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  • Ils ont imposé Von-der-Leyen dont on ne veut plus

    On nous avait promis Mario Draghi, c’est finalement Von-der-Leyen qui est reconduite dans ses fonctions. L’écran de fumée de la dissolution, les avatars de la politique intérieure du second contributeur européen étaient-ils nécessaires pour masquer cette nouvelle forfaiture ? Peut être les parti, trop préoccupés à se déchirer au niveau national, ont délaissé les affaires Européennes, ce qui a permis au PPE, par le jeu des alliances, de faire ce qu’il voulait. La précipitation de sa nomination sonne comme une urgence pour mettre la dame à l’abri des poursuites dans l’affaire des vaccins qui finira par la rattraper, compte tenu de ce qui se passe aux USA en ce moment. C’est donc la controversée Ursula qui va officier une fois de plus. Il faut croire que la flagellation est une discipline adorée dans certains milieux, ils en redemandent, ils vont être servis. Au passage, il n’y a plus guère de Français dans les Top-Jobs européens, c’est à dire, les postes à haute influence. À peine réinstallée, voilà l’Impératrice d’Europe qui promet une aide conséquente sur 10 ans à l’Ukraine, négligeant au passage de s’intéresser à la situation réelle du pays, qui connaît un désastre militaire qui devrait se concrétiser par un effondrement du front dans quelques mois. Mais qu’à cela ne tienne, elle en rajoute, avec une volonté d’avoir son armée européenne, il ne lui faut qu’une bagatelle de 500 milliards d’euros, trois fois rien en effet. Pour aller taper sur qui ? Les Russes ou un état européen qui refuserait de plier ? L’Europe était censée être la paix et factuellement, elle veut une armée pour aller faire la guerre, exécuter les basses œuvres américaines et faire rentrer dans l’un des siens qui aurait la mauvaise idée de ne pas rester suffisamment aligné.

    Pourtant si Macron a œuvré pour que sa grande amie conserve son poste, tout en insistant pour que le censeur tout terrain qu’est Thierry Breton conserve son poste, en Italie on ne voit pas du tout les choses de la même façon. Salvini en tête crie au scandale et fait fort justement remarquer que les peuples ont voté massivement pour un changement de cap et au final on persiste dans la même voie. Macron promettait la larme à l’œil de gouverner autrement, et, comme à son habitude, il fait exactement le contraire. S’il devait y avoir un épilogue à cet événement, au regard des déclarations de Macron, c’est qu’il continue à nous « emmerder », comme il sait le dire et se moque ouvertement de nous une fois de plus. Il poursuit inlassablement son « projeeet » qui nationalement a du plomb dans l’aile, celui de détruire cette France qu’il ne cesse de souiller par ses actes et ses propos. Cet homme doit être destitué immédiatement après le 7 juillet.

    Une fois que la situation nationale sera clarifiée, il faudra que le nouveau pouvoir s’intéresse de très près au mécanisme de cette commission et refuse ce diktat insupportable, quitte à ce que des pressions exercées avec d’autres pays contributeurs aient lieu pour exiger que des référendums soient organisés en vue de demander aux peuples s’ils veulent une réforme complète de la commission pour redonner le pouvoir aux Nations, et faire du parlement non plus une chambre d’enregistrement, mais une vraie assemblée, où les décisions seront prises et où l’initiative des lois ne sera pas le seul privilège d’un quarteron de commissaires, nababs non élus. Nous ne sommes pas en Chine, et nous n’aspirons pas à reprendre son mode de fonctionnement qui fascine tant Ursula et ses disciples. Souhaitons qu’après le 7 juillet une majorité claire et déterminée soit en mesure d’entamer ce bras de fer avec des alliés, pour en finir avec cette parodie de démocratie européenne, et que l’on en revienne à une transparence et un respect des peuples et des nations. Il sera temps de s’attaquer, dans un « en même temps » indispensable, à cet autre problème tout en procédant à la destitution de Macron. Il faudra le prendre de vitesse, il n’y a qu’ainsi que nous pourrons faire avancer rapidement les choses.

    Tergiverser nous connaissons, et nous sommes aujourd’hui dans l’œil de ce cyclone que nos représentants ont laissé grossir jusqu’à nous dévorer. Ne rééditons pas les mêmes erreurs.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • La petite musique des peurs irrationnelles

    Entre incompétence, puérilité et ridicule, la macronie s’affiche sans même se rendre compte de l’exaspérante image qu’elle renvoie, nonobstant la pure folie du maître, Macron lui-même. Le « soyez fiers de votre amateurisme » des débuts, a fait long feu. On a d’abord eu Attal, lors du débat télévisé, qui ne voit aucune contre-indication à donner des leçons d’économie avec un passif de 1000 milliards… L’indécence de son propos ne le choque pas, est-ce de la bêtise crasse, ou simplement la manifestation d’un état général, celui d’un enfant gâté, habitué à tout avoir, arrogant et mal élevé qui pense que tout lui est permis puisqu’il fait partie de l’autoproclamée « élite » ? Nous avons eu également la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, tristement célèbre pour son management, son comportement hautain et méprisant, ses coups de sang et ses insultes, qui ont eu raison de plusieurs de ses assistants. Interviewée sur qui détient la dette, elle n’a pu que répéter que ce n’était pas le sujet et devant l’insistance du journaliste, s’est contentée de répondre : « On verra ». Lunaire : on verra quoi ? Soit elle sait et elle le dit, soit elle avoue son ignorance. Mais qu’elle se rassure, on le découvrira avec l’audit prévu si le RN l’emporte. Y aurait-il des choses à cacher sur les détenteurs de notre dette ? Madame Pardo, candidate à Paris, s’est aussi distinguée face à Matthieu Valet. Lorsque ce dernier lui pose la question du comment la macronie va réduire la dette, Madame Pardo se contente de lui dire « qu’il y a de nombreuses propositions dans le programme » et quand il lui demande d’en citer une forte, elle balbutie, « le gouvernement est au travail, notamment pour baisser toute une série de choses » !

