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  • Oui, l’État français est obèse

    La question de l’État obèse revient en permanence dans la campagne électorale et au RPF, nous dénonçons également ce gouffre financier du fonctionnement de l’État, guichet social impensable qui dispense des aides sans plus de contrôle que cela, avec une fraude massive et de l’argent qui part même à l’étranger. Nous avons déjà, entre autres, souligné le scandale des retraités centenaires algériens, qui continuent, une fois morts à toucher des pensions au Maghreb, alors que plus des deux tiers d’entre eux sont introuvables, l’expérience avait été menée sur un échantillon représentatif. En France métropolitaine, le train de vie de l’État est également ahurissant, avec les régions, créées voici quelques décennies, remaniées plus récemment à grands frais avec au final, un coût global plus élevé que celui des anciennes régions. Avec des systèmes informatiques de gestion qui n’étaient pas forcément les mêmes, des postes politiques qui sont renouvelés à chaque alternance et un total de 1781 élus, tous défrayés, avec logements, voitures de fonction et chauffeurs. Cette fonction publique territoriale représente 1,94 million d’agents, soit 34 % de l’emploi public, dont 71 % dans les régions, départements et communes. On peut ajouter un préfet de région, qui lui, est un fonctionnaire d’État, toutes ses équipes et tous les locaux attenants, chauffés, entretenus. Sans parler du train du vie et de l’utilité des sénateurs et de tout leur cortège d’avantages. Au final, la France est l’un des états les plus imposés du monde, pour des services publics de plus en plus restreints.

    A quoi servent ces régions dont on se passait largement avant leur création dans les années 80 ? Création des régions en 1982, élargissement en 2016, pour les amener à la taille des länders allemands et au final, quelle utilité, puisqu’il était possible de s’en passer avant et que les coopérations départementales avaient toujours permis les aménagements du territoire mettant en jeu plusieurs départements : autoroutes, aéroports, voies navigables, lycées et facultés. Ces régions sont l’un des sept niveaux de décision en France : impensable. Sur le même modèle, nous avons les Agences Régionales de Santé, machins administratifs qui ont pour effet d’éloigner les décisions hospitalières les malades, de déshumaniser la médecine et de créer une couche supplémentaire de fonctionnaires.

    Tout cela date d’avant Macron, mais le champion du gouvernement « restreint » et de la « start-up-nation », a continué à embaucher des fonctionnaires. Il est le recordman du nombre de Ministres, de secrétaires d’État, le recordman du budget de fonctionnement de l’Elysée, le recordman du coût d’un conjoint de président, le recordman des voyages à l’étranger, il a explosé tous les budgets. Les Ministres exercent en France avec des trains de vie dignes d’un régime royal, bien au-dessus de ce que peuvent coûter leurs équivalents des pays du nord de l’Europe. L’État macroniste est également le champion toutes catégories du recours aux cabinets de conseil, le champion des transferts d’argent massifs depuis le contribuable jusque vers des intérêts privés. Champion aussi des « commissions », des « comités », des « conseils », dont le travail n’est pas toujours bien identifiable et qui servent à recaser des amis, virés des ministères, ou ayant perdu aux élections.

    Au RPF, les premiers, nous avons demandé un audit sévère des finances publiques devenues tellement opaques que même le Ministère du budget ne saurait dire exactement où passe l’argent des impôts. Le Rassemblement National en campagne, a repris cette idée d’audit global et nous nous en félicitons. Cela doit être fait par les services de l’État, service par service, centralisé et analysé. Ce budget national est à l’évidence un panier avec de nombreux trous d’où s’échappent des sommes astronomiques. Nous demandons que soit rationalisé ce mille-feuilles décisionnel totalement inefficace, on l’a vu récemment avec l’autoroute A13, sur laquelle la coordination entre plusieurs chantiers n’a pas été assurée par les services compétents, aboutissant à des télescopages qui entraînent l’effondrement de la chaussée…

    Au RPF, afin de redynamiser de grandes villes de province, de désengorger Paris et de répartir plus équitablement l’activité de l’État, nous préconisons la décentralisation de services de l’État qui n’ont aucune raison de rester tous à Paris alors que le travail à distance est désormais possible, le tout avec la création d’un réseau national de d’autoroutes informatiques à haut débit. Entre autres. Nous préconisons également une simplification fiscale qui rendrait les impôts plus faciles à prélever et à gérer, avec bien moins de personnel. Ce président, qui après une déculottée électorale, promet de moins dépenser en fonctionnement, est en réalité le champion de la dépense et du gaspillage. Il a certes hérité d’une situation ubuesque en matière administrative, mais il n’a fait que rendre la situation pire que ce qu’elle était. Il y a effectivement un très gros travail de réforme à mener.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • La gauche annonce déjà qu’elle refusera le verdict des urnes

    La situation est-elle seulement grave ou déjà désespérée ? Il est maintenant admis, si l’on en doutait, que la gauche refusera le résultat des élections au soir du 7 juillet, sauf à ce qu’elle gagne. L’invective s’est renforcée, on l’a vu en la personne d’Aubry, qui apparaît sur une vidéo, dansant comme une possédée en insultant le RN, et ses électeurs. Le seul argument, repris aussi par la macronie, c’est d’affirmer qu’avec le RN sera… et de déballer le bilan de 7 ans de pouvoir macroniste, à savoir : faillites records, prix de l’énergie qui explose, dette pharaonique, comptes éventuellement truqués, insécurité galopante et de prétendre que ce sera là le résultat de l’alliance de droite RN/LR, si d’aventure elle gouvernait. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’il est chiffrable immédiatement puisque déjà en vogue grâce à Macron et ses brillants ministres. Dans le même temps nous avons tous ces artistes, personnalités, qui y vont de leur soutien face à la menace de cette extrême qui devrait, selon leurs prévisions, faire pire que ce que nous vivons en ce moment. Et de nous gratifier de cette litanie de poncifs sur les dangers présumés et toutes ces reculades sociales, ces lois liberticides, que nous ne manquerions pas de connaître. Que ne se sont-ils pas manifestés lorsque RT et Rumble ont été interdits de diffusion en France et uniquement en France, c’était là l’occasion pour ces défenseurs de la pluralité, de se faire entendre. Ils sont restés muets.

