindre qu’anesthésiés par des années de soutien inconditionnel à l’adolescent roi, ils attendent la réalité du 9 juin pour comprendre le sens du message et agir. Au RPF nous sommes favorables à cette tribune. Il est effectivement urgent de changer notre constitution pour redonner au peuple la souveraineté qui lui revient de droit. Après l’article 11 il faudra s’attaquer au 49.3, et revoir l’ensemble du fonctionnement du Conseil constitutionnel, en virant le fossoyeur qui en tire les ficelles.

    Il sera impératif de donner au peuple la possibilité de choisir dans des conditions acceptables de soumettre une loi à sa validation, de lui permettre d’en révoquer certaines, ainsi que de se débarrasser d’élus qu’il ne veut plus voir. La tâche est énorme, mais nécessaire, indispensable pour redonner le goût de la chose publique aux citoyens. Que feront les différents représentants politiques de cette tribune et surtout les LR, dont est issu Balladur ? Auront-ils le bon sens de suivre ses recommandations, ou vont-ils les écarter d’un revers de main ? Il serait opportun pour eux de ne pas se précipiter à couvrir d’opprobres ses propos, mais au contraire de les développer, non pas pour un éventuel argument électoral sans lendemain, mais bien dans le but d’en faire accepter l’idée et la réalisation immédiate à ce pouvoir mortifère et au besoin d’en changer si la macronie, comme à son habitude ne veut rien entendre.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • Ministères : une ambiance de cour d’école

    Les cabinets ministériels macroniens ressembleraient-ils à des cours de récréation de classes primaires ? De nombreux collaborateurs de Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité se plaignent des humeurs du patron, capricieux, désinvolte. En réalité, depuis l’élection de Macron et de son « soyez fiers d’être des amateurs », les démissions de conseillers ministériels, particulièrement ceux issus de la jeune génération de cadres, sont régulières. La réputation exécrable de la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot, n’est pas un secret et trois membres de son équipe, dont les plus éminents, ont jeté l’éponge. Ils sont huit au total, sur neuf membres du cabinet, a avoir claqué la porte.

    Sarah El Haïry, la ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, est également connue pour les départs de ses conseillers et est pointée du doigt pour des démissions au sein de son équipe ministérielle. Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations ferait elle-aussi tourner en bourrique les membres de son cabinet.

    On ne sait pas s’il faut y voir une marque de la « jeune génération », censée être plus autocentrée, avoir été élevée et éduquée de manière « positive », ne supportant pas la frustration et assez peu apte à la concession et la discussion, par rapport à une génération précédente, qui a grandi autrement et avec une autre forme d’expression de la parentalité. Toujours est-il que les démissionnaires dénoncent pêle-mêle, des caprices, des humiliations à répétition, une communication arrogante et cruelle, un régime de copinage et des exigences sans limites, en résumé, l’ensemble des caractéristiques d’une certaine nouvelle jeunesse, carriériste, individualiste, sans limite et sans empathie, lesquelles sont relevées par les psychosociologues dans la population ordinaire. Pour tout dire : beaucoup d’immaturité.

    Même si la doxa voudrait qu’être jeune ne soit pas source d’inexpérience, dans la réalité, ça l’est et si on pouvait savoir avant d’avoir appris, cela se saurait. Le résultat d’un enseignement voulu horizontal et qui préconise que le prof et les élèves soient à égalité, comme en famille, parents et enfants sur le mode copains. Et si la jeunesse était une qualité, alors, autant demander à un enfant de 10 ans de diriger la France. Il y a une forme très moderne de négation de l’expérience et des jeunes pour vous expliquer que « c’est pas parce qu’on est jeune qu’on ne sait pas faire », sauf que dans la réalité, cela ne marche pas et pour cause, l’expérience est une valeur construite sur des années de vie et le diplôme, ou même l’absence de diplôme, ne la remplace pas. Dans les faits, on a clairement à faire à un rajeunissement sans précédent des équipes dirigeantes : le plus jeune président, le plus jeune premier ministre, des « conseillers » d’à peine 30 ans… on se demande bien ce qu’un « conseiller » de moins de trente ans, qui n’a que peu d’expérience de la vraie vie, peut bien conseiller à un Ministre, tant en plus, l’existence de participants à ces sphères de pouvoir est déconnectée de la vie ordinaire des gens du peuple. La moyenne d’âge du gouvernement de Gabriel Attal est de 46 ans et on peut penser que le cumul d’une juxtaposition des egos, d’une incapacité au compromis, d’un manque d’expérience de la négociation et de ce qu’on appelle en psychologie, le mi-chemin, c’est à dire, chacun faisant un pas vers l’autre, peut générer des crises permanentes. On en a l’exemple fréquent avec un président radicalisé qui pratique le « qui n’est pas avec moi est contre moi » et utilise à tour de bras le classement comme « complotiste » ou « d’extrême droite », de tous ceux qui ne sont pas d’accord avec ses visions. Il le paye régulièrement à l’international, où il se ridiculise systématiquement avec son inexpérience.

    Mais il y a aussi cette ambiance de fin de règne et certains, finalement avisés, peuvent être tentés de quitter le navire macroniste en train de couler, histoire de ne pas être associés à tous les scandales économiques, aux dettes, à la gestion mortifère de la pandémie. Si ceux là, qui seraient un peu plus que d’autres dans la conscience, veulent avoir une carrière ministérielle dans des gouvernements futurs, le mieux serait encore de ne pas être associés de trop près à cette engeance macronienne qui va quitter la scène avec 3000 milliards et plus de dettes, une France déclassée, en ruine industrielle et au bord de l’explosion sociale.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

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