    L’amateurisme a ses limites, plus vague et imprécise, la pauvre femme ne pouvait pas faire. Ils n’ont rien, ils ne savent rien, ce qu’ils veulent c’est garder le pouvoir, un jouet extraordinaire pour s’engraisser à vil prix. Mais la palme de l’irrationnel revient au grand Gourou lui-même. Macron n’a rien trouvé de mieux que de laisser fuiter, histoire que la confidence prenne valeur de secret d’État, trahi par l’inquiétude, que si le 7 juillet il n’avait plus la majorité, ce serait la guerre civile. On ne va pas supposer, au RPF, que son état mental est défaillant, ni suggérer qu’une consultation serait urgente, d’autres s’en chargent, mais on peut vraiment s’interroger sur le fait qu’un président en exercice se permette de clamer au monde entier que sans lui, le pays sera à feu et à sang et qu’il se montre d’ores et déjà incapable de prévenir ce qu’il avance, soit parce que ça l’arrange, soit parce qu’il est incompétent. Souvenez-vous, pendant l’épisode des Gilets Jaunes, il quittait la France… le valeureux chevalier qui veut faire la guerre à la Russie, qui appelle au sacrifice de notre belle jeunesse, ne trouve qu’une chose à faire quand la situation devient houleuse : fuir à l’étranger. Mais c’est aussi le fer de lance de sa politique que de faire peur. Il y a d’abord eu les mesures COVID, indispensables, car nous allions tous mourir très vite, 500 000 morts en quelques mois étaient attendus. Puis il y a eu tous les non vaccinés qui eux, devaient disparaître et ne pas voir Noël 2022. La grippette s’en est allée et l’hécatombe brutale n’a pas eu lieu. En revanche, l’augmentation des décès curieusement inexpliqués en France, se poursuit inexorablement. Ensuite nous allions périr de soif et rationner l’eau, suite à la canicule, septembre est venu avec ses pluies qui ne s’arrêtent plus depuis, sans pour autant remplir les nappes. Avec Macron les pluies sont devenues sèches !

    On a eu la peur de manquer d’électricité pendant l’hiver, des coupures étaient annoncées, c’est cette fois le froid qui devait nous emporter, ou pas loin. Il ne s’est rien passé. Que reste-t-il à notre apprenti sorcier pour terroriser les Français ? La guerre, il a bien essayé de nous engager contre la Russie, mais comme la mauvaise plaisanterie menaçait le reste du monde et hérissait nos militaires, certains l’ont calmé. Mais il peut invoquer la guerre civile, et c’est ce qu’il vient de nous proposer en guise d’avenir. Tout le monde a compris qu’il n’a aucun programme, il joue une fois de plus sur la peur, c’est sa méthode, c’est celle des pervers narcissiques. Inconséquence des propos, folie de son auteur ? Un peu de tout cela, faire semblable annonce à quelques semaines de l’ouverture des JO n’est pas d’une grande finesse. Il souhaiterait les annuler qu’il ne s’y prendrait pas autrement. On peut d’ailleurs se demander si les délégations étrangères vont finalement se déplacer dans un pays où l’insécurité est promise ? Face à ses déclarations, qu’en pensent les alliés de la macronie ? Il se murmure que plus personne n’aspire à s’afficher avec lui, dans ce cas, l’alliance n’a plus lieu d’être et il est vrai que se commettre avec un tel individu n’est pas sans risque.

    La sagesse voudrait que les centristes, et bien d’autres, prennent leur distance, et le laisse de côté. Mais l’avidité du pouvoir rend aveugle et sourd. Les tenants de l’immobilisme rassurant, tel Larcher et ses amis, ne songent toujours pas à le destituer, or il semblerait finalement que la mesure la plus urgente, au-delà du contrôle de la dette ou de sa réduction soit celle-ci. Macron est un danger pour la France et le reste du monde. L’homme que l’on savait impulsif, capricieux, versatile, serait devenu angoissé et « erratique », selon des sources proches. La première décision à prendre pour la nouvelle assemblée, quelle que soit sa composition est de le destituer. Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons travailler au redressement de la France après nous être débarrassé de lui. Et les extrêmes devraient s’entendre sur ce point là.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • Non monsieur Bompard, l’immigration nous coûte… très cher

    Bompard, de l’extrême gauche, nous a servi une grosse louche de bons sentiments au cours du débat tripartite, face à Bardella et Attal, interpellant Bardella sur ses origines et expliquant avec émotion que quand ses grands parents, à Bardella, sont arrivés en France, on disait aussi d’eux qu’ils ne s’intégreraient jamais et que finalement l’immigration d’aujourd’hui, on en disait la même chose et qu’à la fin ça donnerait ce que donnent les grands parents de Bardella, des gens parfaitement français. Et de conclure que l’immigration rapportait. C’est méconnaître à la fois l’histoire et l’économie. Les grands parents de Bardella étaient principalement une immigration de travail et plus globalement, une immigration européenne, constituée majoritairement de Portugais, d’Espagnols, d’Italiens et de Polonais, tous chrétiens, et qui ont largement fait franciser leurs patronymes familiaux, donné des prénoms français à leurs enfants sitôt nés et adopté le mode de vie français.

    A contrario de l’immigration arabo-afro-musulmane d’aujourd’hui, qui campe largement sur sa culture et surtout sa religion, qui donne des prénoms culturels à ses enfants, malgré l’avancement des générations et perpétue aussi largement son mode de vie traditionnel. Pour ce qui est de l’apport économique, on se demande d’où Bompard sort son assertion ? « L’immigration coûte 53,9 milliards d’euros par an à notre pays, avait clamé Gisèle Lelouis, députée Rassemblement National des Bouches-du-Rhône. Le journal Le Figaro avait titré : « L’immigration coûte plus qu’elle ne rapporte », à l’issue d’une étude réalisée par Jean-Paul Gourévitch, pour l’association Contribuables associées, d’où ressortait ce solde négatif de 53,9 milliards d’euros en 2023. Le problème est que l’auteur a avoué ne pas disposer de tous les chiffres et s’était vu qualifier assez facilement d’intellectuel d’extrême droite. La réalité est que tout est fait pour qu’on ne puisse pas faire de calcul sérieux. Le calcul est impossible à faire, ce que raconte le bien en cour Benjamin Stora. Mais si on ne peut pas calculer, parce qu’il n’y a pas, entre autres, de statistiques ethniques, le RN ne peut pas dire que l’immigration coûte, mais Bompard ne peut pas non plus dire, qu’elle rapporte. On parle bien de l’immigration arabo-afro-musulmane. Tout de même, selon les années, soit l’immigration ne coûterait rien, soit elle coûterait 10 milliards d’euros maximum.