    Mais quand il s’agit d’insulter les électeurs RN, là on en trouve beaucoup plus. Dernière en date, Marianne James, qui n’a pas hésité à les qualifier d’imbéciles, de bas de plafond, injuriant donc une partie de ce public qui lui permet de vivre confortablement. Les artistes n’avaient pas hésité déjà, à traiter d’assassins tous ceux qui ne voulaient pas se faire vacciner. Si on comprend bien, à part penser et agir comme ils l’autorisent, tout le reste est interdit. Comme représentants de la tolérance et de la liberté on a trouvé mieux. Seul Fabrice Lucchini a eu l’élégance et le bon sens de dire que « Les artistes doivent respecter un droit de réserve et de non-obscénité, parce qu’ils ne vivent pas les problèmes des gens ». Se servir de sa notoriété pour influencer un vote peut souvent s’avérer périlleux, on se souvient de Faudel, disparu pour avoir soutenu Sarkozy. Afficher un soutien à un homme politique pourquoi pas, mais insulter des électeurs… Et tous ces donneurs de leçons de s’appuyer sur l’histoire pour se donner du poids et de dire, « l’extrême droite on a déjà essayé avec Pétain ! ». Faux, les ministres de cette période étaient tous de gauche ! Mais bien entendu c’est l’extrême droite qui est désignée comme coupable de la collaboration, alors que c’est Laval l’instigateur et il était socialiste. Étrange amnésie, qui souligne soit la méconnaissance historique, soit la pure malhonnêteté. Mais la gauche sait forcément ce qu’elle dit quand elle parle de fascisme, puisque tout son narratif, c’est Mitterrand qui l’a insufflé, l’homme décoré de l’ordre de la Francisque en 1943 : mieux placé, on ne peut pas faire.

    Que dire de la patronne de la CGT qui annonce déjà qu’elle souhaite voir les fonctionnaires désobéir si le RN vient au pouvoir et de parler encore de Vichy. C’est pratique cette période pour y trouver des excuses à ce qui n’est rien d’autre pour le moment, qu’un mouvement séditieux. D’abord tous ne sont certainement pas de son obédience, et surtout le devoir de désobéissance existe bien, mais dans un cadre bien précis, à savoir que l’ordre soit manifestement illégal, non qu’il ne convienne pas aux désirs de cette gauche bien-pensante. Il y a une nuance tout de même. Dans un cas le fonctionnaire est protégé par la loi, dans celui désiré par la CGT, il ne le sera pas. D’ailleurs, qu’a fait ce syndicat pour défendre les soignants suspendus et les rétablir dans leurs droits et leur dignité ? Rien. Tout est en place pour affirmer que les urnes peuvent bien démocratiquement s’exprimer, la gauche ne voudra pas en entendre parler. C’est tout de même extraordinaire pour des défenseurs de la démocratie, pour ceux qui disent que la république est menacée, d’être les premiers à nous faire comprendre que puisqu’il y a menace, selon eux, ils ne reconnaîtront pas le résultat de l’élection. C’est sans doute ce que souhaite Macron pour utiliser de l’article 16. Que fera-t-elle cette gauche si soucieuse d’organiser le désordre pour récupérer le pouvoir, selon une forme de coup d’État ? Osera-t-elle dans pareil cas, appeler à désobéir les forces de l’ordre qu’elle dénigre pendant la campagne ? Macron s’est piégé tout seul, il espérait un éclatement de la gauche et un isolement du RN. Il a exactement l’inverse, quant à déclencher les pleins pouvoirs, on se demande quelle sera sa légitimité pour user d’un tel stratagème, si sa coalition a tout juste 100 députés. Il y aura bien là un cas de conscience et une crise de régime, dont l’issue ne pourra être que sa démission ou sa destitution.

    S’engager dans cette voie serait pour lui suicidaire, il n’a déjà aucune marge de manœuvre, en s’isolant de cette façon, il n’en aura plus du tout. Sa fin ne pourra qu’être dramatique. Cette situation aurait pu être évitée si les oppositions avaient fait leur travail quand le contexte était encore paisible. Renverser Borne au moment de sa loi sur les retraites nous aurait permis une transition démocratique plus sereine. Mais les parlementaires en ont décidé autrement, depuis, certains, dont Ciotti, ont compris leur erreur. D’autres LR devraient s’en rendre compte au soir du premier tour, car avec seulement 7 % des voix, l’hémorragie du groupe dissident LR, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas suivi son président légitime, sera impossible à arrêter. Il n’en demeure pas moins, qu’entre les appels à la désobéissance et la haine contre tous ces Français qui ne votent pas bien, la suite devra être gérée avec fermeté, mais surtout beaucoup de tact. Y aura-t-il les hommes capables de faire face à l’événement sans tomber dans le piège grossier du chaos ? Souhaitons-le.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • La hiérarchisation des victimes et des agresseurs

    L’affaire du viol de Courbevoie pose un vrai problème aux bien pensants, avec cette jeune fille juive violée par des adolescents de confession musulmane, les différents commentateurs ont fini par le dire, puisque le taire comme d’habitude n’était pas tenable, tout le monde le savait. Et les commentateurs également, d’expliquer que la petite a été violée, spécifiquement pour sa religion qui fait d’elle une ennemie des agresseurs. Un vrai problème dans la mesure où il n’y a pas de français d’origine, de confession chrétienne, ou athée et que tout se joue entre « victimes institutionnelles ». On a le souvenir de meurtres très réguliers de Français d’origine, comme Lola, ou Mathieu et bien d’autres, par des jeunes gens issus de l’immigration. Ou de ce papy de 79 ans, tué à l’arme blanche, très récemment, par un migrant égyptien, sur des lieux caritatifs : tout le monde s’en fiche. Il y a dans notre pays, rappelons le, 120 attaques au couteau par jour, quasiment toutes du fait d’un seul profil type d’agresseur. Il y a eu Nahel et les émeutes, mais quand un Français blanc, encore, est victime d’un tir de policier, il n’y a pas d’émeute, pas non plus de gros titres dans la presse. Tout cela met en évidence, une hiérarchisation des « victimes » institutionnelles, avec au sommet, le jeune issu de l’immigration arabo-afro-musulmane, pour lequel les policiers sont systématiquement mis en doute, quand bien même il était en flagrant délit, quand bien même il fonçait sur les policiers. Et ses « amis », cassent et brûlent, cependant que les parents sont écoutés, reçus… rien de tel quand les victimes sont d’une autre origine. Egalement, la presse s’enflamme, mais uniquement quand la victime fait partie des « victimes institutionnelles ». Sinon, ceux qui osent mentionner l’origine de l’agresseur, quasiment toujours la même, sont immédiatement taxés de racisme, un peu comme si le meurtre de nos concitoyens nationaux comptait pour du beurre dans l’indignation que l’on se doit d’exprimer quand quelqu’un est tué. Si une collégienne de quartier ethnique avait été violée par une bande de jeunes identitaires, nous aurions une autre rhétorique et un tout autre positionnement médiatique. Et il faut pas se leurrer, nos concitoyens ont parfaitement compris que leur vie comptait moins que celle de certains autres, ce qui contribue largement au vote ras le bol en faveur des partis agressivement appelés à desseins : « partis d’extrême droite ».

