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  • Vers un barrage contre l’Extrême Gauche

    Il y a la Place de la République un soir d’élection et il y a la France. Les gens de la Place de la République, quand ils sont quelques milliers, s’imaginent qu’ils sont la France, et que la France entend leur message et les suit. Mais ils ne sont qu’un microcosme braillard, haineux et déconnecté du reste d’un pays qui n’a pas le temps, lui, de se livrer à des exactions gratuites et injustifiées sur le mobilier urbain et les commerçants laborieux. Ils donnent à voir ce qu’est réellement cette extrême gauche à près de 29 %. Elle n’accepte pas le verdict des urnes, est donc par essence, anti démocratique, plus extrême donc, que l’autre extrême, qu’elle prétend combattre et qui ne casse rien quand elle perd une élection. Mais surtout, cette gauche défile sous des bannières étonnantes, le drapeau palestinien, le drapeau algérien… on se pince. Alors comme ça, pour être de gauche, il faudrait renier le drapeau Bleu-Blanc-Rouge ? Cette gauche utilise la même bannière que celle des voyous qu’elle défend en permanence, issus de l’immigration et préférant des pays où ils ne vont pas vivre, dont ils ne connaissent ni l’histoire ni les mœurs, au pays où ils sont nés et où ils devraient travailler et fonder des familles. Ils ne s’en cachent pas, comme à Nice, où des Beurs nés en France expliquent devant caméra, qu’ils sont là pour la carte Vitale et les allocations. Est ce cela qui est censé créer de l’unité dans le pays, du rassemblement et de l’avenir ?

    Mais l’analogie avec les voyous continue, car quand le cortège se met en marche, c’est pour aller tout casser. Est-ce comme cela que l’on rallie des électeurs indécis ? Cette gauche a les mêmes comportements que ces « jeunes » de son électorat : tout faire pour qu’on les déteste, pour pouvoir se plaindre après, que justement, on les déteste. A travers ce genre de manifestation parisienne, apparaît toute la dimension communautariste de ce mouvement, acoquiné avec les islamistes radicaux, qui n’hésite pas à faire encadrer le discours du Che, Mélenchon, par une Rima Hassan, Keffieh sur les épaules, en importatrice, dans des élections législatives françaises, d’un conflit isralo-palestinien, qui ne mobilise en France que des musulmans et quelques ultra-gauchistes, zélés collaborateurs, volontiers antisémites. Que proposent donc ces troupes hystérisées pour qu’on leur emboîte le pas ? L’abrogation des lois anti-squat ? Ainsi, permettre à des migrants de s’installer dans nos maisons, de vivre dans nos affaires, que vous soyez propriétaire ou locataire d’ailleurs, serait un bon argument électoral ? Augmenter les impôts ? Dans un pays où le taux de prélèvement est déjà l’un des plus élevés du monde, sinon le plus élevé ? Allons donc. Mieux redistribuer l’argent, selon une rhétorique choisie « Prendre aux riches pour donner aux pauvres », et qui en pratique est surtout « Prendre à ceux qui ont peu en travaillant, pour donner à ceux qui ne font rien et qui n’ont pas l’intention de travailler » ? Qui a envie de se départir du peu qu’il gagne, dans un pays où le salaire moyen permet désormais tout juste de survivre, grâce à sept années de politique macroniste et cinq, encore avant, de hollandisme ? Ces gauchistes veulent encore plus de migrants ? Pour quoi faire ? Ceux qui sont là traînent dans les rues, dorment dehors dans Paris et sont impliqués sans fin dans les faits de délinquance. La preuve, le pouvoir cherche à s’en débarrasser pour que les Jeux Olympiques se passent au mieux.

    Et les « écologistes », grands alliés de cette extrême gauche au programme hors-sol. Ils signent eux aussi leur arrêt de mort et donnent à vérifier ce vieil adage : l’écologie c’est comme la pastèque : vert dehors et rouge dedans. Ces escrologistes, acoquinés avec l’extrême gauche sont, avant d’être des écologistes, comme les gens auxquels ils s’associent : pro-islam, pro-migrants. De quoi donner à l’écologie, sujet sérieux s’il en est, une dimension délétère et peu crédible. Aurore Berger s’en mêle, l’ex d’un peu tous les mouvements politiques ne « veut pas que le RN arrive au pouvoir », radote-t-elle avec de l’émotion surjouée dans la voix. Quelqu’un lui a expliqué que le peuple avait le pouvoir de choisir sans tenir compte de son avis à elle ? Place de la République, un soir d’élection l’extrême gauche offre son vrai visage, anti-démocratique, violente, islamisée, radicale, spoliatrice, antisémite et stalinienne. Et elle s’imagine que ce faisant, elle va faire le plein de voix. Elle n’a pas encore compris que désormais, dans ce pays, ce n’est plus le RN qui fait peur, mais l’extrême gauche et la gauche, qui se dit « de gouvernement », quand elle s’associe avec cette foule hétéroclite d’idéologues bien pensants autoproclamés, de jeunes endoctrinés, de oisifs, de communautaristes et de casseurs, tous unis sous des bannières palestiniennes. Cette Place de la République fait le job et le RN n’a même plus besoin de faire campagne, les LFI s’en chargent et avec brio. Qui dans ce contexte, va suivre les consignes de vote des états-majors, en particulier celle du président Macron ? Non seulement ça ne risque pas de devenir un barrage à l’extrême droite, mais se profile plutôt un barrage à l’extrême gauche de la part des électeurs qui voient arriver un genre de terreur idéologique, mâtinée d’islam et une spoliation généralisée. L’extrême droite supposée est bien républicaine, puisqu’elle a mené campagne républicaine, s’est pliée aux exigences administratives de la République et a pignon sur rue dans un pays où Darmanin s’est fait fort de dissoudre tout ce qui pouvait apparaître comme une extrême droite non-républicaine. Le RN n’a pas été dissout, donc à l’évidence, il est républicain, n’en déplaise aux casseurs d’extrême gauche.