    Le problème est que l’on dispose tout de même de données objectives : quand il est allé réclamer des imams pour les prisons, le recteur de la mosquée de Paris a expliqué que cela se justifiait par la présence de 80% de prisonniers musulmans dans les prisons françaises. Donnée de terrain, mais personne ne l’a contredit et il n’a pas été cité à comparaître. On peut donc considérer que ce chiffre est vrai. Ce qui fait que les gens issus de cette immigration là, sont responsables de 80% des dépenses occasionnés par les délits pour lesquels on va en prison, avec le coût des dégâts dans la société, économiques et psychiques, traduits en reconstructions, arrêts de travail pour les victimes et systèmes de sécurité à mettre en place, soit un coût déjà exorbitant. Il y a aussi, dans les fameux quartiers sensibles, à majorité immigrée, les blessures des policiers, des écoles, gymnases, bibliothèques, qui brûlent et qu’il faut reconstruire. La difficulté à enseigner dans les écoles de ces zones, avec toujours un coût en professeurs menacés, intimidés, en matériels cassés, brûlés, détruits. Sans compter une économie souterraine illégale, qui gangrène ces endroits et où les comptes se règlent au fusil d’assaut.

    On sait aussi que plus de 40% des Algériens vivant en France n’ont aucune activité professionnelle. Que la polygamie officiellement interdite, est en réalité bien présente, avec des seconde et troisième épouses, parfois plus, déclarées comme des mère isolées et indemnisées en tant que telles, alors qu’elles ne le sont pas. Et une fraude aux allocations, bien réelle, même si elle aussi est difficile à chiffrer. Elle se monterait tout de même à plusieurs milliards, voire plusieurs dizaines de milliards. Dans les départements, les dépenses sociales ont augmenté de 2,1 milliards d’euros en 2023, soit 5,2% de plus et donc une hausse est « inédite depuis dix ans », qui correspond évidemment à l’arrivée massive de migrants des zones arabo-afro-musulmanes. Le nombre de jeunes hébergés par l’ASE a augmenté de 10.700 (+5,3%) en un an pour s’établir à 212.100 fin 2023. La progression la plus importante concerne les mineurs étrangers non accompagnés (MNA), en hausse de 6.800 (+28%), pour un nombre total de 31.100 fin 2023, sources gouvernementales. Sur les 31.000 jeunes encore suivis après leur majorité, 17.500 étrangers sont étrangers. Chacun de ces mineurs coûterait entre 30 et 50 000 euros par an. Sachant aussi que nombre de ces mineurs sont en réalité majeurs et souvent incriminés dans des faits de délinquance. Pas sûr que ceux qui travaillent compensent ces coûts importants et en tout cas, l’étendue des dégâts provoqués dans notre société justifie amplement que l’on se penche sur ces problèmes de délinquance sur la voie publique, violences diverses, commerces violents et coups de couteau, qui n’existaient pas avant 1960.

    Bompard confond donc la politique et la messe de la gauche, dont l’électorat est largement issu de l’immigration qu’il défend. Dans les faits, même si on ne peut pas dire exactement combien nous coûte l’immigration, on peut dire qu’elle nous coûte, très cher même, en argent sonnant et trébuchant, mais aussi en coût psychosocial, du fait de son implication dans la délinquance la plus violente, la proportion des prisonniers issus de l’immigration en témoigne. Au RPF, nous l’avons déjà dit, nous souhaitons l’instauration de statistiques ethniques et on se demande bien pourquoi la gauche n’en veut pas, alors qu’elle permettrait de corroborer son discours d’une immigration qui rapporte.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Oui, l’État français est obèse

    La question de l’État obèse revient en permanence dans la campagne électorale et au RPF, nous dénonçons également ce gouffre financier du fonctionnement de l’État, guichet social impensable qui dispense des aides sans plus de contrôle que cela, avec une fraude massive et de l’argent qui part même à l’étranger. Nous avons déjà, entre autres, souligné le scandale des retraités centenaires algériens, qui continuent, une fois morts à toucher des pensions au Maghreb, alors que plus des deux tiers d’entre eux sont introuvables, l’expérience avait été menée sur un échantillon représentatif. En France métropolitaine, le train de vie de l’État est également ahurissant, avec les régions, créées voici quelques décennies, remaniées plus récemment à grands frais avec au final, un coût global plus élevé que celui des anciennes régions. Avec des systèmes informatiques de gestion qui n’étaient pas forcément les mêmes, des postes politiques qui sont renouvelés à chaque alternance et un total de 1781 élus, tous défrayés, avec logements, voitures de fonction et chauffeurs. Cette fonction publique territoriale représente 1,94 million d’agents, soit 34 % de l’emploi public, dont 71 % dans les régions, départements et communes. On peut ajouter un préfet de région, qui lui, est un fonctionnaire d’État, toutes ses équipes et tous les locaux attenants, chauffés, entretenus. Sans parler du train du vie et de l’utilité des sénateurs et de tout leur cortège d’avantages. Au final, la France est l’un des états les plus imposés du monde, pour des services publics de plus en plus restreints.

    A quoi servent ces régions dont on se passait largement avant leur création dans les années 80 ? Création des régions en 1982, élargissement en 2016, pour les amener à la taille des länders allemands et au final, quelle utilité, puisqu’il était possible de s’en passer avant et que les coopérations départementales avaient toujours permis les aménagements du territoire mettant en jeu plusieurs départements : autoroutes, aéroports, voies navigables, lycées et facultés. Ces régions sont l’un des sept niveaux de décision en France : impensable. Sur le même modèle, nous avons les Agences Régionales de Santé, machins administratifs qui ont pour effet d’éloigner les décisions hospitalières les malades, de déshumaniser la médecine et de créer une couche supplémentaire de fonctionnaires.

