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  • Automobile : l’écologie à l’épreuve de la réalité

    La voiture diesel sacrifiée sur l’autel de l’écologie face à l’électrique hybride, est-elle aussi polluante que les experts veulent bien nous le dire ?

    Lorsque l’on regarde l’émission de CO2, entre un modèle essence et un autre diesel, de puissance équivalente l’avantage n’est pas au premier. On peut au préalable se poser la question du pourquoi de la surtaxe carbone pour ces modèles ? Là où cela devient plus intéressant, c’est de comparer les consommations entre les deux versions. Prenons l’exemple bien réel d’une dame qui vient de changer de véhicule. Elle est en location avec option d’achat. Elle avait un Q5 diesel de 190 CV, soit 10cv fiscaux, elle est passée au même modèle, mais hybride, à cause de la surprime de 25000 € qui devait être appliquée sur le diesel. Est-elle contente de sa nouvelle voiture ? Non, dit-elle, c’est un gouffre de consommation. Et en cherchant, on comprend pourquoi. La personne fait environ 30 000km par an. Son ancien véhicule consommait 5.1 litres au 100Km pour 1800 kg. Son Q5 hybride actuel affiche 367 cv, soit 16cv fiscaux, consomme en essence 9.4 litres au 100 km et pèse un peu plus de 2100 kg. Étant donné que pour l’essentiel de ses trajets n’utilise pas la traction électrique, elle brûle très majoritairement de l’essence. Elle rejette donc exactement la même dose de CO2 que si elle roulait avec une essence classique, qui est en termes d’émission CO2 est bien au-dessus du diesel qu’elle possédait avant. Pour parcourir ses 30 000km habituel, il lui faut 1290 litres de carburant de plus avec son nouveau véhicule. La même quantité ramenée en Diesel lui aurait permis d’effectuer 25 000 km supplémentaires, soit presque 1 an de consommation cramée pour faire plaisir à une transition écologique, qui n’a plus d’écologique que le nom.

    Outre que son budget carburant est bien plus élevé qu’avant, elle constate que les vertus de propreté de l’hybride ne sont qu’un leurre, si ce n’est pour échapper à l’amende de 25 000€. Quant à opter pour un modèle 100% électrique, dont on sait que le véritable impact écologique est catastrophique en matière de production de métaux précieux et au vu des trajets qu’elle doit faire et du temps dont elle dispose, l’autonomie est insuffisante.

    La taxe carbone apparaît encore plus infondée, ne fait que pénaliser arbitrairement des véhicules décrétés polluants, alors qu’ils le sont beaucoup moins que les autres. La vérification est simple, il suffit de comparer dans une même gamme un modèle identique dans les deux versions. Le taux d’émission CO2 est toujours plus élevé pour l’essence. Tout a été fait pour que l’électrique soit mis en avant, mais la réalité, encore une fois, rattrape ceux qui l’ont promu sans discernement et de façon autoritaire un changement d’habitude sans prendre en compte les données techniques, mais aussi les besoins et exigences des utilisateurs. L’hybride est sans doute excellent pour des trajets essentiellement urbains, mais dès qu’il s’agit de parcours plus longs, qui impliquent de rouler sur autoroute c’est une catastrophe. Il est urgent de revenir au bon sens et de laisser le choix au consommateur, sans qu’il soit forcé par une pénalité financière qui le pousse à acheter ce dont il ne veut pas, un peu comme ce fut le cas avec les vaccins, qui sans être vraiment obligatoires, l’étaient quand même selon les professions exercées… Le principe sournois d’une liberté contrôlée et dirigée est la marque de notre modèle français sous Macron. Il en use pour tout. Il est temps de changer de logiciel, le 9 juin on peut le faire, ne boudons pas ce plaisir.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • De l’exemplarité gaulliste

    Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a défrayé la chronique avec ses notes de frais qui ont atteint 50 700 euros en 2023. Déplacements, goûts de luxe pour les hôtels et les voyages en classe affaires, tout y passe, venant en plus d’un salaire déjà confortable pour des ex-directeur de BNP Paribas.

    Le Monde, qui n’est pas l’archétype du journal à scandale, a eu accès aux notes de frais du haut fonctionnaire, trouve des frais d’hôtel pour 10 510 euros pour l’année 2023, avec trente-six nuits à l’extérieur, dans des établissements de 4 ou 5 étoiles, avec donc, une moyenne de 300 euros par nuit et des pointes à 500 euros la nuit, à l’hôtel Marriott au nord de Bengalore en Inde, par exemple, ou encore dans les hôtels Sofitel de New-York et de Washington. 28 000 euros sur l’année 2023 pour les déplacements : New-York, Tokyo, Bengalore, ces trois allers-retours ont pesé lourd dans la balance, en classe affaires évidemment. On a donc un salaire annuel de 303 847 euros auxquels s’ajoutent 74 184 euros d’indemnités de logement, plus donc, les notes de frais, soit un train de vie à plus de 400 000 euros par an malgré un « encadrement » de mise dans la fonction publique.

    Les frais pour les fonctionnaires sont généralement limités à 20 euros par repas et 90 à 140 euros pour une nuit d’hôtel, en fonction des villes. Et pour les «dirigeants des autorités administratives et publiques indépendantes rattachées à Matignon», un montant maximum de 200 euros de frais d’hébergement par jour a été fixé par Jean Castex, lorsqu’il était Premier ministre. Les vols en classe affaires ne sont autorisés que sur des distances de plus de sept heures. Mais les agents de la Banque de France n’étant pas des fonctionnaires, ces règles ne s’appliquent pas. La banque de France a fait savoir que ce train de vie correspondait à celui de ses homologues européens.