    En face, Bardella s’est posé en rassembleur, respectueux des institutions, avec des troupes maîtrisées et une dialectique apaisée, aux antipodes de ce que lui prête une extrême gauche désormais aux abois et choisissant, comme un gamin tout puissant, la crise de colère et les insultes pour arriver à ses fins. Ce possible passage de la droite nationale au pouvoir en France coïncide, au niveau européen, avec l’arrivée de la Hongrie de Orban à la présidence européenne, dans un grand mouvement de mise en doute d’une Europe ouvertement contre les peuples et leurs cultures. Il serait nécessaire dimanche prochain, de se donner une vraie chance de faire vaciller aussi cette Europe là, celle des restrictions sanitaires inutiles, celle de la guerre en Ukraine qui nous a ruinés, celle des normes inutiles sans fin, celle de la fin de nos nations, avant l’avènement d’un conglomérat ultra-libéral, sous haute surveillance électronique, à la chinoise…

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Il faut entendre le peuple…

    Les Français ont retrouvé massivement le chemin des urnes à l’occasion du premier tour des législatives. Le premier enseignement est bien celui-ci. Quand l’enjeu est important, les électeurs ne boudent pas, ce qui donne au résultat une valeur non plus symbolique, mais bien réelle de l’état du pays et de ses composantes. Il n’y a pas seulement un clivage droite/gauche, mais bel et bien des nuances complexes du paysage politique où deux forces s’opposent sans pouvoir décider seules. L’anachronisme de la situation vient de là, sans compromis, avec des mariages douteux entre gens qui soi-disant se détestent. Le principe même de la Vième République est donc fragilisé. Conçue pourtant pour trouver une stabilité avec une majorité claire, nous voilà replongés dans le doute et l’incertitude. La décision reviendra aux électeurs, au-delà des consignes de vote de formation qui sont devenues incapables de peser autrement que par du verbiage incantatoire sur la supposée nocivité du RN. Les électeurs les suivront-ils ces injonctions de gens qui ont tout échoué, rien n’est moins sûr ? Côté Mélenchon, il en est certain, il est le guide, et on ne saurait s’affranchir de sa volonté. C’est la conception même du trotskysme léninisme dont il est issu et qu’il applique à la lettre. Sauf qu’on sait qu’une partie des votes des insoumis se reporte sur le RN, le dénominateur commun étant celui du rejet massif de la macronie. Près de 80% des voix se sont portées sur des candidats opposés à la coalition présidentielle. Dans ces conditions, la légitimité du président est bel et bien contrariée… une fois de plus. Macron ne compte plus et on conçoit mal une fin de mandat dans de telles conditions. La France s’achemine, si aucune majorité absolue n’est obtenue, vers une instabilité constitutionnelle qui mènera peut-être à la chute de la Vième république, ou alors Macron démissionnera et on reprendra tout le processus.

    Le second tour sera déterminant, on le savait, mais l’avait-on envisagé avec cette importance ? Le jeu des désistements et des alliances va conditionner la configuration de la prochaine assemblée, avec ce bémol, à savoir, que toute majorité trouvée dans de telles conditions ne pourra à terme survivre que dans des compromissions dangereuses pour l’avenir du pays. La fragilité d’une coalition faite sur la base d’une simple volonté de sortie de crise n’est pas viable. A moins que le RN ne soit majoritaire seul, ce qui est un cas de figure possible, selon tous les instituts de sondage. Mélenchon a été clair, pas une seule voix ne doit aller au RN. Cette imprécation avait été identique lors du second tour des présidentielles conduisant à la réélection de Macron et au chaos qui s’en est suivi. C’est donc la même stratégie qu’il préconise. L’homme qui trouve amusant qu’on puisse écrire sur une pancarte « qu’un flic qui meurt c’est une voix pour le RN en moins » est finalement la copie conforme de Macron. Il ne supporte que lui-même et tout est bon pour arriver au pouvoir, y compris la poursuite de la faillite. Le mensonge reste la clé de voûte de sa sémantique, il était d’ailleurs croustillant d’entendre Hollande, largement en tête dans sa circonscription, venir parler de la préservation des droits sociaux, forcément dévolue à la gauche, lui qui entre autres, a massacré le Code du travail. Cette formation qui ne voit aucun mal à investir un candidat fiché S, et qui donne des leçons de morale au reste de la classe politique, devrait choquer, mais pas à gauche, ils ont effectivement de sacrés valeurs… Côté macronie, c’est bien plus flou, on a pu le remarquer avec Bayrou qui s’est ingénié à répéter clairement qu’il ne répondrait pas à la question des désistements de façon globale comme le voulait le socialiste Faure, mais au cas par cas. L’attitude a passablement irrité les représentantes du NFP, qui impérativement, comme la gauche à l’habitude de le faire depuis 40 ans, ont tenté de le sommer de trancher et de refuser toute compromission. Ce fut particulièrement le cas avec Bellamy et ses 9.5%, coincé entre ses déclarations antérieures et le résultat obtenu qui, s’il est meilleur que celui des Européennes ne permet qu’une chose, être l’arbitre une fois de plus, sans plus prétendre jouer les premiers rôles. On espère que Bellamy ne s’imagine pas que les électeurs LR vont faire massivement barrage au RN en votant pour le Nouveau Front Populaire. Ni que les voix du NFP vont se joindre en totalité à celles des Macronistes, pour faire barrage au RN.

    On le voit, chacun voudrait se contenter de regarder sans devoir s’engager, mais la gauche pousse, elle exige un ralliement de la droite. Ne pas obéir aux injonctions du NFP, où offrir la victoire à Mélenchon ? Le dilemme ne devrait pas se poser en ces termes, mais 40 ans de culpabilisation ont fait de la droite et des centristes des personnalités soumises à l’impératif devoir de suivre le code imposé par la gauche, sous peine d’être traîné dans la boue, quand elle-même s’autorise les pires alliances jusqu’à investir un fiché S. Cette gauche là jouirait donc d’une immunité remarquable et se trouverait donc protégée de fait : elle peut tout se permettre, les autres non. C’est à cet édit que les dirigeants LR obéissent aveuglément, refusant de constater les évolutions des uns et des autres. Pourtant ils dénoncent les travers de ce NFP, ils en voient les méfaits et dangers, mais restent bloqués au moment de réagir, hypnotisés par la gauche qui les dirige. Ne pas donner une majorité absolue à l’alliance des droites, c’est plonger le pays dans une incertitude politique qui ne pourra résister au temps.