    Tout cela date d’avant Macron, mais le champion du gouvernement « restreint » et de la « start-up-nation », a continué à embaucher des fonctionnaires. Il est le recordman du nombre de Ministres, de secrétaires d’État, le recordman du budget de fonctionnement de l’Elysée, le recordman du coût d’un conjoint de président, le recordman des voyages à l’étranger, il a explosé tous les budgets. Les Ministres exercent en France avec des trains de vie dignes d’un régime royal, bien au-dessus de ce que peuvent coûter leurs équivalents des pays du nord de l’Europe. L’État macroniste est également le champion toutes catégories du recours aux cabinets de conseil, le champion des transferts d’argent massifs depuis le contribuable jusque vers des intérêts privés. Champion aussi des « commissions », des « comités », des « conseils », dont le travail n’est pas toujours bien identifiable et qui servent à recaser des amis, virés des ministères, ou ayant perdu aux élections.

    Au RPF, les premiers, nous avons demandé un audit sévère des finances publiques devenues tellement opaques que même le Ministère du budget ne saurait dire exactement où passe l’argent des impôts. Le Rassemblement National en campagne, a repris cette idée d’audit global et nous nous en félicitons. Cela doit être fait par les services de l’État, service par service, centralisé et analysé. Ce budget national est à l’évidence un panier avec de nombreux trous d’où s’échappent des sommes astronomiques. Nous demandons que soit rationalisé ce mille-feuilles décisionnel totalement inefficace, on l’a vu récemment avec l’autoroute A13, sur laquelle la coordination entre plusieurs chantiers n’a pas été assurée par les services compétents, aboutissant à des télescopages qui entraînent l’effondrement de la chaussée…

    Au RPF, afin de redynamiser de grandes villes de province, de désengorger Paris et de répartir plus équitablement l’activité de l’État, nous préconisons la décentralisation de services de l’État qui n’ont aucune raison de rester tous à Paris alors que le travail à distance est désormais possible, le tout avec la création d’un réseau national de d’autoroutes informatiques à haut débit. Entre autres. Nous préconisons également une simplification fiscale qui rendrait les impôts plus faciles à prélever et à gérer, avec bien moins de personnel. Ce président, qui après une déculottée électorale, promet de moins dépenser en fonctionnement, est en réalité le champion de la dépense et du gaspillage. Il a certes hérité d’une situation ubuesque en matière administrative, mais il n’a fait que rendre la situation pire que ce qu’elle était. Il y a effectivement un très gros travail de réforme à mener.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • La gauche annonce déjà qu’elle refusera le verdict des urnes

    La situation est-elle seulement grave ou déjà désespérée ? Il est maintenant admis, si l’on en doutait, que la gauche refusera le résultat des élections au soir du 7 juillet, sauf à ce qu’elle gagne. L’invective s’est renforcée, on l’a vu en la personne d’Aubry, qui apparaît sur une vidéo, dansant comme une possédée en insultant le RN, et ses électeurs. Le seul argument, repris aussi par la macronie, c’est d’affirmer qu’avec le RN sera… et de déballer le bilan de 7 ans de pouvoir macroniste, à savoir : faillites records, prix de l’énergie qui explose, dette pharaonique, comptes éventuellement truqués, insécurité galopante et de prétendre que ce sera là le résultat de l’alliance de droite RN/LR, si d’aventure elle gouvernait. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’il est chiffrable immédiatement puisque déjà en vogue grâce à Macron et ses brillants ministres. Dans le même temps nous avons tous ces artistes, personnalités, qui y vont de leur soutien face à la menace de cette extrême qui devrait, selon leurs prévisions, faire pire que ce que nous vivons en ce moment. Et de nous gratifier de cette litanie de poncifs sur les dangers présumés et toutes ces reculades sociales, ces lois liberticides, que nous ne manquerions pas de connaître. Que ne se sont-ils pas manifestés lorsque RT et Rumble ont été interdits de diffusion en France et uniquement en France, c’était là l’occasion pour ces défenseurs de la pluralité, de se faire entendre. Ils sont restés muets.

    Mais quand il s’agit d’insulter les électeurs RN, là on en trouve beaucoup plus. Dernière en date, Marianne James, qui n’a pas hésité à les qualifier d’imbéciles, de bas de plafond, injuriant donc une partie de ce public qui lui permet de vivre confortablement. Les artistes n’avaient pas hésité déjà, à traiter d’assassins tous ceux qui ne voulaient pas se faire vacciner. Si on comprend bien, à part penser et agir comme ils l’autorisent, tout le reste est interdit. Comme représentants de la tolérance et de la liberté on a trouvé mieux. Seul Fabrice Lucchini a eu l’élégance et le bon sens de dire que « Les artistes doivent respecter un droit de réserve et de non-obscénité, parce qu’ils ne vivent pas les problèmes des gens ». Se servir de sa notoriété pour influencer un vote peut souvent s’avérer périlleux, on se souvient de Faudel, disparu pour avoir soutenu Sarkozy. Afficher un soutien à un homme politique pourquoi pas, mais insulter des électeurs… Et tous ces donneurs de leçons de s’appuyer sur l’histoire pour se donner du poids et de dire, « l’extrême droite on a déjà essayé avec Pétain ! ». Faux, les ministres de cette période étaient tous de gauche ! Mais bien entendu c’est l’extrême droite qui est désignée comme coupable de la collaboration, alors que c’est Laval l’instigateur et il était socialiste. Étrange amnésie, qui souligne soit la méconnaissance historique, soit la pure malhonnêteté. Mais la gauche sait forcément ce qu’elle dit quand elle parle de fascisme, puisque tout son narratif, c’est Mitterrand qui l’a insufflé, l’homme décoré de l’ordre de la Francisque en 1943 : mieux placé, on ne peut pas faire.