    Il est évident que l’intéressé se défend de toute exagération. Le problème est que la France est endettée jusqu’au cou, que l’inflation est galopante, que les fins de mois sont difficiles pour tout le monde et qu’on assiste à un tassement sans précédent du pouvoir d’achat des classes moyennes et que l’exemplarité est censée venir d’en haut. On ne peut pas décemment, mener grand train, comme nos parlementaires qui s’augmentent régulièrement, dans un pays en voie de paupérisation. Sauf quand justement, on n’a pas de décence, ce qui semble être devenu la marque de nombre de dirigeants de ce pays, pour lesquels l’argent public semble inépuisable. Il est très loin le temps du Général De-Gaulle et de son exemplarité en forme de rigueur, de frugalité et de budget de bon père de famille pour le pays.

    Au RPF, c’est pour nous un sujet récurrent, avec un exemple qui doit venir d’en haut, en forme d’économies structurelles de fonctionnement et de personnel, une rationalisation des dépenses, une suppression des mille-feuilles administratifs, l’arrêt des recours à des sociétés privées de conseils ou de gestion des autoroutes et autres installations stratégiques comme les aéroports et les ports. Ils sont nombreux, comme François Villeroy de Galhau, à incarner une France arrogante, dépensière et intouchable devant ce que le président ose appeler les « gens qui ne sont rien ». Au RPF, nous préconisons depuis des mois un audit des finances publiques, dans la mesure où plus personne ne sait vraiment compter l’argent de la France et dire avec précision à quoi il sert. Mais on sait d’ores et déjà qu’il sert de moins en moins les intérêts des contribuables.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • La mascarade du chômage

    Juste avant les élections, revoici les « bons chiffres » du chômage, qui se serait stabilisé à 7,5 %, mais avec un creux sur les 15-24 ans qui peinent à entrer dans la vie active. En fait, à l’issue du début de l’année 2024, il accuse une légère hausse de 0,4 % de chômeurs en plus, particulièrement chez les jeunes. Mais nous avons à faire aux conditions du Bureau International du Travail, donc aux gens de plus de 15 ans, sans emploi durant une semaine de référence, disponible dans les deux semaines à venir et en démarche active de recherche d’emploi. Cependant, toutes les personnes inscrites à France-Travail ne remplissent pas forcément les critères du BIT et tous les chômeurs ne sont pas inscrits à France-Travail. Selon les calculs, on passe de 2,3/2,4, millions de chômeurs à plus de 5 millions et même plus de 6 millions, si on compte l’ensemble des catégories. Ce à quoi il faut ajouter des temps partiels, des emplois aidés, des emplois temporaires et des jeunes qui sont chez leurs parents et sortent des radars.

    En résumé les chiffres ne sont non seulement pas bons, mais ils sont même très mauvais. En même temps, on se demande bien pourquoi le pays serait en déficit d’exportation, en baisse de production industrielle et en déficit financier chronique, si tout le monde était au travail. La dernière information d’une petite hausse de 0,4 % signifie seulement que, même en trafiquant à mort les chiffres du chômage, même en utilisant les modes de calculs les plus avantageux, on ne trompe plus personne. C’est bien la catastrophe.

    Plusieurs raisons à cela. Un système de formation et de qualification en ruine. Une culture de l’assistanat qui fait qu’on ne mène plus une politique de retour à l’embauche, mais d’installation dans l’oisiveté. Un positionnement sociologique nouveau, chez certains et négatif par rapport aux notions d’effort et de travail. Des salaires de misère, avec souvent, peu de perspective d’évolution. La technique du gouvernement Attal, de réduire les conditions de l’indemnisation des chômeurs, n’est pas la bonne. Parce qu’elle fabrique de l’inemployabilité, comme aurait dit Chirac, précarise les vrais demandeurs d’emplois, les oblige à reprendre des emplois qui ne leur correspondent pas pour survivre. Par ailleurs le même gouvernement ne se préoccupe pas de mettre au travail ceux qui n’ont jamais travaillé et ne travailleront jamais. Ils sont au mieux, cantonnés à des emplois improductifs, sous payés et précaires, du type des emplois Uber et bien souvent, vivent d’allocations et de travail non déclaré. Par exemple, un très gros contingent de migrants « vendus » comme de la main d’oeuvre « bon marché », mais qui en réalité n’intéresse personne. On a vu, à d’autres époques, les recruteurs être sur les quais des ports pour préempter de solides travailleurs. Ils n’y sont plus. Et d’autres catégories de personnes recensées comme étant au chômage dans de bien plus grandes proportions que la moyenne nationale. Par exemple 41 % des Algériens vivant en France n’ont aucune activité professionnelle.

    La désindustrialisation, montre que la France produit de moins en moins de valeur ajoutée et sa position est celle d’un gâteau qui a cessé de grossir alors que le nombre de convives ne cesse d’augmenter. Nous sommes devenus un pays de bas salaires et bien sûr, si on touche tout de même plus à travailler qu’à vivre des allocations, quand on additionne les dépenses générées par la reprise d’un emploi, comme des trajets en voiture, des gardes d’enfants, la différence n’est plus si nette. Retrouver un système de formation digne de ce nom, mieux indemniser les chômeurs sincères, supprimer totalement les allocations aux étrangers arrivant pour n’accepter qu’une immigration de travail, réindustrialiser les régions, permettre l’émergence de PME et ETI à haute valeur ajoutée, sont quelques pistes envisageables.