    Les associations aussi, les féministes en particulier, qui ne montent au créneau que lorsque le mâle agresseur est un homme local, riche de préférence, mais qui ne trouvent rien à redire à la polygamie, au voile, à la violence communautaire, à l’excision, au mariage communautaire arrangé, de peur d’être taxé de racisme. A Courbevoie le schéma est plus complexe et la jeune fille est issue d’une communauté comptant également dans les « victimes institutionnelles ». Le choix est plus délicat, pour les commentateurs. S’ils ne parlent pas de la jeune fille, ils sont antisémites et s’ils parlent du profil des agresseurs, ils sont racistes. Illustration d’une construction informelle, mais de rigueur, qui a consisté à hiérarchiser les communautés de victimes institutionnelles et dans le cas qui nous regarde, la crainte de passer pour antisémite est presque aussi grande que celle de passer pour raciste. Tout de même, des commentateurs ont cherché à amortir la responsabilité des « jeunes » agresseurs en qualifiant la jeune fille de « jeune femme », essayant sans doute encore de hiérarchiser encore : le viol d’une jeune femme serait moins grave que celui d’une « jeune fille ».

    L’autre versant de la réticence à évoquer les actes des jeunes issus de l’immigration arabo-afro-musulmane, est l’excuse systématique faite aux parents, quand bien même leur progéniture mineure se comporte mal, ou traîne dans les rues à une heure avancée de la nuit, à pratiquer le feu de poubelle, le caillassage des pompiers et policiers, le rodéo routier, ou le dégoupillage des bornes d’incendie. Ces parents là sont par définition irresponsables, là où des parents de province doivent rendre compte en gendarmerie des actes délictueux de leurs gosses et en assumer les conséquences. Et la Ministre de l’éducation en rajoute, expliquant que c’est d’abord à l’école que doit s’établir le dialogue entre communautés. Elle s’est faite huer. Ne lui en déplaise, ces parents là sont aussi responsables que ceux de province, du moins, ils le devraient. Et ce n’est pas le travail de l’école de faire dialoguer les responsables mineurs de viol et leurs victimes.

    Rien ne va plus dans l’application des lois et le principe très gaulliste « un seul pays et une seule loi », est largement mis à mal, par les commentateurs, par les politiques, mais aussi par les juges qui, ce n’est plus un secret, laissent en liberté des récidivistes multiples, qui en profitent pour repasser à l’acte et faire de nouvelles victimes, ou prononcent des peines dérisoires, selon une forme totalement ethnicisée, nous l’avons déjà dit. C’est le cas fréquemment avec des gens sous OQTF non exécutées et dont les nouvelles victimes pourraient être évitées si les peines étaient correctement appliquées. Mais le dire est raciste, on le voit avec les candidats de droite qui osent demander qu’on applique les OQTF avec rigueur. La France semble être le seul pays au monde où on serait dans l’obligation de garder des délinquants et où leurs victimes qui osent se plaindre sont taxées de racisme. Oui, Courbevoie met en lumière ce qui est caché avec violence depuis des décennies, à savoir que la très grosse majorité des crimes et délits en France est imputable à une seule catégorie d’individus, bien circonscrite et que l’argument habituel : « Ils ne sont pas tous comme ça », ne peut pas permettre d’excuser ceux qui le sont. Tout se passe comme si nos concitoyens devaient accepter de payer un tribut annuel en vies humaines, sans broncher, pour que le concept totalement mensonger du « vivre ensemble » puisse perdurer avec les seuls avec qui il ne marche pas et ne marchera jamais.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • La gauche ou la haine de soi…

    Nous acheminons-nous vers deux France irréconciliables ? Nous assistons à un affrontement entre deux blocs, d’un côté l’invective et l’insulte vont bon train jusqu’à la provocation la plus inattendue, en investissant un fiché S, avec l’approbation d’un ancien président de la République, Hollande, qui se voit bien siéger à ses côtés. Le message est clair, la gauche veut le pouvoir par les urnes ou la force. Un antifas qui se présente, validé par Fabius, ne laisse plus planer de doute. Jusqu’à cette justification par Edwy Plenel qu’il y aurait deux antisémitismes, celui de gauche, et celui de droite, qui ne seraient bien évidemment pas comparables. L’un étant admissible, pas l’autre. Devinez lequel ? La théorie est osée, comme toujours lorsqu’elle émane de la social-démocratie, mais la pratique la met en défaut. Y aurait-il, selon ce précepte, deux pestes, l’une qui tue gentiment, l’autre non, mais au bout la mort les rassemble et la pseudo différence s’efface, la thèse est donc fausse. C’est un mensonge de plus. Serait-ce là l’argument pour excuser le viol de cette petite fille, au motif qu’elle était juive ? Nous entrons dans le glauque et l’écœurant. Comment une telle dérive a pu frapper notre pays à ce point ?

    Où est la dignité, ou l’honorabilité de la charge, quand on s’abaisse à présenter des personnes ouvertement en marge de la bienséance et du respect d’autrui ? L’éthique n’est pas à géométrie variable, elle répond à des normes, et si une partie de la population n’entend plus les suivre la rupture est consommée. Pour le moment les représentants de droite, restent globalement maîtres de leurs nerfs en ne répliquant pas aux calomnies que cette gauche lance comme un argument à la figure de ses opposants qu’elle considère en réalité comme des ennemis à éradiquer, si l’on veut bien se souvenir des paroles de Clémentine Autain. Jusqu’où cette longanimité peut-elle aller ? A partir de quand la patience prendra fin et dans ce cas, qu’adviendra-t-il de la paix intérieure ? Est-ce là, le plan tordu de l’enfant capricieux qui nous gouverne ? Depuis le temps que des parlementaires soulignent l’étrangeté de son comportement, en le désignant comme malade mentalement, il va bien falloir se pencher sur son état à un moment donné. Comment 30% au moins du corps électoral peut-il abonder dans ces dérapages incessants, cette agressivité constante ? On se demande effectivement le pourquoi de la poursuite du rêve d’une mixité heureuse, que l’on veut à tout prix nous imposer, qui compte tenu du flot soutenu qui nous submerge, n’existe que là où elle n’est pas présente. Démagogie, ou réelle volonté d’en finir avec sa propre identité ? Rejet de ce qui est Français, dans son histoire, sa sève ? S’imposer l’absorption d’une culture par essence différente ne peut que souligner les incompatibilités et donc les tensions. Pour les réduire, leur solution, s’abandonner aux nouvelles références. Le prétexte qu’il en va ainsi parce que notre culture Française ne permettrait pas de s’insérer dans une modernité, non pas fruit de l’évolution normale, mais bien provoquée, est absurde.