    Que dire de la patronne de la CGT qui annonce déjà qu’elle souhaite voir les fonctionnaires désobéir si le RN vient au pouvoir et de parler encore de Vichy. C’est pratique cette période pour y trouver des excuses à ce qui n’est rien d’autre pour le moment, qu’un mouvement séditieux. D’abord tous ne sont certainement pas de son obédience, et surtout le devoir de désobéissance existe bien, mais dans un cadre bien précis, à savoir que l’ordre soit manifestement illégal, non qu’il ne convienne pas aux désirs de cette gauche bien-pensante. Il y a une nuance tout de même. Dans un cas le fonctionnaire est protégé par la loi, dans celui désiré par la CGT, il ne le sera pas. D’ailleurs, qu’a fait ce syndicat pour défendre les soignants suspendus et les rétablir dans leurs droits et leur dignité ? Rien. Tout est en place pour affirmer que les urnes peuvent bien démocratiquement s’exprimer, la gauche ne voudra pas en entendre parler. C’est tout de même extraordinaire pour des défenseurs de la démocratie, pour ceux qui disent que la république est menacée, d’être les premiers à nous faire comprendre que puisqu’il y a menace, selon eux, ils ne reconnaîtront pas le résultat de l’élection. C’est sans doute ce que souhaite Macron pour utiliser de l’article 16. Que fera-t-elle cette gauche si soucieuse d’organiser le désordre pour récupérer le pouvoir, selon une forme de coup d’État ? Osera-t-elle dans pareil cas, appeler à désobéir les forces de l’ordre qu’elle dénigre pendant la campagne ? Macron s’est piégé tout seul, il espérait un éclatement de la gauche et un isolement du RN. Il a exactement l’inverse, quant à déclencher les pleins pouvoirs, on se demande quelle sera sa légitimité pour user d’un tel stratagème, si sa coalition a tout juste 100 députés. Il y aura bien là un cas de conscience et une crise de régime, dont l’issue ne pourra être que sa démission ou sa destitution.

    S’engager dans cette voie serait pour lui suicidaire, il n’a déjà aucune marge de manœuvre, en s’isolant de cette façon, il n’en aura plus du tout. Sa fin ne pourra qu’être dramatique. Cette situation aurait pu être évitée si les oppositions avaient fait leur travail quand le contexte était encore paisible. Renverser Borne au moment de sa loi sur les retraites nous aurait permis une transition démocratique plus sereine. Mais les parlementaires en ont décidé autrement, depuis, certains, dont Ciotti, ont compris leur erreur. D’autres LR devraient s’en rendre compte au soir du premier tour, car avec seulement 7 % des voix, l’hémorragie du groupe dissident LR, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas suivi son président légitime, sera impossible à arrêter. Il n’en demeure pas moins, qu’entre les appels à la désobéissance et la haine contre tous ces Français qui ne votent pas bien, la suite devra être gérée avec fermeté, mais surtout beaucoup de tact. Y aura-t-il les hommes capables de faire face à l’événement sans tomber dans le piège grossier du chaos ? Souhaitons-le.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • La hiérarchisation des victimes et des agresseurs

    L’affaire du viol de Courbevoie pose un vrai problème aux bien pensants, avec cette jeune fille juive violée par des adolescents de confession musulmane, les différents commentateurs ont fini par le dire, puisque le taire comme d’habitude n’était pas tenable, tout le monde le savait. Et les commentateurs également, d’expliquer que la petite a été violée, spécifiquement pour sa religion qui fait d’elle une ennemie des agresseurs. Un vrai problème dans la mesure où il n’y a pas de français d’origine, de confession chrétienne, ou athée et que tout se joue entre « victimes institutionnelles ». On a le souvenir de meurtres très réguliers de Français d’origine, comme Lola, ou Mathieu et bien d’autres, par des jeunes gens issus de l’immigration. Ou de ce papy de 79 ans, tué à l’arme blanche, très récemment, par un migrant égyptien, sur des lieux caritatifs : tout le monde s’en fiche. Il y a dans notre pays, rappelons le, 120 attaques au couteau par jour, quasiment toutes du fait d’un seul profil type d’agresseur. Il y a eu Nahel et les émeutes, mais quand un Français blanc, encore, est victime d’un tir de policier, il n’y a pas d’émeute, pas non plus de gros titres dans la presse. Tout cela met en évidence, une hiérarchisation des « victimes » institutionnelles, avec au sommet, le jeune issu de l’immigration arabo-afro-musulmane, pour lequel les policiers sont systématiquement mis en doute, quand bien même il était en flagrant délit, quand bien même il fonçait sur les policiers. Et ses « amis », cassent et brûlent, cependant que les parents sont écoutés, reçus… rien de tel quand les victimes sont d’une autre origine. Egalement, la presse s’enflamme, mais uniquement quand la victime fait partie des « victimes institutionnelles ». Sinon, ceux qui osent mentionner l’origine de l’agresseur, quasiment toujours la même, sont immédiatement taxés de racisme, un peu comme si le meurtre de nos concitoyens nationaux comptait pour du beurre dans l’indignation que l’on se doit d’exprimer quand quelqu’un est tué. Si une collégienne de quartier ethnique avait été violée par une bande de jeunes identitaires, nous aurions une autre rhétorique et un tout autre positionnement médiatique. Et il faut pas se leurrer, nos concitoyens ont parfaitement compris que leur vie comptait moins que celle de certains autres, ce qui contribue largement au vote ras le bol en faveur des partis agressivement appelés à desseins : « partis d’extrême droite ».

    Les associations aussi, les féministes en particulier, qui ne montent au créneau que lorsque le mâle agresseur est un homme local, riche de préférence, mais qui ne trouvent rien à redire à la polygamie, au voile, à la violence communautaire, à l’excision, au mariage communautaire arrangé, de peur d’être taxé de racisme. A Courbevoie le schéma est plus complexe et la jeune fille est issue d’une communauté comptant également dans les « victimes institutionnelles ». Le choix est plus délicat, pour les commentateurs. S’ils ne parlent pas de la jeune fille, ils sont antisémites et s’ils parlent du profil des agresseurs, ils sont racistes. Illustration d’une construction informelle, mais de rigueur, qui a consisté à hiérarchiser les communautés de victimes institutionnelles et dans le cas qui nous regarde, la crainte de passer pour antisémite est presque aussi grande que celle de passer pour raciste. Tout de même, des commentateurs ont cherché à amortir la responsabilité des « jeunes » agresseurs en qualifiant la jeune fille de « jeune femme », essayant sans doute encore de hiérarchiser encore : le viol d’une jeune femme serait moins grave que celui d’une « jeune fille ».