    Mais on ne prend pas le bon chemin, notamment en alourdissant les charges et les contraintes sur le travail, par le biais de décrets à base pseudo-éclogique, comme nous l’évoquions hier dans le « Décret tertiaire », qui vont avoir pour effet de supprimer une à une toutes les petites entreprises, contraintes de cesser leur activité pour respecter des critères énergétiques impensables. Et en maintenant la médiocrité du système initial de formation, sorti de la massification et plus consacré à des questions sociales, environnementales et politiques, qu’à des acquisitions de savoirs et de savoir-faire. A terme, exactement comme pour ne plus polluer il ne faudra plus se déplacer, pour ne plus consommer d’énergie, il ne faudra plus travailler. Dans sa peine à faire campagne, la macronie nous sort un chiffre du chômage qui se voudrait « correct », mais dont tout le monde sait parfaitement qu’il ne reflète pas la réalité. Ce chômage, présenté quasiment comme l’unique réussite de Macron, ne cadre pas avec des autres chiffres et même en le trafiquant, il devient impossible de faire prendre aux Français des vessies pour des lanternes. Et la dernière marotte est le projet de vendre nos banques. Derrière la volonté afficher de redresser la France, c’est bien la mise en œuvre de tout ce qui est faisable pour la couler qui est « En Marche ».

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Décret tertiaire : la fin programmée des PME ?

    Après des reports le décret tertiaire se met en place. C’est quoi ? Un moyen de réduire les consommations d’énergie et de devenir vertueux vous diront les officiels. Une arnaque écologique en réalité, comme prétexte pour dépouiller les petits propriétaires, vous expliqueront les plus méfiants. Comment faire accepter une mesure néfaste en la présentant comme une avancée nécessaire ?

    C’est très simple. D’abord il faut assujettir le texte à un impératif écologique et poser les vertus d’une sobriété énergétique qui sans ce préalable conduit inexorablement aux catastrophes naturelles dues essentiellement et sans condition à l’homme. Oui, on ne prend pas en compte l’activité solaire, les variations d’axe de rotation de la Terre, qui sont à l’origine des changements climatiques, comme proposé par Joseph Adémar en son temps, puis démontrés par Milankovitch, qui s’appuya sur des travaux de la NASA. Non, ça on l’occulte car LE responsable c’est l’humain. Dans ce schéma et comme c’est une directive Européenne, chère Union heureusement que nous l’avons, le gouvernement en sujet obéissant, impose le décret tertiaire. Qu’est ce que c’est que cette usine à gaz ? Rien de moins qu’une disposition lancée en forme d’oukase, en bonne bolchevisation de notre société, avec pour objectif affiché de réduire la consommation énergétique des bâtiments tertiaires de 40% d’ici 2030, 50% en 2040 et 60% en 2050.

    Ça en impose dit comme ça, et surtout c’est clair. Sont concernés les propriétaires et locataires inclus dans un site ou bâtiment de 1000m² ou plus, selon certaines modalités. Le site du gouvernement parle de surface plancher, mais l’organisme chargé de vous rappeler à l’ordre si vous ne vous êtes pas identifiés sur la plateforme ad hoc s’est visiblement affranchi de cette nuance. La première question qu’on se pose est : et si on n’y arrive pas à ces économies ? Eh bien c’est très simple, pour le moment il n’y a pas de réelles mesure de coercition mais elles sont en réflexion. On sait par avance qu’on devra faire appel à une société privée missionnée pour préconiser les axes de progrès. Une embauche de gens improductif donc, qui seront en réalité des liquidateurs et dont on fera on ne sait quoi lorsqu’il n’y aura plus rien à liquider. Ce verbiage est toujours à la mode dans ce genre d’exercice, comprenez, on va obliger le propriétaire à faire des travaux de rénovation énergétique. Certains observateurs ont déjà souligné que beaucoup ne seraient pas en mesure de les réaliser, à cause de leur coût exorbitant et seraient donc contraints de vendre. On va nous rétorquer qu’il y aura des aides pour y parvenir. Une blague de plus, d’abord parce que dans un pays endetté jusqu’au cou, on ne voit pas comment on trouvera de l’argent pour soutenir cet effort, c’est un peu comme la voiture électrique, dès que les subventions disparaissent les ventes s’effondrent. On ne peut pas chercher 10 milliards à économiser d’un côté et dépenser des centaines de millions de l’autre.

    Encore qu’avec Macron, quand qu’il s’agit d’absurde et de contradictoire rien n’est impossible. Quand bien même ce serait le cas, le remboursement de cette charge supplémentaire ne pourra jamais être répercuté sur les loyers, pour ce qui concerne les locaux loués et la rentabilité en sera fortement amputée. Voilà le premier but officieux : forcer les petits propriétaires à céder leurs biens sous la pression. Souvenez-vous, « vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux ». Nous y arrivons par des chemins détournés, c’est un peu comme l’histoire de l’épargne qui servira pour rembourser la dette, les plus vindicatifs ont dit que c’étaient des fadaises car ce paramètre était déjà pris en compte par les agences de notation, ce qui est vrai, la nouveauté c’est d’annoncer officiellement qu’on ne se gênera pas pour puiser dedans puisqu’il n’y a plus d’autres solutions, moyen dévoyé pour fragiliser les citoyens et leur enlever la sécurité financière. Ici c’est la même chose, rester propriétaire est pour cette caste insupportable, ils ont donc trouvé l’excuse écologique pour forcer les ventes. Quand bien même ces travaux seront réalisés, l’objectif de réduction peut-il être atteint ? Rien n’est moins certain. Prenons un exemple simple : un local salon de thé, restauration rapide. Le chauffage est déjà une clim réversible. Que faudra-t-il à cet exploitant pour diminuer sa facture ? Éclairer moins, ce ne sont pas quelques ampoules en moins qui suffiront.Chauffer moins, ce sont les clients qui ne viendront plus. Quant à son activité proprement dite, pour réduire de plus de la moitié sa consommation, à part n’ouvrir que deux jours dans la semaine, ça va devenir compliqué. Des compensations ou paramètres seront-ils mis en place pour tenir compte de ces contraintes ? Si tel est le cas on ne voit pas bien le but de l’opération, car une fois que le chauffage est coupé et le local plus éclairé, si on ne touche pas directement à l’outil de production la baisse drastique envisagée est un leurre. Si en revanche on s’attaque à tout ce qui consomme alors les activités sont en danger. Décréter que la consommation DOIT baisser de 40/50/60%, c’est à terme condamner des patrons à, soit travailler beaucoup moins, ce qui n’est bon ni pour la croissance vecteur d’emplois, ni pour le niveau de vie de l’exploitant, soit fermer définitivement. Mais souvenez-vous également que les PMI et PME sont considérées par les maîtres de Davos comme des entités à abattre.