    Le RN avec Ciotti doit dès ce lundi, élargir les alliances avec tous ceux qui refusent que l’extrême gauche ne prenne le pouvoir avec leur programme de libéralisation des prisons, de désarmement des policiers, une vague d’impôts qui finira de tuer les classes moyennes et une autre vague de migrants qui auront le droit de squatter les domiciles de gens qui travaillent. Les généreuses augmentations prévues ne sont pas viables, et ce Nouveau Front Populaire terminera comme son illustre prédécesseur, dans la faillite. On voit mal comment on peut rejeter la macronie et finalement se laisser aller à voter pour un candidat de ce parti. De même que l’on n’imagine pas qu’un électeur LR puisse envoyer au parlement un représentant de cette coalition-là. Mais rien n’étant acquis, l’incertitude est grande. On ne peut que souhaiter que l’élan premier qui a placé le RN et ses alliés en tête, se poursuive dimanche prochain. Une majorité absolue est indispensable pour éviter d’avoir un Mélenchon premier ministre, dont on a pu vérifier la hargne qui l’habitait lors de sa déclaration. Le visage du trotskyste qu’il est n’a pas résisté à la jubilation qui l’animait devant son succès. La menace n’est pas celle pointée par cette gauche qui s’érige en censeur et moralisateur depuis des années, cantonnant la droite à s’empêcher d’être porteuse d’un autre programme que celui qu’elle lui a préalablement assigné et qui la condamne dès qu’elle ose en sortir. Corsetée par son adversaire, la droite doit apprendre à se libérer du jugement de valeur que lui impose la gauche. Il est temps qu’elle cesse d’être son jouet ou son pion qu’elle utilise à ses seules fins et ambitions. Le peuple de France s’est exprimé, il doit confirmer son choix qui a été de placer la coalition RN/LR en tête. En toute logique il devient impérieux de terminer le travail commencé et de donner une majorité absolue à Bardella le 7 juillet.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • Un vote historique

    Il s’est bien agi, hier soir, d’un séisme politique et d’un rejet massif de la politique macronienne, de son système et de ses effets. On peut considérer que ce que le pouvoir appelle « les extrêmes », est juste un vote de défiance. Et si on additionne les voix du RN et celle du Nouveau Front Populaire, on a bien le rejet total attendu des sept ans passés et Macron ne pèse plus rien, mais surtout, n’a même plus la capacité d’intervenir sur le second tour. Egalement, le parti Communiste n’existe plus, avec un Roussel sorti dès le premier tour. 34 %, ce n’est pas un raz de marée, évidemment, mais les configurations de second tour, avec les voix des Front-Populaire et de la Macronie qui ne pourront s’additionner, peuvent permettre au RN d’avoir la majorité et donc la capacité à gouverner. Notre secrétaire national, Gilles La-Carbona, nous détaillera demain, après le temps de la réflexion, la situation inédite de ce lundi.

  • Ce dimanche, il se joue autre chose…

    L’ambiance de cette campagne électorale a été révélatrice. A l’heure du vote de ce dimanche, il faut bien analyser ce qui s’est passé. Les forces habituelles : médias, sportifs, artistes, syndicats, personnes connues de la société civile, se sont arc boutés sur la diabolisation du vote RN. Ce médecin de campagne qui menace de partir de son village si les ouailles votent RN. Ces syndicalistes de la CGT qui menacent de faire grève si les voyageurs votent pour le RN… ces mêmes forces ont défendu « la planète », le narratif carbone, puis le narratif Covid, puis le narratif vaccin, puis le narratif Ukraine. Aujourd’hui, le bilan est calamiteux, ce système est à bout de souffle et les tenants de ce système voudraient que l’on continue : la dette, les migrants, les taxes, le carbone, les vaccins, le transgenrisme… alors qu’à l’évidence, rien de tout cela ne marche et qu’il n’y a aucun argument censé pour nous convaincre de continuer dans cette voie devenue sans issue. Seules l’injonction, la menace et la peur servent d’arguments de campagne dans un mouvement global qui s’apparente de plus en plus à un sauve qui peut.

    On retrouve toujours les mêmes forces à la même manœuvre, à chaque fois, pour forcer la main, forcer les esprits, forcer la propagande, signe évident qu’il y a bien un conglomérat de forces qui s’entendent pour maintenir un ordre établi, contre les peuples européens et contre la France en particulier. Avec des journalistes, perroquets bien en cour, qui répètent et répètent les mêmes éléments de langage, sur le même ton et avec la même rythmique : « La seule solution, c’est la vaccination », 24/24, pendant six mois. Même des personnalités de droite, comme Xavier Bertrand, expliquent qu’il faut voter pour le nouveau Front Populaire, on rêve, que lui prend-t-il ? Il y a pire que les complotistes qui voient des complots partout, il y a ceux qui ne veulent en voir nulle part, quand bien même ils les ont sous leur nez, en évidence. Pourquoi ces artistes et ces sportifs qui voulaient absolument que nous nous vaccinions, veulent-ils aujourd’hui absolument que nous ne votions pas RN ? Non seulement ils s’entendent pour distiller le même narratif, à chaque mensonge, mais ils adhèrent à tous les types de narratifs. Et visiblement, même si on peut penser que le RN fait aussi partie du système, on voit objectivement qu’il dérange le système et que le système n’en veut pas. Peut-on faire confiance à une force politique, quelle qu’elle soit ? Non. L’esprit du système démocratique voudrait qu’on ne signe pas de chèque en blanc et qu’on adopte une attitude systématiquement critique par rapport aux hommes que l’on porte au pouvoir. L’épisode actuel montre à l’évidence qu’il n’y a pas démocratie, parce que le système qui nous distille des narratifs auxquels on a l’obligation d’adhérer, les uns derrière les autres, a l’air d’être embêté par la survenue d’un parti qui à priori, dérange ses plans, alors que l’alternance est l’essence même de la démocratie.

    Au-delà du résultat des urnes, ce dimanche, il va y avoir urgence à ce que dans ce pays, on retrouve des équilibres et une vie démocratique, parce que depuis l’avènement de l’ère Macron, 95 % de la presse soutient Macron, 95 % des personnalités soutiennent Macron, les unes des journaux sont Macron, les prises de position sont Macron, les narratifs sont Macron, ce qui ne s’était jamais produit dans ce pays, où traditionnellement, il y avait une presse de gauche et une presse de droite, des artistes de gauche et des artistes de droite, des chefs d’entreprises de gauche et des chefs d’entreprises de droite, des scientifiques qui cautionnaient et d’autres qui infirmaient. Aujourd’hui, tout cela est Macron, toujours, tout le temps. Et ce dimanche, il y a un enjeu qui va bien au-delà de l’élection de nouveaux députés, il s’agit de retrouver une forme d’expression démocratique, qu’à l’évidence, nous avons perdue depuis 2017 et la survenue de cet agenda 2030 qui s’avère être une transformation profonde de nos sociétés européennes, à notre détriment et qui a commencé en 2005, quand nous avons voté NON à Maastricht et qu’à la fin, ce fut un OUI obligatoire, à partir duquel nous avons perdu, nous, le peuple, toute forme d’influence.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Ils ont imposé Von-der-Leyen dont on ne veut plus