    L’autre versant de la réticence à évoquer les actes des jeunes issus de l’immigration arabo-afro-musulmane, est l’excuse systématique faite aux parents, quand bien même leur progéniture mineure se comporte mal, ou traîne dans les rues à une heure avancée de la nuit, à pratiquer le feu de poubelle, le caillassage des pompiers et policiers, le rodéo routier, ou le dégoupillage des bornes d’incendie. Ces parents là sont par définition irresponsables, là où des parents de province doivent rendre compte en gendarmerie des actes délictueux de leurs gosses et en assumer les conséquences. Et la Ministre de l’éducation en rajoute, expliquant que c’est d’abord à l’école que doit s’établir le dialogue entre communautés. Elle s’est faite huer. Ne lui en déplaise, ces parents là sont aussi responsables que ceux de province, du moins, ils le devraient. Et ce n’est pas le travail de l’école de faire dialoguer les responsables mineurs de viol et leurs victimes.

    Rien ne va plus dans l’application des lois et le principe très gaulliste « un seul pays et une seule loi », est largement mis à mal, par les commentateurs, par les politiques, mais aussi par les juges qui, ce n’est plus un secret, laissent en liberté des récidivistes multiples, qui en profitent pour repasser à l’acte et faire de nouvelles victimes, ou prononcent des peines dérisoires, selon une forme totalement ethnicisée, nous l’avons déjà dit. C’est le cas fréquemment avec des gens sous OQTF non exécutées et dont les nouvelles victimes pourraient être évitées si les peines étaient correctement appliquées. Mais le dire est raciste, on le voit avec les candidats de droite qui osent demander qu’on applique les OQTF avec rigueur. La France semble être le seul pays au monde où on serait dans l’obligation de garder des délinquants et où leurs victimes qui osent se plaindre sont taxées de racisme. Oui, Courbevoie met en lumière ce qui est caché avec violence depuis des décennies, à savoir que la très grosse majorité des crimes et délits en France est imputable à une seule catégorie d’individus, bien circonscrite et que l’argument habituel : « Ils ne sont pas tous comme ça », ne peut pas permettre d’excuser ceux qui le sont. Tout se passe comme si nos concitoyens devaient accepter de payer un tribut annuel en vies humaines, sans broncher, pour que le concept totalement mensonger du « vivre ensemble » puisse perdurer avec les seuls avec qui il ne marche pas et ne marchera jamais.

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  • La gauche ou la haine de soi…

    Nous acheminons-nous vers deux France irréconciliables ? Nous assistons à un affrontement entre deux blocs, d’un côté l’invective et l’insulte vont bon train jusqu’à la provocation la plus inattendue, en investissant un fiché S, avec l’approbation d’un ancien président de la République, Hollande, qui se voit bien siéger à ses côtés. Le message est clair, la gauche veut le pouvoir par les urnes ou la force. Un antifas qui se présente, validé par Fabius, ne laisse plus planer de doute. Jusqu’à cette justification par Edwy Plenel qu’il y aurait deux antisémitismes, celui de gauche, et celui de droite, qui ne seraient bien évidemment pas comparables. L’un étant admissible, pas l’autre. Devinez lequel ? La théorie est osée, comme toujours lorsqu’elle émane de la social-démocratie, mais la pratique la met en défaut. Y aurait-il, selon ce précepte, deux pestes, l’une qui tue gentiment, l’autre non, mais au bout la mort les rassemble et la pseudo différence s’efface, la thèse est donc fausse. C’est un mensonge de plus. Serait-ce là l’argument pour excuser le viol de cette petite fille, au motif qu’elle était juive ? Nous entrons dans le glauque et l’écœurant. Comment une telle dérive a pu frapper notre pays à ce point ?

    Où est la dignité, ou l’honorabilité de la charge, quand on s’abaisse à présenter des personnes ouvertement en marge de la bienséance et du respect d’autrui ? L’éthique n’est pas à géométrie variable, elle répond à des normes, et si une partie de la population n’entend plus les suivre la rupture est consommée. Pour le moment les représentants de droite, restent globalement maîtres de leurs nerfs en ne répliquant pas aux calomnies que cette gauche lance comme un argument à la figure de ses opposants qu’elle considère en réalité comme des ennemis à éradiquer, si l’on veut bien se souvenir des paroles de Clémentine Autain. Jusqu’où cette longanimité peut-elle aller ? A partir de quand la patience prendra fin et dans ce cas, qu’adviendra-t-il de la paix intérieure ? Est-ce là, le plan tordu de l’enfant capricieux qui nous gouverne ? Depuis le temps que des parlementaires soulignent l’étrangeté de son comportement, en le désignant comme malade mentalement, il va bien falloir se pencher sur son état à un moment donné. Comment 30% au moins du corps électoral peut-il abonder dans ces dérapages incessants, cette agressivité constante ? On se demande effectivement le pourquoi de la poursuite du rêve d’une mixité heureuse, que l’on veut à tout prix nous imposer, qui compte tenu du flot soutenu qui nous submerge, n’existe que là où elle n’est pas présente. Démagogie, ou réelle volonté d’en finir avec sa propre identité ? Rejet de ce qui est Français, dans son histoire, sa sève ? S’imposer l’absorption d’une culture par essence différente ne peut que souligner les incompatibilités et donc les tensions. Pour les réduire, leur solution, s’abandonner aux nouvelles références. Le prétexte qu’il en va ainsi parce que notre culture Française ne permettrait pas de s’insérer dans une modernité, non pas fruit de l’évolution normale, mais bien provoquée, est absurde.