    Second objectif caché. On va dire que tout cela n’est que spéculation fantaisiste, qu’il ne sert à rien de s’inquiéter et que des solutions seront trouvées. Oui, bien entendu, mais lesquelles ? Il y a un moment où, pour réduire aussi drastiquement sa consommation énergétique, il n’y a qu’en jouant sur les heures et les quantités de travail. Faire des économies d’énergie tout le monde est d’accord mais elles doivent être réalistes, et surtout ne pas compromettre l’activité économique du pays. Ce type de décret est totalement néfaste et en droite ligne des talibans écologistes qui aimeraient que nous revenions à l’âge de pierre, tout en voulant faire la guerre à la Russie. On ne gouverne pas sur des injonctions aussi stupides qui n’auront qu’un résultat équivalent à celui des sanctions contre Poutine, sanctions dont se gaussaient la presse subventionnée et les membres du gouvernement. Les réalistes annonçaient la stupidité de ces mesures, la réalité leur a donné raison. Il est à craindre que ce soit la même chose pour ce sujet. Quand bien même l’ensemble des activités parviendrait à réaliser ces économies, pensez-vous que le manque à gagner d’EDF ne sera pas répercuté sur le prix ? L’absurde ne l’est pas tant que cela si on s’amuse à regarder plus loin les buts inavoués qui se dissimulent derrière chaque décision prise. Le vrai développement économique, celui que nous entendons au RPF, voudrait que l’on puisse justement consommer plus et moins cher, une énergie abondante et propre.

    Forcer les consommateurs est déjà en soi la marque d’une aberration, rien de bon n’a jamais été fait sous ce principe. Ce décret est à abolir au plus vite si l’on veut préserver une activité économique digne de ce nom, pour cela il faut se dresser contre l’UE. Une énergie coûteuse ou contrôlée drastiquement conduit à l’effondrement, ou à l’exode des entreprises. Ceux qui ne pourront pas partir, fermeront… L’écologie n’est qu’un prétexte qui mène à la paupérisation et au déclassement, tout en favorisant quelques lobbies dans un contexte où l’intérêt général est oublié, pire violé, au profit de quelques gros acteurs privés transnationaux. Toute cette mascarade doit cesser. Le 9 juin disons-le clairement en votant contre ces européistes convaincus destructeurs de richesses et de liberté.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • Il ne leur reste que l’épouvantail

    L’angoisse est partout dans les rangs de la macronie bien-pensante habituée à diriger les opinions, à expliquer pour qui voter et sauver ainsi les sacro-saintes valeurs d’une République aujourd’hui défigurée par leur faute. La France est en état de chaos quotidien, du fait de son extrême violence exprimée quotidiennement, mais le pire danger serait l’arrivée au pouvoir de ce que l’auto-décrété camp du bien appelle l’extrême droite. Ainsi, le journal Libération propose une tribune couverte par les aficionados de la macronie, où cinquante organisations syndicales, ONG, et autres directeurs de consciences, gavés de subventions publiques, interviennent pour sommer les citoyens de ne pas exprimer leur colère en votant à l’extrême droite, c’est-à-dire RN. Les clichés sont toujours les mêmes pour dénoncer un parti qui représenterait le mal et le désordre. Cette fois ces caciques représentants du bien semblent embarrassés pour étayer leurs propos et trouver de sérieux arguments à cette ire populaire qui va se manifester par un vote sanction, vraisemblablement en faveur du RN, ou par le boycott de la candidate macroniste.

    Presque timidement, ils osent venir nous dire que si on est en colère, il ne faudrait tout de même pas voter pour n’importe qui. On se pincerait presque devant le culot de ces engeances hautaines et méprisantes. Si nous en sommes là c’est justement parce que ce journal, entre autres, a appelé à voter Macron dans une une sans équivoque. Le bilan sociétal économique et politique est donc en partie de sa responsabilité. Ils ont tout fait pour que Macron accède au pouvoir et pour l’y maintenir. Et face à la déculottée qui arrive, ils souhaiteraient nous faire avaler leur éternelle soupe insipide sur le chaos à venir ? La réalité est plus simple, plus brutale, les Français sont contre l’immigration massive, ils en ont ras le bol des coups de couteau devenus quotidiens et que cette presse voudrait bien banaliser. Pire, ils constatent que le déficit abyssal qui met la France en faillite est du fait de cette clique pour qui il faudrait une énième fois et dans un esprit qui n’est même plus du sacrifice, mais ressemblerait à une forme de vénération hypnotique de son bourreau, élire à nouveau ?! Sont-ils foncièrement idiots, ou l’aveuglement idéologique dont ils sont patinés les empêcherait-il de comprendre dans quel bourbier nous sommes par la faute de ceux qu’ils soutiennent ?