    On nous avait promis Mario Draghi, c’est finalement Von-der-Leyen qui est reconduite dans ses fonctions. L’écran de fumée de la dissolution, les avatars de la politique intérieure du second contributeur européen étaient-ils nécessaires pour masquer cette nouvelle forfaiture ? Peut être les parti, trop préoccupés à se déchirer au niveau national, ont délaissé les affaires Européennes, ce qui a permis au PPE, par le jeu des alliances, de faire ce qu’il voulait. La précipitation de sa nomination sonne comme une urgence pour mettre la dame à l’abri des poursuites dans l’affaire des vaccins qui finira par la rattraper, compte tenu de ce qui se passe aux USA en ce moment. C’est donc la controversée Ursula qui va officier une fois de plus. Il faut croire que la flagellation est une discipline adorée dans certains milieux, ils en redemandent, ils vont être servis. Au passage, il n’y a plus guère de Français dans les Top-Jobs européens, c’est à dire, les postes à haute influence. À peine réinstallée, voilà l’Impératrice d’Europe qui promet une aide conséquente sur 10 ans à l’Ukraine, négligeant au passage de s’intéresser à la situation réelle du pays, qui connaît un désastre militaire qui devrait se concrétiser par un effondrement du front dans quelques mois. Mais qu’à cela ne tienne, elle en rajoute, avec une volonté d’avoir son armée européenne, il ne lui faut qu’une bagatelle de 500 milliards d’euros, trois fois rien en effet. Pour aller taper sur qui ? Les Russes ou un état européen qui refuserait de plier ? L’Europe était censée être la paix et factuellement, elle veut une armée pour aller faire la guerre, exécuter les basses œuvres américaines et faire rentrer dans l’un des siens qui aurait la mauvaise idée de ne pas rester suffisamment aligné.

    Pourtant si Macron a œuvré pour que sa grande amie conserve son poste, tout en insistant pour que le censeur tout terrain qu’est Thierry Breton conserve son poste, en Italie on ne voit pas du tout les choses de la même façon. Salvini en tête crie au scandale et fait fort justement remarquer que les peuples ont voté massivement pour un changement de cap et au final on persiste dans la même voie. Macron promettait la larme à l’œil de gouverner autrement, et, comme à son habitude, il fait exactement le contraire. S’il devait y avoir un épilogue à cet événement, au regard des déclarations de Macron, c’est qu’il continue à nous « emmerder », comme il sait le dire et se moque ouvertement de nous une fois de plus. Il poursuit inlassablement son « projeeet » qui nationalement a du plomb dans l’aile, celui de détruire cette France qu’il ne cesse de souiller par ses actes et ses propos. Cet homme doit être destitué immédiatement après le 7 juillet.

    Une fois que la situation nationale sera clarifiée, il faudra que le nouveau pouvoir s’intéresse de très près au mécanisme de cette commission et refuse ce diktat insupportable, quitte à ce que des pressions exercées avec d’autres pays contributeurs aient lieu pour exiger que des référendums soient organisés en vue de demander aux peuples s’ils veulent une réforme complète de la commission pour redonner le pouvoir aux Nations, et faire du parlement non plus une chambre d’enregistrement, mais une vraie assemblée, où les décisions seront prises et où l’initiative des lois ne sera pas le seul privilège d’un quarteron de commissaires, nababs non élus. Nous ne sommes pas en Chine, et nous n’aspirons pas à reprendre son mode de fonctionnement qui fascine tant Ursula et ses disciples. Souhaitons qu’après le 7 juillet une majorité claire et déterminée soit en mesure d’entamer ce bras de fer avec des alliés, pour en finir avec cette parodie de démocratie européenne, et que l’on en revienne à une transparence et un respect des peuples et des nations. Il sera temps de s’attaquer, dans un « en même temps » indispensable, à cet autre problème tout en procédant à la destitution de Macron. Il faudra le prendre de vitesse, il n’y a qu’ainsi que nous pourrons faire avancer rapidement les choses.

    Tergiverser nous connaissons, et nous sommes aujourd’hui dans l’œil de ce cyclone que nos représentants ont laissé grossir jusqu’à nous dévorer. Ne rééditons pas les mêmes erreurs.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • La petite musique des peurs irrationnelles

    Entre incompétence, puérilité et ridicule, la macronie s’affiche sans même se rendre compte de l’exaspérante image qu’elle renvoie, nonobstant la pure folie du maître, Macron lui-même. Le « soyez fiers de votre amateurisme » des débuts, a fait long feu. On a d’abord eu Attal, lors du débat télévisé, qui ne voit aucune contre-indication à donner des leçons d’économie avec un passif de 1000 milliards… L’indécence de son propos ne le choque pas, est-ce de la bêtise crasse, ou simplement la manifestation d’un état général, celui d’un enfant gâté, habitué à tout avoir, arrogant et mal élevé qui pense que tout lui est permis puisqu’il fait partie de l’autoproclamée « élite » ? Nous avons eu également la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, tristement célèbre pour son management, son comportement hautain et méprisant, ses coups de sang et ses insultes, qui ont eu raison de plusieurs de ses assistants. Interviewée sur qui détient la dette, elle n’a pu que répéter que ce n’était pas le sujet et devant l’insistance du journaliste, s’est contentée de répondre : « On verra ». Lunaire : on verra quoi ? Soit elle sait et elle le dit, soit elle avoue son ignorance. Mais qu’elle se rassure, on le découvrira avec l’audit prévu si le RN l’emporte. Y aurait-il des choses à cacher sur les détenteurs de notre dette ? Madame Pardo, candidate à Paris, s’est aussi distinguée face à Matthieu Valet. Lorsque ce dernier lui pose la question du comment la macronie va réduire la dette, Madame Pardo se contente de lui dire « qu’il y a de nombreuses propositions dans le programme » et quand il lui demande d’en citer une forte, elle balbutie, « le gouvernement est au travail, notamment pour baisser toute une série de choses » !