    D’abord parce que son passé à prouvé le contraire et que si rien ne marche c’est peut-être parce que l’assemblage que l’on souhaite n’est pas compatible. C’est surtout oublier ce qu’est la tradition. Paul Valery nous en donne l’exacte définition : « la véritable tradition n’est pas de refaire ce que les autres ont fait, mais de trouver l’esprit qui a fait ces grandes choses et qui en ferait de toutes autres en d’autres temps ». Les partisans du NFP auraient donc abdiqué devant cet effort au profit d’une acculturation plus commode à intégrer faisant de cet acte obligatoire, le préalable à une excommunication purificatrice. Cette tranche de population ne veut plus des références millénaires qui nous ont fait ce que nous sommes. C’est cette opposition qui est en jeu. Ils ont capitulé, aidé en cela par une presse toujours aux ordres et une éducation qui n’a cessé de mettre en avant cette philosophie de la défaite, de la flagellation. La langue française, inlassablement remplacée par l’anglais, le cinéma, inondé de films anglo-saxons. Préférer une culture que d’autres ont décrétée meilleure, plus moderne, est l’acceptation de l’anéantissement de soi-même. Devenir « l’autre » par immolation culturelle, c’est se renier, ce n’est pas intégrer une différence, c’est faire disparaître son originalité. C’est ce programme que presque 30% des Français soutiennent ? Dans ces 30 %, il y a en embuscade le vote communautaire musulman, tout acquis à l’extrême gauche, idiote utile des prosélytes violents, dont elle sera la première victime.

    Leurs adeptes ne peuvent plus revenir en arrière, les chimères ont remplacé la réalité, mais en ce sens l’espoir est plus grand. L’obsession du danger à revendiquer ses racines, la force de sa culture, n’est pas un crime, et ceux qui s’en prévalent ne baissent plus les yeux. La gauche voudrait nous faire culpabiliser, il n’en sera plus ainsi. Notre identité est la base de cette immortalité souligné par Paul Marie Couteaux, lorsqu’il met en parallèle les deux notions de réalité et de vérité, en juin 40. La réalité est aujourd’hui aussi cruelle à vivre, c’est l’effondrement partout, mais la vérité est cette lumière éternelle dont serait dotée la France. C’est à cette immatérialité qu’il faut se référer pour affirmer que le basculement vers les ténèbres n’aura pas lieu et qu’il faut combattre sans relâche pour l’empêcher. Il n’y a jamais eu dans l’histoire de l’humanité, semblable sacrifice sous couvert d’un humanisme qui n’est qu’un masque, celui de la haine de ses origines et sa volonté de changer de paradigme. Ces gens-là se détestent au point de nous faire croire que c’est nous les monstres à détruire. Se dresser face à ce faux progressisme est automatiquement un acte d’extrême droite, où la préférence nationale serait le symbole du rejet de l’étranger, en lieu et place d’y consacrer la citoyenneté, qui est le socle nécessaire et constitutif d’une nation, et donne forcément à son détenteur plus de droits. Les partisans d’un égalitarisme universel semblent oublier que les frontières sont là pour rappeler cet état, et à abattre avec jubilation ce concept, c’est la nation entière que l’on tue.

    L’enjeu n’est pas seulement le déficit. Des crises financières la France en a connu et elle est restée la France, mais c’est bien son identité qui est menacée, et là, elle pourrait bien disparaître à jamais. C’est donc cette humeur qui pousserait 30%, dont beaucoup de musulmans, à voter pour le NFP ? Tous les partis de droite qui ont refusé l’alliance ou n’ont pas beaucoup insisté pour y parvenir, devront, si jamais le cataclysme d’une France coupée en deux devait se révéler, partager la responsabilité du chaos. Ce ne sera pas la faute d’un homme, mais bien d’un système où tous les parlementaires auront été à un moment donné les complices actifs ou pas. Reconquête et ces 2.5% devrait se retirer, mais il faut des élus pour toucher de l’argent et faire vivre le parti. C’est tout aussi valable pour d’autres partis, crédités du même pourcentage. Ils estiment que leur survie est plus importante que celle de la France. C’est à méditer, comme l’est la scission des LR, dont les 6% favoriseront le NFP au premier tour, que préfère soutenir De Villepin, s’associant par ricochet à l’acceptation de voir un fiché S siéger à l’Assemblée nationale. Le 7 juillet au soir sera-t-il encore temps de sauver cette France que nous aimons ? La vérité aura-t-elle raison une fois de plus de la réalité ? Souhaitons qu’il en soit ainsi.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • Surréaliste Attal…

    Voilà Attal en campagne et son bilan, qui n’a pas l’air d’être de lui, ce doit être celui du Rassemblement National, pardon, ce qu’aurait fait le Rassemblement National s’il avait été au pouvoir. « On a mené pendant sept ans le pays à la ruine, pour bien vous montrer ce qui se passerait si le RN était élu. Vous avez bien vu, les 1000 milliards de dettes, les ruines industrielles, la délinquance galopante et l’antisémitisme rampant, c’est ce qu’ils feront s’ils sont élus… votez pour nous, nous allons redresser tout cela, nous sommes les seuls à ne pas être des extrémistes ». Ce n’est pas vraiment ce qu’il raconte, mais ça y ressemble. L’homme du passif, flanqué de Philippe, son prédécesseur qui a ruiné et menti pendant la crise Covid, expliquent qu’ils vont remettre la France sur des rails. Il ne manque plus que Borne, expliquant que sa réforme des retraites, c’est la faute du RN. Et le même Attal de prendre ses distances d’avec Macron le honni pour demander qu’on le nomme, lui et personne d’autre, premier ministre… on croit rêver.

    Il faut dire que l’inscription de l’IVG dans la Constitution, les vestiaires pour transgenres, l’éducation sexuelle à l’école et le problème palestinien, n’intéressent plus personne. Même la planète n’intéresse plus. Les électeurs ont l’air d’avoir enfin compris que 0,04 % de carbone dans l’atmosphère terrestre et 4 % de ces 0,04 %, d’origine humaine, ça sert de fable pour grands enfants naïfs. Que le fiasco de la voiture électrique est le révélateur de cette incurie. Que 400 millions d’Européens brimés ne changeront rien au climat de la planète, face aux plus de six milliards d’humains qui n’ont strictement rien à faire de notre narratif carbone imbécile. Il y a bien un combat écologique à mener, mais il n’est pas dans le carbone. Et comme le disait le patron des petits patrons, en matière d’économie, on ne peut pas éviter le principe de réalité. C’est pourtant ce qu’ils ont tous fait, en gobant la nécessité du confinement assorti des PGE et des compensations financières, distillées au nom du quoi qu’il en coûte. Les mêmes sont en train de gober les promesses de Philippe, qui vient les baratiner ce qu’il allait faire s’il revenait aux affaires, mais qu’il n’a pas fait, quand justement, il était aux affaires. Oui, la question numéro un est le pouvoir d’achat.