    Tant que le bilan tenait à peu près la route ou pouvait être falsifié facilement, les imprécations en forme d’injonctions pouvaient faire illusion, mais depuis, les résultats sont là, nets et sans appel. Comment ne pas être en colère quand la sécurité n’est plus assurée, face à l’inflation et le chômage qui explosent, quand les déficits de la balance commerciale et celui du budget réduisent à néant l’avenir sur des générations et obligent à penser à se servir de nos épargnes pour éponger leurs dettes, conclusions d’inconséquentes décisions qui sont de leur responsabilité. L’article ne manque pas d’audace voire d’impudence. Ils n’ont pas honte d’évoquer les méfaits d’un repli en cas de victoire du RN, parlent d’isolement, eux qui ont vanté les vertus du confinement, qui ne se sont jamais insurgés contre la suspension des soignants, eux qui évitent d’aborder les effets secondaires terrifiants des vaccins, qui passent sous silence la surmortalité bien supérieure à l’épisode COVID. Comment oser certifier qu’avec le RN se serait pire ?

    Cette chanson nous l’avons déjà entendu et elle a été benoîtement appliquée pour le résultat accablant que nous constatons tous. Il va falloir trouver autre chose pour convaincre la majorité des électeurs que malgré tout, avec Macron ou ses affidés ce sera toujours mieux, ou moins pire ? Nous sommes régulièrement amenés au bord de la guerre par des discours sans retenue, dénués de bon sens, qui nous ont valu un déclassement diplomatique sans précédent. Face à leurs vœux et prières, il y a cette réalité qu’ils refusent d’admettre et qui les rend absurdes, nus devant ce qu’ils ne peuvent contrer qu’en jouant sur un émotionnel qu’ils ne maîtrisent plus.

    Les Français ne sont plus touchés par une quelconque peur d’un RN en tête des intentions de vote, mais bien par les assassinats ou tentatives, qui se succèdent, selon une courbe exponentielle. Ils sont exaspérés d’être menacés aussi bien dans la rue que par les lois liberticides qui ne cessent de faire reculer la liberté d’expression, ou les normes toujours plus contraignantes. Ils sont excédés de voir comment est rendue la justice, y compris lorsqu’il s’agit de sanctionner des lois anticonstitutionnelles que le complice Fabius s’empresse de valider. Même Balladur n’en peut plus de cette supercherie. N’en déplaise à ces donneurs de leçons, la colère devrait s’exprimer et punir des années de mensonges. Il y en a assez de ces prédicateurs qui n’ont d’autres volontés que de maintenir coûte que coûte au pouvoir cette caste si généreuse avec la presse, les syndicats, certaines ONG. Ils ont tellement peur de perdre leurs privilèges et aides, que plusieurs ont élaboré des cours à leurs adhérents pour avoir un argumentaire anti RN. Pathétique, un vrai programme ne serait-il pas une arme bien plus efficace pour attirer les électeurs ? Ils en sont incapables puisque leurs recettes sont exactement celles qui sont à l’origine de la situation catastrophique dans laquelle nous sommes. Il ne leur reste que l’insulte, le dénigrement, mais ça ne marche plus. Il va falloir qu’ils s’y fassent, la roue semble vouloir tourner sans eux. Le 9 juin prochain doit être celui du désaveu.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • Mohamed Amra ou le principe de réalité

    Le RPF présente ses sincères condoléances aux familles et souhaite que les blessés qui sont en urgence absolue, se rétablissent dans les plus brefs délais.

    Qui est Mohamed Amra ? La réponse est dans la question. Reste à savoir ce que vont trouver l’extrême gauche et la macronie pour victimiser Mohamed Amra, aux dépens des trois français tués par la partie, devenue française par le sol, de cette même immigration, quasiment toujours à la manoeuvre ? Ces meurtres viennent contredire, comme toujours, la candidate Renaissance, Valérie Hayer, qui expliquait encore, il y a quelques jours, l’air candide, qu’elle ne « voyait » pas de lien entre immigration et délinquance. Après les dizaines d’attentats, les meurtres quotidiens, les coups de couteau, les rodéos urbains, les décapitations de professeurs et cette « libération » sanglante… elle ne le voit toujours pas ? Notre gouvernement et son Garde des Sceaux accordent des moyens démesurés de police et de gendarmerie, avec hélicoptère et autres, pour protéger la flamme olympique, ou pourchasser un sportif qui brave le confinement, mais pour transférer un homme du grand banditisme, c’est le service minimum. Combien de territoires perdus, combien de morts, avant que le gouvernement ne voie et ne comprenne ce que les Français comprennent depuis longtemps ? Il devrait s’avérer que les gardiens chargés du transfert ont été abattu de sang-froid, alors qu’il n’avait pas leur arme à la main.

    C’est bien cette délinquance là, ethnique, ciblée, qui met le pays à feu et à sang, qui oblige tout le monde à être sur un qui-vive permanent, qui génère des coûts exorbitants en matériel et personnel de sécurité, en reconstruction, en prévention, sans compter les dégâts psychosociaux sur l’ensemble de la population, par une contre-société parasitaire dont on peine à définir à la fois le volume et les contours. La voilà aujourd’hui totalement décomplexée, n’hésitant plus à tirer de sang froid sur des hommes aux mains levées, sachant qu’elle ne risque pas grand-chose, entre les verdicts éternellement cléments et les peines appliquées à minima. Alors même que de malheureux points de permis de conduire sont retirés avec une efficacité totale, pour des broutilles, à des automobilistes qui roulent pour leur travail. Le tout selon un système de poids et mesures alambiqué, toujours en défaveur des populations laborieuses et au bénéfice des voyous.

    Les auteurs de ce coup de force étaient parfaitement renseignés, connaissaient horaires et itinéraires. Il faut se poser la question de leurs sources. Et parfaitement armés et organisés. Il faut se poser la question de leurs approvisionnements également. La France de Macron est devenue un authentique coupe gorge, où tout peut arriver à n’importe qui, à tout moment, de jour ou de nuit, sans que nos forces de police n’aient les prérogatives et les personnels nécessaires pour remplir la mission régalienne qui est la leur : protéger la population. Il faut que cela change.

    Le R.P.F

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  • Santé : une politique de liquidation générale ?