    D’abord parce que son passé à prouvé le contraire et que si rien ne marche c’est peut-être parce que l’assemblage que l’on souhaite n’est pas compatible. C’est surtout oublier ce qu’est la tradition. Paul Valery nous en donne l’exacte définition : « la véritable tradition n’est pas de refaire ce que les autres ont fait, mais de trouver l’esprit qui a fait ces grandes choses et qui en ferait de toutes autres en d’autres temps ». Les partisans du NFP auraient donc abdiqué devant cet effort au profit d’une acculturation plus commode à intégrer faisant de cet acte obligatoire, le préalable à une excommunication purificatrice. Cette tranche de population ne veut plus des références millénaires qui nous ont fait ce que nous sommes. C’est cette opposition qui est en jeu. Ils ont capitulé, aidé en cela par une presse toujours aux ordres et une éducation qui n’a cessé de mettre en avant cette philosophie de la défaite, de la flagellation. La langue française, inlassablement remplacée par l’anglais, le cinéma, inondé de films anglo-saxons. Préférer une culture que d’autres ont décrétée meilleure, plus moderne, est l’acceptation de l’anéantissement de soi-même. Devenir « l’autre » par immolation culturelle, c’est se renier, ce n’est pas intégrer une différence, c’est faire disparaître son originalité. C’est ce programme que presque 30% des Français soutiennent ? Dans ces 30 %, il y a en embuscade le vote communautaire musulman, tout acquis à l’extrême gauche, idiote utile des prosélytes violents, dont elle sera la première victime.

    Leurs adeptes ne peuvent plus revenir en arrière, les chimères ont remplacé la réalité, mais en ce sens l’espoir est plus grand. L’obsession du danger à revendiquer ses racines, la force de sa culture, n’est pas un crime, et ceux qui s’en prévalent ne baissent plus les yeux. La gauche voudrait nous faire culpabiliser, il n’en sera plus ainsi. Notre identité est la base de cette immortalité souligné par Paul Marie Couteaux, lorsqu’il met en parallèle les deux notions de réalité et de vérité, en juin 40. La réalité est aujourd’hui aussi cruelle à vivre, c’est l’effondrement partout, mais la vérité est cette lumière éternelle dont serait dotée la France. C’est à cette immatérialité qu’il faut se référer pour affirmer que le basculement vers les ténèbres n’aura pas lieu et qu’il faut combattre sans relâche pour l’empêcher. Il n’y a jamais eu dans l’histoire de l’humanité, semblable sacrifice sous couvert d’un humanisme qui n’est qu’un masque, celui de la haine de ses origines et sa volonté de changer de paradigme. Ces gens-là se détestent au point de nous faire croire que c’est nous les monstres à détruire. Se dresser face à ce faux progressisme est automatiquement un acte d’extrême droite, où la préférence nationale serait le symbole du rejet de l’étranger, en lieu et place d’y consacrer la citoyenneté, qui est le socle nécessaire et constitutif d’une nation, et donne forcément à son détenteur plus de droits. Les partisans d’un égalitarisme universel semblent oublier que les frontières sont là pour rappeler cet état, et à abattre avec jubilation ce concept, c’est la nation entière que l’on tue.

    L’enjeu n’est pas seulement le déficit. Des crises financières la France en a connu et elle est restée la France, mais c’est bien son identité qui est menacée, et là, elle pourrait bien disparaître à jamais. C’est donc cette humeur qui pousserait 30%, dont beaucoup de musulmans, à voter pour le NFP ? Tous les partis de droite qui ont refusé l’alliance ou n’ont pas beaucoup insisté pour y parvenir, devront, si jamais le cataclysme d’une France coupée en deux devait se révéler, partager la responsabilité du chaos. Ce ne sera pas la faute d’un homme, mais bien d’un système où tous les parlementaires auront été à un moment donné les complices actifs ou pas. Reconquête et ces 2.5% devrait se retirer, mais il faut des élus pour toucher de l’argent et faire vivre le parti. C’est tout aussi valable pour d’autres partis, crédités du même pourcentage. Ils estiment que leur survie est plus importante que celle de la France. C’est à méditer, comme l’est la scission des LR, dont les 6% favoriseront le NFP au premier tour, que préfère soutenir De Villepin, s’associant par ricochet à l’acceptation de voir un fiché S siéger à l’Assemblée nationale. Le 7 juillet au soir sera-t-il encore temps de sauver cette France que nous aimons ? La vérité aura-t-elle raison une fois de plus de la réalité ? Souhaitons qu’il en soit ainsi.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • Surréaliste Attal…

    Voilà Attal en campagne et son bilan, qui n’a pas l’air d’être de lui, ce doit être celui du Rassemblement National, pardon, ce qu’aurait fait le Rassemblement National s’il avait été au pouvoir. « On a mené pendant sept ans le pays à la ruine, pour bien vous montrer ce qui se passerait si le RN était élu. Vous avez bien vu, les 1000 milliards de dettes, les ruines industrielles, la délinquance galopante et l’antisémitisme rampant, c’est ce qu’ils feront s’ils sont élus… votez pour nous, nous allons redresser tout cela, nous sommes les seuls à ne pas être des extrémistes ». Ce n’est pas vraiment ce qu’il raconte, mais ça y ressemble. L’homme du passif, flanqué de Philippe, son prédécesseur qui a ruiné et menti pendant la crise Covid, expliquent qu’ils vont remettre la France sur des rails. Il ne manque plus que Borne, expliquant que sa réforme des retraites, c’est la faute du RN. Et le même Attal de prendre ses distances d’avec Macron le honni pour demander qu’on le nomme, lui et personne d’autre, premier ministre… on croit rêver.

    Il faut dire que l’inscription de l’IVG dans la Constitution, les vestiaires pour transgenres, l’éducation sexuelle à l’école et le problème palestinien, n’intéressent plus personne. Même la planète n’intéresse plus. Les électeurs ont l’air d’avoir enfin compris que 0,04 % de carbone dans l’atmosphère terrestre et 4 % de ces 0,04 %, d’origine humaine, ça sert de fable pour grands enfants naïfs. Que le fiasco de la voiture électrique est le révélateur de cette incurie. Que 400 millions d’Européens brimés ne changeront rien au climat de la planète, face aux plus de six milliards d’humains qui n’ont strictement rien à faire de notre narratif carbone imbécile. Il y a bien un combat écologique à mener, mais il n’est pas dans le carbone. Et comme le disait le patron des petits patrons, en matière d’économie, on ne peut pas éviter le principe de réalité. C’est pourtant ce qu’ils ont tous fait, en gobant la nécessité du confinement assorti des PGE et des compensations financières, distillées au nom du quoi qu’il en coûte. Les mêmes sont en train de gober les promesses de Philippe, qui vient les baratiner ce qu’il allait faire s’il revenait aux affaires, mais qu’il n’a pas fait, quand justement, il était aux affaires. Oui, la question numéro un est le pouvoir d’achat.