    Les mêmes, toujours surréalistes, évoquent, des trémolos dans la voix, l’antisémitisme ambiant, en augmentation de 300 % depuis janvier dernier. Là quand même, ils pointent, non plus l’extrême droite, mais l’extrême gauche… enfin. L’antisémitisme en France est bien la conséquence de l’importation du conflit israélo-arabe sur notre sol et son entretien par des populations d’importation de la zone afro-arabe que le gouvernement Macron a laissées rentrer, au nom d’un humanisme qui cache des raisons bien plus inavouables. Ces gens là n’ont pas l’air d’avoir compris que le 9 juin dernier, les Français ont dit qu’ils en ont marre de la précarité, des fins de mois difficiles et des petites retraites, pendant que les migrants masculins sont logés à nos frais, dans nos locaux municipaux et les hôtels de nos villes, le tout avec nos impôts.

    Oui, il va falloir des mesures fortes et nous les avons déjà évoquées au RPF : plus un centime pour l’accueil d’étrangers, une immense planification en direction de la réindustrialisation, passant par l’enseignement, l’aménagement du territoire, la reconstruction de filières professionnalisantes, l’alignement de la fiscalité du travail et des entreprises sur la moyenne européenne, la sortie de la tarification européenne de l’énergie, la reprise du commerce du gaz et du pétrole avec la Russie, la fin des subventions aux pseudos associations, d’accueil de migrants, de quartiers sensibles, la fin des Comités et autres Commissions qui servent à placer des amis et élus, la fin des cabinets de conseils, la mise en place du concept gaulliste de la participation pour les employés et surtout, un grand audit des finances publiques, à un moment où les prélèvements n’ont jamais été aussi élevés, alors que les services rendus à la populations n’ont jamais été aussi restreints.

    Où passe l’argent ? est la première question à se poser. Boris Vallaud, le socialiste, de demander un effort de solidarité aux patrons, alors même que l’État n’a jamais été aussi obèse et dépensier. Et Philippe, qui a fait exploser les dépenses de l’État, explique aux patrons qu’il faut que l’État fasse des économies. Cet ex n’a aucune pudeur, ni la moindre bonne foi. Oui, il faut contribuer, chacun à la mesure de ses moyens, mais selon une formule simplifiée d’impôt proportionnel et progressif, facile à calculer, à prélever, débarrassé de toutes les niches complexes qui permettent justement l’optimisation fiscale par quelques uns. Plafonner les allocations familiales à trois enfants, les réserver aux nationaux. Cesser temporairement toute forme de subvention et de logement social aux personnes délinquantes et les conditionner à un comportement sociable. Que les OQTF se traduisent dans les faits par un placement immédiat, en attente d’expulsion et pas par une remise dans la nature, avec fréquemment, un risque sécuritaire certain pour la société.

    Et pour pouvoir mettre en place une politique forte de redressement du pays, rénover les instances républicaines, à commencer par le Conseil Constitutionnel, qui se comporte au choix en instance de pouvoir, de sabotage, ou de sabordage. Au RPF, nous préconisions un tirage au sort parmi les professionnel du droit et d’y faire entrer de simple citoyens, qui auraient leur mot à dire, sur le modèle d’une cour d’Assises. Attal et Philippe, depuis sept ans, pyromanes de service, arborent des airs de pompiers sérieux et indispensables et se mettent à faire des promesses, les mêmes que celles qu’ils distillaient il y a cinq ans et qu’ils n’ont jamais tenues. Nous serions bien bêtes de les croire.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • L’article 16, ben voyons…

    On voudrait saboter ses élections législatives qu’on ne s’y prendrait pas autrement. On apprend que l’imprimerie Rivet choisie par le ministre de l’Intérieur, refuse d’imprimer les bulletins « d’extrême droite ». Le fait qu’un prestataire qui accepte un contrat d’État, avec un cahier des charges précis, le remette en cause pour des raisons qu’il devait connaître avant de candidater, le rompt unilatéralement de fait. Que l’on ne nous dise pas que c’est compliqué d’en trouver un autre, il y a l’Imprimerie Nationale qui peut très bien se charger de cette opération. C’est à notre sens d’ailleurs, elle qui devrait être à la manœuvre et pas une entreprise privée. La question qui vient concerne le choix de cette société : Darmanain l’aurait-il fait exprès ? On ne s’en étonnerait qu’à moitié. Finalement il a la solution pour gagner les élections, et on ne l’avait pas envisagé : ne pas mettre de bulletins de son principal adversaire… idée géniale, il fallait y penser. Mais bien entendu ce n’est pas la faute à la macronie encore une fois, c’est l’entreprise, pas eux.

    En face nous avons les rusés du nouveau Front Populaire qui emploient un nom très proche du site/magazine de Michel Onfray. Le sien se nomme Front Populaire, et il sera difficile à l’intéressé de contester cet emploi devant la justice puisqu’il y a « nouveau » au début. Certes, il est écrit en tout petit mais l’électeur ne voit en premier que « Front Populaire ». Était-ce pour rappeler aux votants la référence historique à 1936 ? À moins que ce ne soit aussi pour capter les lecteurs et partisans du philosophe, qui eux ne sont pas franchement pour cette coalition d’extrême gauche, mais sur un malentendu, ça peut passer. Car ceux qui ont choisi cette appellation n’ignorent pas que beaucoup d’électeurs cherchent le nom du parti sur le bulletin de vote en entrant dans le bureau, et quelques-uns pourraient se laisser abuser en pensant qu’Onfray s’est finalement rallié au rassemblement des gauches. Décidément la sournoiserie est lovée partout et chacun y va de son coup tordu pour récupérer quelques voix. Comme si cela ne suffisait pas, voilà que Macron, que l’on a dit dépité, lance une nouvelle rumeur, toujours terrifiante, le malheur est son fonds de commerce. S’il n’y a pas de majorité absolue il actionnera l’article 16 qui lui donne les pleins pouvoirs. Que l’on se souvienne, il n’y avait pas plus de majorité dans la précédente assemblée et il ne s’est pas précipité sur cet possibilité constitutionnelle. Il ne peut se prévaloir d’un blocage des institutions au seul alibi qu’il n’y a pas de majorité absolue pour activer cet article. Ce serait d’ailleurs un comble qu’un président qui vient d’essuyer une raclée sans équivalent, lui démontrant qu’il n’a plus aucune légitimité, s’empare des pleins pouvoirs pour sauver la patrie que le peuple lui demande de quitter depuis des mois. Alors il prend le prétexte des émeutes ? Les précédentes qui ont troublé la France ne manquent pas sous sa présidence et il ne s’est jamais inquiété d’utiliser cette possibilité de gouverner seul. Il faut y voir un nouveau coup de communication, une énième peur agitée pour changer le vote des Français et lui donner une majorité. Il ne se passera rien sauf à ce qu’il démissionne pour laisser au peuple le choix d’élire un autre président. Il a échoué sur toute la ligne, qu’il parte.