    La dépense hospitalière globale en France, c’est environ 100 milliards d’euros par an, avec 80 milliards pour le public et 18 milliards pour les cliniques. Si ces établissements privés venaient à disparaître, pour passer à un système 100 % public, il faudrait, selon des estimations, dépenser 4 à 5 milliards d’euros de plus par an. Ces les cliniques privées, comme les hôpitaux publics, sont dans le rouge, mais ne bénéficient pas de la garantie de leurs dettes par l’Etat. La proportion des établissements privés en déficit augmente, pour atteindre 40 % aujourd’hui, soit une augmentation de plus de 50 % par rapport à 2021. En cause, une forte inflation n’a pas été compensée par des augmentations de tarifs. Ces cliniques devraient bénéficier de seulement 0,4 % de leur grille tarifaire en 2024, contre 4,4 % pour les hôpitaux publics. Et l’hôpital public a récupéré, à lui seul, les 470 millions d’euros de la sous-exécution de la Sécurité sociale en 2023.

    Pourtant, on peut prendre des exemples précis avec une prothèse de genou : le tarif payé à un hôpital public par l’Assurance maladie est de 6 250 euros, contre 4 796 euros pour clinique privée. Idem pour une prothèse de hanche : 7 400 euros versus 6 035 euros. Cela donne une approche du deux poids, deux mesures de la part de l’Etat, alors que la Fédération hospitalière privée a chiffré que ses établissements assurent 35 % de l’activité hospitalière totale, avec 18 % des crédits alloués. Et au ministère de la Santé, on s’imagine que moins de cliniques privées ferait plus d’argent pour les hôpitaux publics. Alors que ces établissements privés assurent les mêmes missions que le public pour moins cher. On est là dans une stricte causalité de gestion, plutôt que dans un affrontement purement médical.

    On ne comprend donc pas cette volonté de l’Etat de liquider les cliniques privées, alors qu’elles permettent de réaliser une part non négligeable des soins, pour moins cher et que s’en passer se traduirait par une dépense de santé supplémentaire. Ou on ne comprend que trop, quand on sait que dorénavant, des personnes meurent des les couloirs des urgences des hôpitaux publics et que 18 millions de Français n’ont plus de médecin traitant. On finit par se demander si la volonté n’est pas de liquider à la fois le public et le privé, dans une espèce de subterfuge administratif qui finit par étrangler l’ensemble du système de santé, public comme privé.

    Pendant la crise du Covid, alors même que les chaînes de télévision faisaient applaudir chaque soir des soignants, passaient en boucle des images des personnels publics débordés, les cliniques privées étaient vides pour cause de confinement, des milliers de personnes sont mortes faute d’accès correct aux soins, le nombre de lits dans le public a continué de décroître et des soignants ont été licenciés faute d’une vaccination qui était inutile car elle n’empêchait pas la contamination, ce que les autorités savaient parfaitement. D’ailleurs, curieusement, Astra-Zeneca et Sanofi viennent de renoncer à commercialiser leur vaccin anti-covid, on se demande bien pourquoi, si le produit est aussi bon que les autorités nous l’ont faire croire pendant deux ans. Au final, on a du mal à suivre la politique de santé et si on essaie de la suivre, on ne saisit pas un objectif d’amélioration, mais au contraire, une logique de liquidation. Si on ajoute, la pénurie de personnel, la difficulté de recrutement, la pénurie de médicament, les défaillances de pharmacies en série et la volonté par la loi, d’en finir le plus vite possible avec les personnes âgées, il y a de quoi se gratter la tête sur les intentions réelles de cet Etat en matière de soin de la population française. Là comme ailleurs, pour l’école, la justice, la Police, des audits sévères sont à réaliser avec en arrière plan, cette réalité que les prélèvements n’ont jamais été aussi importants, pour des services publics qui fondent comme neige au soleil. Et le contribuable en revenant toujours à la même conclusion : où passe notre argent ?

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  • Dix années de galère économique

    On nous avait annoncé en 2017 une Start-Up Nation à grands renforts de NovLangue, images « disruptives » et jeunisme assumé. Notre Économie est, dix ans plus tard, une machine épuisée dont les moteurs se grippent, un à un, derrière un décorum communicationnel en trompe-l’œil, particulièrement au moment de la tenue du sommet des investisseurs, Choose à Versailles, au cours duquel l’État a coutume d’annoncer la création de milliers d’emplois grâce à des investissements étrangers, sans jamais rendre de compte sur la réalité de ces annonces.

    La productivité est revenue au niveau de 2005, après un effondrement continue depuis 2019. il n’y a aucun mystère, notre « Mozart de la Finance, de l’économie et de l’État tout court » a induit le remplacement d’une économie industrielle composée d’usines, de métiers, réalisant des produits manufacturés complexes requérant formation, investissement et savoirs, par une économie de services. Ces « Jobs 2.0 » version Macron, sont souvent dénués de valeur ajoutée intrinsèque : Chauffeurs Uber, Uber Eats, livreurs etc. S’en suit un affichage de baisse du taux de chômage via des emplois déclassés et moins productifs, c’est à dire produisant une valeur mesurée moindre par unité de temps travaillée sur un an. Quelques centaines d’Euros par mois de chiffre d’affaire pour des « services » et voilà comment notre PIB par habitant baisse depuis depuis 7 ans. Bien sûr, tout le monde a redécouvert les vertus de l’industrialisation, depuis l’incendie de Notre-Dame, après lequel Philippe s’est mis à faire l’apologie des métiers de l’artisanat et ensuite, après les chocs combinés de la guerre en Ukraine et du Covid… mais il est bien tard.