    L’amateurisme a ses limites, plus vague et imprécise, la pauvre femme ne pouvait pas faire. Ils n’ont rien, ils ne savent rien, ce qu’ils veulent c’est garder le pouvoir, un jouet extraordinaire pour s’engraisser à vil prix. Mais la palme de l’irrationnel revient au grand Gourou lui-même. Macron n’a rien trouvé de mieux que de laisser fuiter, histoire que la confidence prenne valeur de secret d’État, trahi par l’inquiétude, que si le 7 juillet il n’avait plus la majorité, ce serait la guerre civile. On ne va pas supposer, au RPF, que son état mental est défaillant, ni suggérer qu’une consultation serait urgente, d’autres s’en chargent, mais on peut vraiment s’interroger sur le fait qu’un président en exercice se permette de clamer au monde entier que sans lui, le pays sera à feu et à sang et qu’il se montre d’ores et déjà incapable de prévenir ce qu’il avance, soit parce que ça l’arrange, soit parce qu’il est incompétent. Souvenez-vous, pendant l’épisode des Gilets Jaunes, il quittait la France… le valeureux chevalier qui veut faire la guerre à la Russie, qui appelle au sacrifice de notre belle jeunesse, ne trouve qu’une chose à faire quand la situation devient houleuse : fuir à l’étranger. Mais c’est aussi le fer de lance de sa politique que de faire peur. Il y a d’abord eu les mesures COVID, indispensables, car nous allions tous mourir très vite, 500 000 morts en quelques mois étaient attendus. Puis il y a eu tous les non vaccinés qui eux, devaient disparaître et ne pas voir Noël 2022. La grippette s’en est allée et l’hécatombe brutale n’a pas eu lieu. En revanche, l’augmentation des décès curieusement inexpliqués en France, se poursuit inexorablement. Ensuite nous allions périr de soif et rationner l’eau, suite à la canicule, septembre est venu avec ses pluies qui ne s’arrêtent plus depuis, sans pour autant remplir les nappes. Avec Macron les pluies sont devenues sèches !

    On a eu la peur de manquer d’électricité pendant l’hiver, des coupures étaient annoncées, c’est cette fois le froid qui devait nous emporter, ou pas loin. Il ne s’est rien passé. Que reste-t-il à notre apprenti sorcier pour terroriser les Français ? La guerre, il a bien essayé de nous engager contre la Russie, mais comme la mauvaise plaisanterie menaçait le reste du monde et hérissait nos militaires, certains l’ont calmé. Mais il peut invoquer la guerre civile, et c’est ce qu’il vient de nous proposer en guise d’avenir. Tout le monde a compris qu’il n’a aucun programme, il joue une fois de plus sur la peur, c’est sa méthode, c’est celle des pervers narcissiques. Inconséquence des propos, folie de son auteur ? Un peu de tout cela, faire semblable annonce à quelques semaines de l’ouverture des JO n’est pas d’une grande finesse. Il souhaiterait les annuler qu’il ne s’y prendrait pas autrement. On peut d’ailleurs se demander si les délégations étrangères vont finalement se déplacer dans un pays où l’insécurité est promise ? Face à ses déclarations, qu’en pensent les alliés de la macronie ? Il se murmure que plus personne n’aspire à s’afficher avec lui, dans ce cas, l’alliance n’a plus lieu d’être et il est vrai que se commettre avec un tel individu n’est pas sans risque.

    La sagesse voudrait que les centristes, et bien d’autres, prennent leur distance, et le laisse de côté. Mais l’avidité du pouvoir rend aveugle et sourd. Les tenants de l’immobilisme rassurant, tel Larcher et ses amis, ne songent toujours pas à le destituer, or il semblerait finalement que la mesure la plus urgente, au-delà du contrôle de la dette ou de sa réduction soit celle-ci. Macron est un danger pour la France et le reste du monde. L’homme que l’on savait impulsif, capricieux, versatile, serait devenu angoissé et « erratique », selon des sources proches. La première décision à prendre pour la nouvelle assemblée, quelle que soit sa composition est de le destituer. Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons travailler au redressement de la France après nous être débarrassé de lui. Et les extrêmes devraient s’entendre sur ce point là.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • Non monsieur Bompard, l’immigration nous coûte… très cher

    Bompard, de l’extrême gauche, nous a servi une grosse louche de bons sentiments au cours du débat tripartite, face à Bardella et Attal, interpellant Bardella sur ses origines et expliquant avec émotion que quand ses grands parents, à Bardella, sont arrivés en France, on disait aussi d’eux qu’ils ne s’intégreraient jamais et que finalement l’immigration d’aujourd’hui, on en disait la même chose et qu’à la fin ça donnerait ce que donnent les grands parents de Bardella, des gens parfaitement français. Et de conclure que l’immigration rapportait. C’est méconnaître à la fois l’histoire et l’économie. Les grands parents de Bardella étaient principalement une immigration de travail et plus globalement, une immigration européenne, constituée majoritairement de Portugais, d’Espagnols, d’Italiens et de Polonais, tous chrétiens, et qui ont largement fait franciser leurs patronymes familiaux, donné des prénoms français à leurs enfants sitôt nés et adopté le mode de vie français.

    A contrario de l’immigration arabo-afro-musulmane d’aujourd’hui, qui campe largement sur sa culture et surtout sa religion, qui donne des prénoms culturels à ses enfants, malgré l’avancement des générations et perpétue aussi largement son mode de vie traditionnel. Pour ce qui est de l’apport économique, on se demande d’où Bompard sort son assertion ? « L’immigration coûte 53,9 milliards d’euros par an à notre pays, avait clamé Gisèle Lelouis, députée Rassemblement National des Bouches-du-Rhône. Le journal Le Figaro avait titré : « L’immigration coûte plus qu’elle ne rapporte », à l’issue d’une étude réalisée par Jean-Paul Gourévitch, pour l’association Contribuables associées, d’où ressortait ce solde négatif de 53,9 milliards d’euros en 2023. Le problème est que l’auteur a avoué ne pas disposer de tous les chiffres et s’était vu qualifier assez facilement d’intellectuel d’extrême droite. La réalité est que tout est fait pour qu’on ne puisse pas faire de calcul sérieux. Le calcul est impossible à faire, ce que raconte le bien en cour Benjamin Stora. Mais si on ne peut pas calculer, parce qu’il n’y a pas, entre autres, de statistiques ethniques, le RN ne peut pas dire que l’immigration coûte, mais Bompard ne peut pas non plus dire, qu’elle rapporte. On parle bien de l’immigration arabo-afro-musulmane. Tout de même, selon les années, soit l’immigration ne coûterait rien, soit elle coûterait 10 milliards d’euros maximum.

    Le problème est que l’on dispose tout de même de données objectives : quand il est allé réclamer des imams pour les prisons, le recteur de la mosquée de Paris a expliqué que cela se justifiait par la présence de 80% de prisonniers musulmans dans les prisons françaises. Donnée de terrain, mais personne ne l’a contredit et il n’a pas été cité à comparaître. On peut donc considérer que ce chiffre est vrai. Ce qui fait que les gens issus de cette immigration là, sont responsables de 80% des dépenses occasionnés par les délits pour lesquels on va en prison, avec le coût des dégâts dans la société, économiques et psychiques, traduits en reconstructions, arrêts de travail pour les victimes et systèmes de sécurité à mettre en place, soit un coût déjà exorbitant. Il y a aussi, dans les fameux quartiers sensibles, à majorité immigrée, les blessures des policiers, des écoles, gymnases, bibliothèques, qui brûlent et qu’il faut reconstruire. La difficulté à enseigner dans les écoles de ces zones, avec toujours un coût en professeurs menacés, intimidés, en matériels cassés, brûlés, détruits. Sans compter une économie souterraine illégale, qui gangrène ces endroits et où les comptes se règlent au fusil d’assaut.