    Et ce cas de figure est tout aussi valable, qu’il y ait une majorité absolue ou pas. Que ferait-il d’une cohabitation, lui qui ne sait gouverner que seul sans entendre, ni même écouter ceux qui se trouvent à ses côtés. Si trouble il y a, un Premier Ministre et un Ministre de l’intérieur devraient être assez compétents pour régler l’événement. Il n’a pas à se soucier de ce qui adviendra, ni à se poser encore une fois comme le seul à comprendre les choses. Le peuple le 9 juin lui a signifié, que lui et sa clique, il n’en voulait plus. Qu’il cesse de se penser indispensable, il ne l’est pas et ne l’a jamais été. Surtout qu’il arrête de faire peur aux Français, ça ne marche plus. Que le peuple s’exprime le 30 juin et qu’il finisse le travail le 7 juillet. Il restera à Macron de préparer le défilé du 14 juillet, d’assister à l’ouverture des JO et de partir en essayant de se faire oublier.

    Rassemblement du Peuple Français

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • LFI : ils veulent absolument qu’on pense comme eux…

    Le nouveau Front populaire sera à majorité LFI. Mélenchon est arrivé à ses fins, dominer une coalition dans laquelle il partait désavantagé, en regard du score obtenu lors du scrutin du 9 juin. Le vieux renard aura eu raison des autres partis pour imposer ses vues et son programme. Il fait de sa formation l’axe central et devient la figure incontournable. C’est bien là peut être que sera le problème, d’autant que l’association avec Poutou n’en finit pas de susciter des interrogations, quand ce ne sont pas des peurs, notamment sur les positions anti FDO qu’il n’hésite pas à revendiquer, jusqu’à se présenter dans la ville où a été assassiné le gendarme Beltrame. La provocation est à la hauteur du mépris et de la haine de cette gauche contre ce qui porte un uniforme. Dans le même temps, l’alliance s’empresse de préparer la contestation sociale. Le détonateur destiné à faire sauter la paix civile est en place, sous le prétexte que les libertés seront menacées, lutte décidée et encadrée par les valeurs que la gauche dispense, comme à son habitude, rendant le RN responsable par avance des maux qui pourrait surgir après sa victoire éventuelle.

    Le RN est le diable parfait pour permettre à la gauche d’accéder au pouvoir. Elle ne craint qu’une chose, être prise de vitesse et voir le RN gouverner. Le risque est alors grand, car les mensonges pourraient ne pas résister à l’épreuve de la réalité. Au pire il ne ferait pas mieux, mais sans pour autant que les catastrophes annoncées aient lieu, nous devions voir une cascade de reculades sociales en Italie, on cherche encore, on ne constate rien. C’est donc à dessein que le NFP doit semer le doute, se livrer au procès d’intention, hurler sa haine à l’idée que le scrutin vienne contredire sa sainte parole. Et tous s’y mettent. Des hauts fonctionnaires de l’éducation nationale viennent de se distinguer en affirmant qu’ils n’appliqueraient pas les nouvelles directives. On se souvient qu’ils ont par ailleurs, été prompts à se plier aux injonctions durant le COVID, dont on sait aujourd’hui toute l’absurdité et l’inutilité. Mais à l’époque leurs consciences n’ont pas été tiraillées, comme elles ne le sont pas plus quand un enfant est victime de harcèlement ou de violences. La sensibilité et l’indignation connaît donc des échelles de valeurs et des intensités qui se mesurent sans doute à l’engagement qu’ils nécessitent et à la notoriété qu’elle peut drainer.

    Qu’ils prennent leurs responsabilités, le nouveau pouvoir devra trancher et s’ils ne sont vraiment pas d’accord, qu’ils démissionnent ! Jouer les révoltés quand on ne risque rien est une tartufferie, qu’ils assument ! Dans les faits les programmes des trois formations principales sont semblables dans la fiction et l’illusion qu’ils entretiennent, tant qu’un audit de l’ensemble des finances publiques ne sera pas réalisé, aucun budget sérieux ne pourra être élaboré. Le but sera bien évidemment de supprimer illico toutes les aides aux comités qui ne servent à rien, si ce n’est à placer les amis, celles qui vont à certaines associations, avec en parallèle la lutte contre la fraude sociale. Sans ce préalable, quel que soit le programme engagé, le déficit ne sera pas contenu. Les promesses d’augmentation du point d’indice des fonctionnaires ou du SMIC, pour alléchantes qu’elles soient, sont utopiques puisque les marges de manœuvre financières sont nulles aujourd’hui. En cela Macron a bien piégé les oppositions, sauf à ce qu’elles réagissent en coupant franchement dans tout ce qui est inutile et cessent d’entretenir une cour de notables, de personnalités, ou de parasites institutionnels, maintenue en vie ou au calme pour flatter les dirigeants, leur permettre de garder leurs privilèges ou acheter la paix sociale dans les pires quartiers. Certains s’achètent une bonne conscience aux Restos du cœur, dans la collecte des pièces jaunes, ou autre mise en scène caritative et soignent ainsi l’hypocrite visage du bienfaiteur, pour masquer celui des profiteurs qu’ils sont réellement. Toutes les organisations syndicales sont sur le pied de guerre pour déclencher une grève générale, pour paralyser le pays en signe de contestation. Mais quelle est la cause de cette fronde ? L’éventuel résultat d’un scrutin démocratique qui donnerait la victoire au RN. La démocratie serait menacée suite à un vote régulier ? Et c’est sous cette justification que la gauche organiserait une grève destinée à remettre en question la majorité qui aura décidé autrement ? Bel exemple d’acceptation du jeu des institutions. Une minorité qui entend ne pas reconnaître la volonté du souverain qu’est le peuple n’est ni plus ni moins qu’une faction séditieuse qui souhaite réaliser un coup d’État. Il se prépare dans l’indifférence des médias, qui y voient sans doute une saine manifestation de l’opposition, la morale policée mise à l’honneur face à la barbarie perpétrée par un peuple inculte que l’on doit remettre dans le droit chemin, par le chaos s’il le faut. Cela en dit long sur les valeurs qui sont véhiculées et admises au sein de l’intelligentsia.