    Les efforts très médiatisés de notre Mozart de l’économie, pour attirer les investissements étrangers ont donc leur célébration annuelle, à Versailles. Cette année, Microsoft et Amazon annoncent des implantations de Data Centers pour l’un et davantage de centres logistiques… Là encore, cherchez l’erreur : point d’usine d’assemblage de véhicules, d’ordinateurs ou semi-conducteurs, qui créeraient des emplois en nombre et à forte valeur ajoutée. L’un profitera de l’électricité verte la moins chère du monde, grâce à EDF et nos centrales nucléaires, l’autre d’une démographie encore en croissance, chose si rare en Europe. Si tant est que la nouvelle « démographie » puisse constituer une main d’œuvre fiable et d’un bon niveau. On sait qu’entre temps, le niveau scolaire a entamé une dégringolade sans fin. Le bilan de ces évènements n’est jamais fait et on ne sait en aucune manière ce qu’il ressortira de ces annonces, magnifiées par la presse.

    La dette publique est passée à plus de 3200 milliards d’euros, augmentant de 1000 milliards en 7 ans, dont certes 250 milliards dus au Covid et son « Quoiqu’il en coûte dont on ne sort décidément pas indemnes et dont la mise en place était très discutable, y compris au moment des faits. Macron et son bras droit Le Maire réalisent l’exploit de la continuité dans l’échec. Rappelons-nous qu’ils nous promettaient « aucun risque d’inflation » en novembre 2021. Peut-être leurs abonnements au Financial-Time avaient-ils été résiliés à leur insu ? Certes la dette coûte de plus en plus cher, car la charge des intérêts augmente avec les taux… mais nous aurions au moins espéré quelques réformes, simplifications ou baisse du train de vie de l’État. Au contraire, la France a vu son nombre de fonctionnaires continuer d’augmenter, quand dans le même temps, tous les services régaliens, Santé, Sécurité, École, s’effondraient. La réalité est que ces gens, vissés sous les lambris du 8ème arrondissement, manquent de charisme et d’exemplarité. L’état « Profond » ne les suit pas et l’entropie étatique continue silencieusement sa marche bureaucratique quasiment soviétique. Ajoutons les nouveaux freins à nos fleurons fondamentaux : EDF, SNCF, RATP, Instruction Publique, qui subissent chantages à la grève et nos facultés, perpétuellement occupées par des idéologues hystériques, sans la moindre autorité de l’État, qui disperse l’argent public aux quatre vents.

    Le déficit du commerce extérieur a battu un record absolu pour un pays européen, avec 250 milliards d’Euros. La chute est continue depuis sept ans et ce n’est pas la destruction des savoir-faire qui va nous faire remonter la pente. Tout est mû par l’idéologie qui, par exemple, veut imposer, à grand renfort de primes d’état, la voiture électrique, exemple emblématique, qui nous vaut bien plus d’importations que d’exportations. Il en va de même pour les panneaux solaires, les éoliennes, l’électroménager, quasiment disparu de France et dernièrement, l’agriculture ukrainienne.

    Enfin, l’effondrement stratégique, avec les atermoiements autour du sauvetage éventuel d’Atos, qui ne sont qu’un énième avatar de l’incompétence désespérante de le Maire et de son patron. Dépourvus de vision, sans culture ni pratique industrielle, les thuriféraires de la Start-Up Nation courent après les géants de la Tech US et autres leaders mondiaux pour attraper des miettes, quand l’exemple Gaullien était là et ne demandait qu’à être poursuivi… il serait bien improbable que ceux qui ont causé ces malheurs, soient capables d’y apporter la moindre solution.

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  • Allo ?! C’est la panique, il me faut un débat

    La panique du camp présidentiel est palpable, à moins d’un mois des élections européennes. Macron qui annonçait régulièrement qu’il allait envoyer des soldats français en Ukraine, histoire d’apparaître comme un chef de guerre et de rassembler, semble avoir compris que personne dans ce pays, à part lui et quelques « consultants », sans doute rémunérés pour donner du corps aux analyses présidentielles, n’avait envie d’aller mourir sur un front russe. Même Ménard, l’air sentencieux, appelait les jeunes de ce pays à accepter d’aller mourir en Ukraine, pour défendre nos « valeurs européennes ». Lesquelles ? Celles, bien visibles, en action au concours de l’Eurovision, dégenrées, dégénérées, sataniques ? Non, les valeurs européennes, ça ne prend pas. Macron change alors de discours, peine décidément à se placer comme président, au dessus des partis et veut absolument participer à la campagne de Hayer, qu’il ne cesse pourtant de couler, comme si elle n’y arrivait pas assez bien toute seule.

    Le voilà qui explique maintenant doctement qu’il espère de tout son cœur, qu’il n’aura pas besoin d’envoyer des soldats en Ukraine. Il aurait un cœur ? Virage à 180° donc, pour celui qui a enfin compris que Valérie Hayer ne peut pas présenter « son » Europe comme une garantie de paix, si son patron président envoie nos jeunes à la guerre. Il aura mis le temps. Il apparaît ainsi à nouveau, comme une girouette opportuniste, avec un œil en permanence sur les sondages, histoire de changer de version pour tenter d’inverser une tendance. Mais Hayer, jamais à court de mauvaise foi, en rajoute. Elle ne voit pas de lien entre immigration et délinquance, explique-t-elle l’air docte à la télévision, entre les pluies de coups de couteaux, les averses de viols, les orages de refus d’obtempérer et les giboulées d’agressions de force de l’ordre, le tout par des « individus », des « jeunes », tous issus des « quartiers » ou d’origine étrangère, dont les patronymes sont tus à dessein. Allons donc, un prof ou un ingénieur quinquagénaire, solvable, gaulois, foncerait nuitamment sur des policiers avec une voiture volée, on aurait immédiatement sa tête à la télévision, avec son nom, son âge, son CV et un commentaire du genre « on ne sait pas ce qui a bien pu prendre à ce citoyen d’apparence rangée pour commettre un tel acte ».