    On sait aussi que plus de 40% des Algériens vivant en France n’ont aucune activité professionnelle. Que la polygamie officiellement interdite, est en réalité bien présente, avec des seconde et troisième épouses, parfois plus, déclarées comme des mère isolées et indemnisées en tant que telles, alors qu’elles ne le sont pas. Et une fraude aux allocations, bien réelle, même si elle aussi est difficile à chiffrer. Elle se monterait tout de même à plusieurs milliards, voire plusieurs dizaines de milliards. Dans les départements, les dépenses sociales ont augmenté de 2,1 milliards d’euros en 2023, soit 5,2% de plus et donc une hausse est « inédite depuis dix ans », qui correspond évidemment à l’arrivée massive de migrants des zones arabo-afro-musulmanes. Le nombre de jeunes hébergés par l’ASE a augmenté de 10.700 (+5,3%) en un an pour s’établir à 212.100 fin 2023. La progression la plus importante concerne les mineurs étrangers non accompagnés (MNA), en hausse de 6.800 (+28%), pour un nombre total de 31.100 fin 2023, sources gouvernementales. Sur les 31.000 jeunes encore suivis après leur majorité, 17.500 étrangers sont étrangers. Chacun de ces mineurs coûterait entre 30 et 50 000 euros par an. Sachant aussi que nombre de ces mineurs sont en réalité majeurs et souvent incriminés dans des faits de délinquance. Pas sûr que ceux qui travaillent compensent ces coûts importants et en tout cas, l’étendue des dégâts provoqués dans notre société justifie amplement que l’on se penche sur ces problèmes de délinquance sur la voie publique, violences diverses, commerces violents et coups de couteau, qui n’existaient pas avant 1960.

    Bompard confond donc la politique et la messe de la gauche, dont l’électorat est largement issu de l’immigration qu’il défend. Dans les faits, même si on ne peut pas dire exactement combien nous coûte l’immigration, on peut dire qu’elle nous coûte, très cher même, en argent sonnant et trébuchant, mais aussi en coût psychosocial, du fait de son implication dans la délinquance la plus violente, la proportion des prisonniers issus de l’immigration en témoigne. Au RPF, nous l’avons déjà dit, nous souhaitons l’instauration de statistiques ethniques et on se demande bien pourquoi la gauche n’en veut pas, alors qu’elle permettrait de corroborer son discours d’une immigration qui rapporte.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Oui, l’État français est obèse

    La question de l’État obèse revient en permanence dans la campagne électorale et au RPF, nous dénonçons également ce gouffre financier du fonctionnement de l’État, guichet social impensable qui dispense des aides sans plus de contrôle que cela, avec une fraude massive et de l’argent qui part même à l’étranger. Nous avons déjà, entre autres, souligné le scandale des retraités centenaires algériens, qui continuent, une fois morts à toucher des pensions au Maghreb, alors que plus des deux tiers d’entre eux sont introuvables, l’expérience avait été menée sur un échantillon représentatif. En France métropolitaine, le train de vie de l’État est également ahurissant, avec les régions, créées voici quelques décennies, remaniées plus récemment à grands frais avec au final, un coût global plus élevé que celui des anciennes régions. Avec des systèmes informatiques de gestion qui n’étaient pas forcément les mêmes, des postes politiques qui sont renouvelés à chaque alternance et un total de 1781 élus, tous défrayés, avec logements, voitures de fonction et chauffeurs. Cette fonction publique territoriale représente 1,94 million d’agents, soit 34 % de l’emploi public, dont 71 % dans les régions, départements et communes. On peut ajouter un préfet de région, qui lui, est un fonctionnaire d’État, toutes ses équipes et tous les locaux attenants, chauffés, entretenus. Sans parler du train du vie et de l’utilité des sénateurs et de tout leur cortège d’avantages. Au final, la France est l’un des états les plus imposés du monde, pour des services publics de plus en plus restreints.

    A quoi servent ces régions dont on se passait largement avant leur création dans les années 80 ? Création des régions en 1982, élargissement en 2016, pour les amener à la taille des länders allemands et au final, quelle utilité, puisqu’il était possible de s’en passer avant et que les coopérations départementales avaient toujours permis les aménagements du territoire mettant en jeu plusieurs départements : autoroutes, aéroports, voies navigables, lycées et facultés. Ces régions sont l’un des sept niveaux de décision en France : impensable. Sur le même modèle, nous avons les Agences Régionales de Santé, machins administratifs qui ont pour effet d’éloigner les décisions hospitalières les malades, de déshumaniser la médecine et de créer une couche supplémentaire de fonctionnaires.

    Tout cela date d’avant Macron, mais le champion du gouvernement « restreint » et de la « start-up-nation », a continué à embaucher des fonctionnaires. Il est le recordman du nombre de Ministres, de secrétaires d’État, le recordman du budget de fonctionnement de l’Elysée, le recordman du coût d’un conjoint de président, le recordman des voyages à l’étranger, il a explosé tous les budgets. Les Ministres exercent en France avec des trains de vie dignes d’un régime royal, bien au-dessus de ce que peuvent coûter leurs équivalents des pays du nord de l’Europe. L’État macroniste est également le champion toutes catégories du recours aux cabinets de conseil, le champion des transferts d’argent massifs depuis le contribuable jusque vers des intérêts privés. Champion aussi des « commissions », des « comités », des « conseils », dont le travail n’est pas toujours bien identifiable et qui servent à recaser des amis, virés des ministères, ou ayant perdu aux élections.