    Les syndicats se feraient-ils les complices de ce coup de force ? Comment expliqueront-ils au bon peuple de France qui aura voté contre la coalition de gauche, qu’il faut refuser ce choix pourtant majoritaire et quiconque voudra les en empêcher sera forcément un ennemi de la liberté et qui plus est d’extrême droite ? Il y a des illégalités qu’il faudra bien punir un jour, dont celle de laisser à une minorité violente imposer ses opinions ou façons de vivre, sous prétexte qu’elle n’admet pas qu’une majorité soit opposée à ses idées ou délires. C’est aussi cela qui est en jeu le 30 juin et le 7 juillet. Le vrai visage de la menace démocratique est bien dans une protestation contre une décision par définition non contestable, celle du peuple. Si la sécurité juridique du vote n’est plus assurée, alors il n’y a plus, ni constitution, ni démocratie, promesse du Nouveau Front Populaire…

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • Ce microcosme « cultureux »…

    Revoilà les directeurs de conscience, sportifs, artistes, influenceurs, tous déconnectés de la vie sociale ordinaire, tous habitant à l’étranger, ou dans des endroits préservés, sans le moindre problème de fin de mois et à des lieues des contingences du Français ordinaire. Mais voilà, ils donnent des leçons. Mbappé, interrogé sur le scandale des ouvriers saoudiens des stades de la coupe du monde, s’était fendu d’un laconique « Je fais du foot, pas de la politique ». Quand il s’agit de la France, il fait de la politique et plus du foot. On ne devient pas un intellectuel en marquant de la tête. On se souvient de ses étreintes avec Macron, en public et le voilà qui appelle à voter contre les extrêmes, donc pour Macron en résumé. Est-ce bien son travail ?

    Pour les artistes, on en a un peu l’habitude. Pendant le Covid, ils étaient tous médecins, profitant de leurs concerts, de leurs interviewes, pour inciter à la vaccination, refusant même les non vaccinés dans leur public, les traitant de « cons «  et de « connards », à l’occasion. Le microcosme cultureux n’en peut plus de se vendre aux pouvoirs, ceux-là mêmes qui ont a une époque chanté pour les Nazis, sont prêts à vendre leur âme au plus offrant, selon la tradition. Il ne leur vient pas à l’idée de faire des œuvres qui se vendent et préfèrent produire des navets idéologiques grassement subventionnés. Certains auront mené des carrières entières avec des salles vides, aux frais du contribuable.

    Non pas que les artistes ne puissent avoir d’opinion politique, mais leur position publique, leur influence, souvent sur commande, devrait normalement faire que leur prosélytisme politique soit compté comme temps de parole officiel des partis qu’ils défendent. On ne voit pas en quoi le métier d’artiste serait soumis aux alternances politiques d’un pays. L’arrivée au pouvoir de Meloni, en Italie, n’a pas entraîné d’interdiction d’artistes ou d’oeuvres que l’on sache ? C’est plutôt dans l’autre sens que ça marche. Les gauchistes sont les plus prompts à pratiquer la censure culturelle. Ils s’en prennent à la musique classique, trop blanche. S’en prennent à Sardou, à Depardieu, trop à droite. Veulent réécrire les œuvres qui ne leur plaisent pas. Interdire Tintin au Congo, trop colonialiste. Ils pratiquent à tour de bras ce qu’ils prêtent à leurs adversaires. Mais quand c’est eux, c’est normal.

    Mais ce bel ensemble artistique est bien le signe qu’il y a une doxa à imposer. Milieux artistique, journalistique, judiciaire, enseignant se « mobilisent », ont très peur de l’alternance, peur de la démocratie en fait. Que font les syndicats d’enseignants et de la magistrature dans la campagne électorale ? Ils apportent la preuve qu’il y a une couleur politique dans l’enseignement et la justice, cela ne surprend personne, mais est ce bien normal ? Ces administratifs noyautées à gauche se permettent de dénoncer la gendarmerie et la police qui seraient selon eux, noyautées à droite. Le noyautage à gauche serait respectable, mais pas le noyautage à droite, ben voyons. Ces directeurs de conscience respectent le verdict des urnes tant que la situation établie et qui leur est favorable, n’est pas en péril. Quand le verdict des urnes ne leur est pas favorable, les gens de gauche cassent et brûlent, comme dernièrement à Paris. A-t-on pareilles conséquences quand la gauche gagne, de la part des gens de droite ? A l’évidence, les plus totalitaires sont ceux-là mêmes qui accusent les autres de totalitarisme.

    La réalité est qu’il y a un ordre établi, qui a survécu aux alternances gauche/droite, qui sont en fait constitués des mêmes hommes et femmes, issus des mêmes écoles, des mêmes creusets et ceux qui s’appellent pompeusement « partis de gouvernement » sont les mêmes, au point qu’ils sont parfois en famille, entre eux, au-delà du cénacle idéologique. Le problème est qu’ils ne pèsent plus rien, ni Les-Républicains, ni le PS, qui en sont, les uns et les autres, à quelques pour cent, sans en avoir pris acte, ni eux, ni les journalistes qui parlent d’eux et qui persistent à employer, pour le parti de Macron, le terme de « la majorité », alors que le parti Renaissance ne pèse plus rien.

    On ne sait pas encore si le RN s’est dédiabolisé au point de devenir « cooptable » par la bien pensance, mais une partie de ses cadres n’est pas issus des grandes écoles et des cercles idéologiques ou syndicalistes des autres et cela, suffisamment pour faire peur. Bien sûr qu’en cas d’élection d’une majorité de députés issus du RN, il y aura une forme d’instabilité, mais le régime macronien incarne-t-il la stabilité comme il le prétend ? C’est l’histoire de la grenouille qui chauffe dans son bocal. Fin juin, elle sautera peut-être hors du bocal, en direction forcément de l’inconnu. Mais les autres partis nous proposent assurément de continuer à chauffer dans le bocal, de continuer d’accumuler, dettes, migrants, insécurité et sombres perspectives. De-Villiers expliquait avec ses mots, que le pronostic vital de la France est engagé, il a raison. Il est vrai qu’en votant pour l’alternance RN on est sûr de rien, mais en restant avec Macron, on est sûr de continuer dans la voie qui a été dénoncée le 9 juin dernier lors du scrutin européen.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Le choix d’une certaine France

    Le programme économique parait secondaire dans cette campagne. Le pouvoir d’achat, la relance économique, la réindustrialisation, ne sont plus que des annexes face aux dérives sociétales qui deviennent le cœur des débats. Désarmer la police, rendre les squatteurs intouchables, en abolissant la loi anti-squat, laissant les propriétaires démunis… voilà l’ambition de l’extrême gauche. Une absorption encore plus massive de migrants, auxquels Fabius a donné par avance autant de droits qu’un citoyen normal, tuant ainsi la nationalité française de fait, puisque niant l’existence d’une différence entre un citoyen national et un étranger en situation irrégulière, dont la seule vocation est d’être expulsé du territoire. Les manifestations contre le RN, organisées par la gauche, nous enseignent, si on en doutait, que la France n’est pas le symbole qu’ils veulent défendre bien au contraire, le drapeau est brûlé et remplacé majoritairement par le palestinien ou l’algérien. La macronie avait déjà interdit le drapeau français lors de certaines manifestations, affichant à l’instar du front de gauche, sa haine de notre nation et de son histoire.