    Mais Valérie Hayer ne voit pas toutes ces réalités qui crèvent pourtant les yeux. La seule qu’elle voit est sa courbe de descente dans les intentions de votes, au profit de Bardella, qui caracole en tête et qui aurait intérêt à ne pas en rajouter, Valérie travaille pour lui. L’argument éculé du « attention à l’extrême droite, ce sont les méchants » ne prend plus, ou ne suffit plus et comme elle n’a rien d’autre, c’est la débandade. Heureusement la Macronie peut sans doute appeler quelques amis et faire programmer un débat télévisé entre Attal et Bardella le 23 mai prochain. Attal pourtant n’est pas censé faire campagne, mais on doit espérer en haut lieu qu’il ne se fera pas ridiculiser, comme Hayer, lors de sa dernière rencontre avec le jeune premier du RN. Et pour faire bonne mesure, le donné troisième, Glucksmann, est exclu du débat.

    Résumons nous. L’Élysée qui n’est pas censé faire campagne, trouve sans doute que Hayer ne tient pas la route. On envoie donc Attal au charbon, qui normalement ne doit pas faire campagne, pour la remplacer, face à Bardella qui ne peut refuser sans passer pour un pleutre. On exclut Glucksmann, histoire de l’invisibiliser car il talonne Hayer de trop près… le tout sur le service public. On sait depuis un moment qu’on n’est plus tout à fait en démocratie, mais ça se vérifie tous les jours. Bardella est à 32 %, Hayer à 17% et Glucksmann à 14 %. Pas sûr qu’en envoyant Attal, plus vraiment populaire et en effectuant une manœuvre de campagne totalement anti-démocratique, ça contribue à faire remonter un président qui coule sa candidate chaque fois qu’il ouvre la bouche, mais qui tient tout de même à parler.

    Tout ça par Caroline Roux, grande habituée du camp présidentiel, qui ne s’est jamais cachée d’être “impressionnée” par Emmanuel Macron. Si ce n’est pas un coup monté de la dernière chance, ça y ressemble fortement.

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  • Ukraine : l’aide militaire passée aux bandits

    Ce qu’on soupçonnait depuis un moment se vérifie, à savoir que l’aide à l’Ukraine a tout d’un transfert mafieux, d’argent public, d’armes et de munitions des armées régulières. Pour l’argent on savait qu’une partie, on parle de 15 à 20 milliards, a été détournée, au profit d’on ne sait qui mais des observateurs avaient noté de jeunes ukrainiens de « bonnes familles » menant grand train sur la Côte d’Azur. Noté aussi que la fortune personnelle du président avait augmenté. Pour les armes livrées, notamment des petits calibres, estampillés des sceaux des pays donateurs, on soupçonne des connexions avec le djihad islamique, mais aussi avec la voyoucratie du sud de la France et Xavier Raufer, le célèbre criminologue, de faire remarquer : «A Marseille, on a retrouvé du calibre 5,56. C’est du calibre OTAN»: les armes livrées à l’Ukraine arrivent en France.

    Il y a eu en effet, les deux ou trois premières fusillades, où on a retrouvé par terre des étuis de 5,56. «Avant c’était du 7,62, c’est à dire le calibre des Kalashnikov, c’est à dire calibre «pacte de Varsovie». Là, c’est le calibre OTAN », précise-t-il. Et de compléter qu’il n’y avait pas de doute quant à sa provenance, puisque ce calibre n’est «pas en Afrique ni en Libye». Mais les autorités finlandaises avaient déjà alerté depuis quelques mois depuis des mois sur le fait que des armes expédiées à l’Ukraine se soient retrouvées aux mains de groupes criminels, en Suède, au Danemark et aux Pays-Bas. Groupes criminels qui sont les mêmes que ceux du sud de la France, pas des autochtones évidemment. Et la dernière piste semble être une ramification de la livraison de ces armes américaines livrées à l’Ukraine, en direction de l’Iran, ce qui serait un comble.

    Il est donc désormais possible que des représentants de nos forces de l’ordre se fassent tuer en opération par des armes et des munitions issues de leur propre armée. Zélensky n’est donc pas un partenaire fiable, au mieux il ne maîtrise pas les flux d’aides financières et logistiques, au pire il y participe, l’histoire le dira. Nos seulement l’argent et les armes sont détournés, mais leur circulation semble se réaliser sans trop d’entrave et il serait instructif de savoir comment des cargaisons d’armes légères, avec leurs munitions, arrivent à faire le trajet entre l’Ukraine et la Côte d’Azur, en rappelant que l’Ukraine n’étant pas dans l’Europe, il y a normalement un contrôle à la frontière européenne. Ou alors, les armes sont détournées durant leur trajet en direction de l’Ukraine, ce qui serait tout aussi grave.

    Cette guerre, comme toutes les guerres d’ailleurs, est une pétaudière, et il serait tant que cela s’arrête. Avec les armes arrivées dans les mains de groupes mafieux dans plusieurs pays de l’Union, on va vers une déstabilisation de toute l’Europe, ce qui pourrait même est un objectif inavoué. Au RPF, nous avons privilégié, dès le début, la solution diplomatique qui était parfaitement à portée de main avant le début des hostilités. Il fallait refaire le point sur les accords de Minsk, demander des explications sur la présence incompréhensible de bases américaines en Ukraine, revoir le sort des populations du Donbass, ce qui était parfaitement possible… à condition d’en avoir envie. Mais non, les parlements n’ont pas été consultés, les affaires se décident en commission européenne, avec Ursula Von-der-Leyen à la manœuvre, relayée en France, par Macron qui déshabille finances et armée, sans vote, sans consultation et une opposition… qui ne dit strictement rien.

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