    Au RPF, les premiers, nous avons demandé un audit sévère des finances publiques devenues tellement opaques que même le Ministère du budget ne saurait dire exactement où passe l’argent des impôts. Le Rassemblement National en campagne, a repris cette idée d’audit global et nous nous en félicitons. Cela doit être fait par les services de l’État, service par service, centralisé et analysé. Ce budget national est à l’évidence un panier avec de nombreux trous d’où s’échappent des sommes astronomiques. Nous demandons que soit rationalisé ce mille-feuilles décisionnel totalement inefficace, on l’a vu récemment avec l’autoroute A13, sur laquelle la coordination entre plusieurs chantiers n’a pas été assurée par les services compétents, aboutissant à des télescopages qui entraînent l’effondrement de la chaussée…

    Au RPF, afin de redynamiser de grandes villes de province, de désengorger Paris et de répartir plus équitablement l’activité de l’État, nous préconisons la décentralisation de services de l’État qui n’ont aucune raison de rester tous à Paris alors que le travail à distance est désormais possible, le tout avec la création d’un réseau national de d’autoroutes informatiques à haut débit. Entre autres. Nous préconisons également une simplification fiscale qui rendrait les impôts plus faciles à prélever et à gérer, avec bien moins de personnel. Ce président, qui après une déculottée électorale, promet de moins dépenser en fonctionnement, est en réalité le champion de la dépense et du gaspillage. Il a certes hérité d’une situation ubuesque en matière administrative, mais il n’a fait que rendre la situation pire que ce qu’elle était. Il y a effectivement un très gros travail de réforme à mener.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • La gauche annonce déjà qu’elle refusera le verdict des urnes

    La situation est-elle seulement grave ou déjà désespérée ? Il est maintenant admis, si l’on en doutait, que la gauche refusera le résultat des élections au soir du 7 juillet, sauf à ce qu’elle gagne. L’invective s’est renforcée, on l’a vu en la personne d’Aubry, qui apparaît sur une vidéo, dansant comme une possédée en insultant le RN, et ses électeurs. Le seul argument, repris aussi par la macronie, c’est d’affirmer qu’avec le RN sera… et de déballer le bilan de 7 ans de pouvoir macroniste, à savoir : faillites records, prix de l’énergie qui explose, dette pharaonique, comptes éventuellement truqués, insécurité galopante et de prétendre que ce sera là le résultat de l’alliance de droite RN/LR, si d’aventure elle gouvernait. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’il est chiffrable immédiatement puisque déjà en vogue grâce à Macron et ses brillants ministres. Dans le même temps nous avons tous ces artistes, personnalités, qui y vont de leur soutien face à la menace de cette extrême qui devrait, selon leurs prévisions, faire pire que ce que nous vivons en ce moment. Et de nous gratifier de cette litanie de poncifs sur les dangers présumés et toutes ces reculades sociales, ces lois liberticides, que nous ne manquerions pas de connaître. Que ne se sont-ils pas manifestés lorsque RT et Rumble ont été interdits de diffusion en France et uniquement en France, c’était là l’occasion pour ces défenseurs de la pluralité, de se faire entendre. Ils sont restés muets.

    Mais quand il s’agit d’insulter les électeurs RN, là on en trouve beaucoup plus. Dernière en date, Marianne James, qui n’a pas hésité à les qualifier d’imbéciles, de bas de plafond, injuriant donc une partie de ce public qui lui permet de vivre confortablement. Les artistes n’avaient pas hésité déjà, à traiter d’assassins tous ceux qui ne voulaient pas se faire vacciner. Si on comprend bien, à part penser et agir comme ils l’autorisent, tout le reste est interdit. Comme représentants de la tolérance et de la liberté on a trouvé mieux. Seul Fabrice Lucchini a eu l’élégance et le bon sens de dire que « Les artistes doivent respecter un droit de réserve et de non-obscénité, parce qu’ils ne vivent pas les problèmes des gens ». Se servir de sa notoriété pour influencer un vote peut souvent s’avérer périlleux, on se souvient de Faudel, disparu pour avoir soutenu Sarkozy. Afficher un soutien à un homme politique pourquoi pas, mais insulter des électeurs… Et tous ces donneurs de leçons de s’appuyer sur l’histoire pour se donner du poids et de dire, « l’extrême droite on a déjà essayé avec Pétain ! ». Faux, les ministres de cette période étaient tous de gauche ! Mais bien entendu c’est l’extrême droite qui est désignée comme coupable de la collaboration, alors que c’est Laval l’instigateur et il était socialiste. Étrange amnésie, qui souligne soit la méconnaissance historique, soit la pure malhonnêteté. Mais la gauche sait forcément ce qu’elle dit quand elle parle de fascisme, puisque tout son narratif, c’est Mitterrand qui l’a insufflé, l’homme décoré de l’ordre de la Francisque en 1943 : mieux placé, on ne peut pas faire.

    Que dire de la patronne de la CGT qui annonce déjà qu’elle souhaite voir les fonctionnaires désobéir si le RN vient au pouvoir et de parler encore de Vichy. C’est pratique cette période pour y trouver des excuses à ce qui n’est rien d’autre pour le moment, qu’un mouvement séditieux. D’abord tous ne sont certainement pas de son obédience, et surtout le devoir de désobéissance existe bien, mais dans un cadre bien précis, à savoir que l’ordre soit manifestement illégal, non qu’il ne convienne pas aux désirs de cette gauche bien-pensante. Il y a une nuance tout de même. Dans un cas le fonctionnaire est protégé par la loi, dans celui désiré par la CGT, il ne le sera pas. D’ailleurs, qu’a fait ce syndicat pour défendre les soignants suspendus et les rétablir dans leurs droits et leur dignité ? Rien. Tout est en place pour affirmer que les urnes peuvent bien démocratiquement s’exprimer, la gauche ne voudra pas en entendre parler. C’est tout de même extraordinaire pour des défenseurs de la démocratie, pour ceux qui disent que la république est menacée, d’être les premiers à nous faire comprendre que puisqu’il y a menace, selon eux, ils ne reconnaîtront pas le résultat de l’élection. C’est sans doute ce que souhaite Macron pour utiliser de l’article 16. Que fera-t-elle cette gauche si soucieuse d’organiser le désordre pour récupérer le pouvoir, selon une forme de coup d’État ? Osera-t-elle dans pareil cas, appeler à désobéir les forces de l’ordre qu’elle dénigre pendant la campagne ? Macron s’est piégé tout seul, il espérait un éclatement de la gauche et un isolement du RN. Il a exactement l’inverse, quant à déclencher les pleins pouvoirs, on se demande quelle sera sa légitimité pour user d’un tel stratagème, si sa coalition a tout juste 100 députés. Il y aura bien là un cas de conscience et une crise de régime, dont l’issue ne pourra être que sa démission ou sa destitution.