    La France, sa notion ou sa dimension historique, seraient pour ces engeances, des motifs de discorde et il faudrait selon eux, soit la dissoudre dans un fédéralisme dirigé depuis Bruxelles, soit la noyer sous une masse culturelle totalement étrangère à ses racines pour retrouver la concorde nationale ? Le temps est venu du choix, de ce que Philippe De-Villiers appelle, « cette France qui veut rester la France ». À ceux-là, la gauche répond par l’outrage et l’aversion, une violence dévoilée, s’exprimant sans retenue, le débat n’existe plus depuis longtemps. Soit vous raisonnez comme les moralisateurs, soit vous êtes d’extrême droite, la palette des nuances s’est considérablement amenuisée depuis des lustres. Et l’on est les témoins, sans que cela ne choque la presse subventionnée, des propos qui théoriquement devraient tomber sous le coup de la loi. Il n’y a plus d’idées à opposer mais des camps à éradiquer dixit Clémentine Autain ! Sa justification ? Ils ne pensent pas comme nous ! C’est bien là un argument imparable en effet, bien venu dans le monde tolérant de la gauche humaniste française. Bien entendu on va nous dire que le sens de sa tirade n’était pas à prendre au pied de la lettre, qu’il y avait un second degré, peut être même un troisième, qui nous à complètement échappé. Comme c’est facile d’affirmer après, que les mots ne comportaient pas vraiment la férocité du fiel exprimé et qui agite sa conscience. On imagine ce qui se serait passé si un député RN avait parler d’éradiquer les députés de l’extrême gauche…

    Pour parfaire le tableau des vieilles gloires ressurgissent, celles-là même qui ont déjà échoué. Quoi de plus normal, cela fait 40 ans qu’on nous amuse, ceux qui créent les problèmes se proposent de soudainement les régler, jusqu’à l’actuel Premier Ministre qui, sans honte, nous gratifie d’un programme miraculeux qu’il aurait concocté depuis le 9 juin. On se demande bien pourquoi il ne l’a pas mis en œuvre avant, quand justement il avait une majorité relative pour l’appliquer. On en sourit presque. C’est une habitude que de voir les sortants subitement éclairés et avoir des solutions très différentes de tout ce qu’ils ont fait depuis qu’ils sont au pouvoir. Auraient-ils failli durant tout ce temps ? Que dire de Cohn-Bendit, 80 ans l’an prochain, qui entend se présenter à gauche bien entendu, connu pour ses descriptions d’actes sexuels contraires à toute éthique. Et qui fait l’aller-retour entre la France et l’Allemagne, pour être sûr de manger à un râtelier. C’est donc avec ces antiquités égarées que la gauche compte redresser notre pays, nous faire la morale et nous enseigner les vertus essentielles qu’un citoyen doit suivre. Comme si ce n’était pas suffisant, voilà qu’elle investit un fiché S, Raphaël Arnault, à Avignon, mis en cause pour apologie du terrorisme. Que du beau monde ! Et 25% des électeurs plébisciteraient cet assemblage hétéroclite qui ressemble de plus en plus à la Cour des Miracles et qui serait le mieux placé pour diriger la France et sauver sa dignité ? C’est à ces gens-là que des personnalités s’identifient et nous demandent de voter, comme certains artistes ou sportifs, dont le célèbre attaquant MBappé, trouvant judicieux de transformer une conférence de presse sportive en tribune politique. Faut-il en conclure qu’ils cautionnent ces investitures comme moralement acceptables et honorables ?

    La réalité est contenue dans l’approche qu’ont ces grands défenseurs des libertés et du respect du suffrage universel. Entre invectives, menaces, sectarisme affiché, on reconnaît bien l’identité d’un bolchevisme assumé, mais nous ne voyons pas s’élever celle de démocrates avisés respectueux du résultat des urnes, soucieux de convaincre et de rassembler en lieu et place d’imposer et de châtier ces mauvais Français, pour la plupart non urbains ! Klarsfeld, qui a consacré sa vie à traquer les nazis, vient de déclarer qu’entre un NFP et un RN, il voterait RN. La gauche bien pensante s’est empressée de dire qu’il n’avait plus toutes ces facultés, compte tenu de son grand âge. Ah si seulement il avait pu abonder dans son sens alors là ses qualités et son expérience en la matière auraient constitué une preuve irréfutable du danger RN. C’est bien l’identité de notre patrie qui est menacée avec le risque de dissolution de la France par cette horde rouge écarlate qui s’avance écumant de rage, distribuant les bons points civiques.

    Il y a une urgence à rétablir l’ordre des choses, le bon sens, en lieu et place d’une idéologie qui ne se décline que sur fond de haine du français, notamment de la France profonde, qui veut persécuter le possédant, jugé comme le profiteur absolu et bien entendu le patron, cet infâme personnage qui s’engraisse sur le dos des salariés. La collectivisation de la société est en marche, c’est LE modèle à mettre en place, exactement comme il le fut dans l’ex-URSS avec la fortune qu’on lui connaît. Ce Front Populaire est un danger pour l’avenir de notre pays, parce qu’il est, à l’image de Macron, un assemblage hétéroclite dont le vecteur commun est l’aversion de ce qui est national, considéré comme abject. Le raffinement de cette classe-là, est de juger l’auto-flagellation comme le principe indispensable à l’expiation nécessaire pour se racheter une virginité que plus de 2000 ans d’histoire auraient souillée ! La question est donc simple, voulez-vous donner le pouvoir à une classe Wokiste/ Léniniste prête à endoctriner vos enfants et petits-enfants sur les bienfaits d’un mélange des genres, dont l’abolition des repères et de tout ce qui fait notre identité, sera le socle. Ou voulez-vous que la France reste ce qu’elle a toujours été, une référence en matière d’élégance, de réflexion, de savoir-faire et d’ingéniosité ? Bernés par l’illusion que le bien est la propriété de la gauche, les électeurs se sont, depuis Mitterrand, laissés convaincre que c’était à droite que l’on trouvait les pires menaces contre la démocratie, les libertés et le suffrage universel. La gauche s’étant appropriée le costume du moraliste détenteur des sacrements, seul habilité à dire qui était fréquentable et cet ordre depuis, n’a jamais été remis en question, jusqu’à Ciotti. Reconnaissons-lui ce bon sens. Il a enfin ouvert les yeux, il ne reste plus qu’à ses anciens partenaires d’en faire autant, le temps presse pour eux, les derniers sondages font état d’une chute de près de la moitié de leurs députés. Ce n’est que la rançon de leurs trahisons et en s’obstinant à laisser la gauche unie ils s’apprêtent à lui donner le pouvoir. Est-ce vraiment cette France-là qu’ils plébiscitent en lieu et place de celle qui serait gouvernée par le RN et ses alliés ? La crainte n’est pas là où ces moralisateurs la désignent, mais vient de ceux qui la dénoncent. Le choix est crucial. Voulons-nous encore de cette France que l’on dit éternelle, ou non?

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  • Un appel plus que jamais d’actualité.

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