    S’engager dans cette voie serait pour lui suicidaire, il n’a déjà aucune marge de manœuvre, en s’isolant de cette façon, il n’en aura plus du tout. Sa fin ne pourra qu’être dramatique. Cette situation aurait pu être évitée si les oppositions avaient fait leur travail quand le contexte était encore paisible. Renverser Borne au moment de sa loi sur les retraites nous aurait permis une transition démocratique plus sereine. Mais les parlementaires en ont décidé autrement, depuis, certains, dont Ciotti, ont compris leur erreur. D’autres LR devraient s’en rendre compte au soir du premier tour, car avec seulement 7 % des voix, l’hémorragie du groupe dissident LR, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas suivi son président légitime, sera impossible à arrêter. Il n’en demeure pas moins, qu’entre les appels à la désobéissance et la haine contre tous ces Français qui ne votent pas bien, la suite devra être gérée avec fermeté, mais surtout beaucoup de tact. Y aura-t-il les hommes capables de faire face à l’événement sans tomber dans le piège grossier du chaos ? Souhaitons-le.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • La hiérarchisation des victimes et des agresseurs

    L’affaire du viol de Courbevoie pose un vrai problème aux bien pensants, avec cette jeune fille juive violée par des adolescents de confession musulmane, les différents commentateurs ont fini par le dire, puisque le taire comme d’habitude n’était pas tenable, tout le monde le savait. Et les commentateurs également, d’expliquer que la petite a été violée, spécifiquement pour sa religion qui fait d’elle une ennemie des agresseurs. Un vrai problème dans la mesure où il n’y a pas de français d’origine, de confession chrétienne, ou athée et que tout se joue entre « victimes institutionnelles ». On a le souvenir de meurtres très réguliers de Français d’origine, comme Lola, ou Mathieu et bien d’autres, par des jeunes gens issus de l’immigration. Ou de ce papy de 79 ans, tué à l’arme blanche, très récemment, par un migrant égyptien, sur des lieux caritatifs : tout le monde s’en fiche. Il y a dans notre pays, rappelons le, 120 attaques au couteau par jour, quasiment toutes du fait d’un seul profil type d’agresseur. Il y a eu Nahel et les émeutes, mais quand un Français blanc, encore, est victime d’un tir de policier, il n’y a pas d’émeute, pas non plus de gros titres dans la presse. Tout cela met en évidence, une hiérarchisation des « victimes » institutionnelles, avec au sommet, le jeune issu de l’immigration arabo-afro-musulmane, pour lequel les policiers sont systématiquement mis en doute, quand bien même il était en flagrant délit, quand bien même il fonçait sur les policiers. Et ses « amis », cassent et brûlent, cependant que les parents sont écoutés, reçus… rien de tel quand les victimes sont d’une autre origine. Egalement, la presse s’enflamme, mais uniquement quand la victime fait partie des « victimes institutionnelles ». Sinon, ceux qui osent mentionner l’origine de l’agresseur, quasiment toujours la même, sont immédiatement taxés de racisme, un peu comme si le meurtre de nos concitoyens nationaux comptait pour du beurre dans l’indignation que l’on se doit d’exprimer quand quelqu’un est tué. Si une collégienne de quartier ethnique avait été violée par une bande de jeunes identitaires, nous aurions une autre rhétorique et un tout autre positionnement médiatique. Et il faut pas se leurrer, nos concitoyens ont parfaitement compris que leur vie comptait moins que celle de certains autres, ce qui contribue largement au vote ras le bol en faveur des partis agressivement appelés à desseins : « partis d’extrême droite ».

    Les associations aussi, les féministes en particulier, qui ne montent au créneau que lorsque le mâle agresseur est un homme local, riche de préférence, mais qui ne trouvent rien à redire à la polygamie, au voile, à la violence communautaire, à l’excision, au mariage communautaire arrangé, de peur d’être taxé de racisme. A Courbevoie le schéma est plus complexe et la jeune fille est issue d’une communauté comptant également dans les « victimes institutionnelles ». Le choix est plus délicat, pour les commentateurs. S’ils ne parlent pas de la jeune fille, ils sont antisémites et s’ils parlent du profil des agresseurs, ils sont racistes. Illustration d’une construction informelle, mais de rigueur, qui a consisté à hiérarchiser les communautés de victimes institutionnelles et dans le cas qui nous regarde, la crainte de passer pour antisémite est presque aussi grande que celle de passer pour raciste. Tout de même, des commentateurs ont cherché à amortir la responsabilité des « jeunes » agresseurs en qualifiant la jeune fille de « jeune femme », essayant sans doute encore de hiérarchiser encore : le viol d’une jeune femme serait moins grave que celui d’une « jeune fille ».

    L’autre versant de la réticence à évoquer les actes des jeunes issus de l’immigration arabo-afro-musulmane, est l’excuse systématique faite aux parents, quand bien même leur progéniture mineure se comporte mal, ou traîne dans les rues à une heure avancée de la nuit, à pratiquer le feu de poubelle, le caillassage des pompiers et policiers, le rodéo routier, ou le dégoupillage des bornes d’incendie. Ces parents là sont par définition irresponsables, là où des parents de province doivent rendre compte en gendarmerie des actes délictueux de leurs gosses et en assumer les conséquences. Et la Ministre de l’éducation en rajoute, expliquant que c’est d’abord à l’école que doit s’établir le dialogue entre communautés. Elle s’est faite huer. Ne lui en déplaise, ces parents là sont aussi responsables que ceux de province, du moins, ils le devraient. Et ce n’est pas le travail de l’école de faire dialoguer les responsables mineurs de viol et leurs victimes.

    Rien ne va plus dans l’application des lois et le principe très gaulliste « un seul pays et une seule loi », est largement mis à mal, par les commentateurs, par les politiques, mais aussi par les juges qui, ce n’est plus un secret, laissent en liberté des récidivistes multiples, qui en profitent pour repasser à l’acte et faire de nouvelles victimes, ou prononcent des peines dérisoires, selon une forme totalement ethnicisée, nous l’avons déjà dit. C’est le cas fréquemment avec des gens sous OQTF non exécutées et dont les nouvelles victimes pourraient être évitées si les peines étaient correctement appliquées. Mais le dire est raciste, on le voit avec les candidats de droite qui osent demander qu’on applique les OQTF avec rigueur. La France semble être le seul pays au monde où on serait dans l’obligation de garder des délinquants et où leurs victimes qui osent se plaindre sont taxées de racisme. Oui, Courbevoie met en lumière ce qui est caché avec violence depuis des décennies, à savoir que la très grosse majorité des crimes et délits en France est imputable à une seule catégorie d’individus, bien circonscrite et que l’argument habituel : « Ils ne sont pas tous comme ça », ne peut pas permettre d’excuser ceux qui le sont. Tout se passe comme si nos concitoyens devaient accepter de payer un tribut annuel en vies humaines, sans broncher, pour que le concept totalement mensonger du « vivre ensemble » puisse perdurer avec les seuls avec qui il ne marche pas et ne marchera jamais.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

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