    Les mêmes, toujours surréalistes, évoquent, des trémolos dans la voix, l’antisémitisme ambiant, en augmentation de 300 % depuis janvier dernier. Là quand même, ils pointent, non plus l’extrême droite, mais l’extrême gauche… enfin. L’antisémitisme en France est bien la conséquence de l’importation du conflit israélo-arabe sur notre sol et son entretien par des populations d’importation de la zone afro-arabe que le gouvernement Macron a laissées rentrer, au nom d’un humanisme qui cache des raisons bien plus inavouables. Ces gens là n’ont pas l’air d’avoir compris que le 9 juin dernier, les Français ont dit qu’ils en ont marre de la précarité, des fins de mois difficiles et des petites retraites, pendant que les migrants masculins sont logés à nos frais, dans nos locaux municipaux et les hôtels de nos villes, le tout avec nos impôts.

    Oui, il va falloir des mesures fortes et nous les avons déjà évoquées au RPF : plus un centime pour l’accueil d’étrangers, une immense planification en direction de la réindustrialisation, passant par l’enseignement, l’aménagement du territoire, la reconstruction de filières professionnalisantes, l’alignement de la fiscalité du travail et des entreprises sur la moyenne européenne, la sortie de la tarification européenne de l’énergie, la reprise du commerce du gaz et du pétrole avec la Russie, la fin des subventions aux pseudos associations, d’accueil de migrants, de quartiers sensibles, la fin des Comités et autres Commissions qui servent à placer des amis et élus, la fin des cabinets de conseils, la mise en place du concept gaulliste de la participation pour les employés et surtout, un grand audit des finances publiques, à un moment où les prélèvements n’ont jamais été aussi élevés, alors que les services rendus à la populations n’ont jamais été aussi restreints.

    Où passe l’argent ? est la première question à se poser. Boris Vallaud, le socialiste, de demander un effort de solidarité aux patrons, alors même que l’État n’a jamais été aussi obèse et dépensier. Et Philippe, qui a fait exploser les dépenses de l’État, explique aux patrons qu’il faut que l’État fasse des économies. Cet ex n’a aucune pudeur, ni la moindre bonne foi. Oui, il faut contribuer, chacun à la mesure de ses moyens, mais selon une formule simplifiée d’impôt proportionnel et progressif, facile à calculer, à prélever, débarrassé de toutes les niches complexes qui permettent justement l’optimisation fiscale par quelques uns. Plafonner les allocations familiales à trois enfants, les réserver aux nationaux. Cesser temporairement toute forme de subvention et de logement social aux personnes délinquantes et les conditionner à un comportement sociable. Que les OQTF se traduisent dans les faits par un placement immédiat, en attente d’expulsion et pas par une remise dans la nature, avec fréquemment, un risque sécuritaire certain pour la société.

    Et pour pouvoir mettre en place une politique forte de redressement du pays, rénover les instances républicaines, à commencer par le Conseil Constitutionnel, qui se comporte au choix en instance de pouvoir, de sabotage, ou de sabordage. Au RPF, nous préconisions un tirage au sort parmi les professionnel du droit et d’y faire entrer de simple citoyens, qui auraient leur mot à dire, sur le modèle d’une cour d’Assises. Attal et Philippe, depuis sept ans, pyromanes de service, arborent des airs de pompiers sérieux et indispensables et se mettent à faire des promesses, les mêmes que celles qu’ils distillaient il y a cinq ans et qu’ils n’ont jamais tenues. Nous serions bien bêtes de les croire.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • L’article 16, ben voyons…

    On voudrait saboter ses élections législatives qu’on ne s’y prendrait pas autrement. On apprend que l’imprimerie Rivet choisie par le ministre de l’Intérieur, refuse d’imprimer les bulletins « d’extrême droite ». Le fait qu’un prestataire qui accepte un contrat d’État, avec un cahier des charges précis, le remette en cause pour des raisons qu’il devait connaître avant de candidater, le rompt unilatéralement de fait. Que l’on ne nous dise pas que c’est compliqué d’en trouver un autre, il y a l’Imprimerie Nationale qui peut très bien se charger de cette opération. C’est à notre sens d’ailleurs, elle qui devrait être à la manœuvre et pas une entreprise privée. La question qui vient concerne le choix de cette société : Darmanain l’aurait-il fait exprès ? On ne s’en étonnerait qu’à moitié. Finalement il a la solution pour gagner les élections, et on ne l’avait pas envisagé : ne pas mettre de bulletins de son principal adversaire… idée géniale, il fallait y penser. Mais bien entendu ce n’est pas la faute à la macronie encore une fois, c’est l’entreprise, pas eux.

    En face nous avons les rusés du nouveau Front Populaire qui emploient un nom très proche du site/magazine de Michel Onfray. Le sien se nomme Front Populaire, et il sera difficile à l’intéressé de contester cet emploi devant la justice puisqu’il y a « nouveau » au début. Certes, il est écrit en tout petit mais l’électeur ne voit en premier que « Front Populaire ». Était-ce pour rappeler aux votants la référence historique à 1936 ? À moins que ce ne soit aussi pour capter les lecteurs et partisans du philosophe, qui eux ne sont pas franchement pour cette coalition d’extrême gauche, mais sur un malentendu, ça peut passer. Car ceux qui ont choisi cette appellation n’ignorent pas que beaucoup d’électeurs cherchent le nom du parti sur le bulletin de vote en entrant dans le bureau, et quelques-uns pourraient se laisser abuser en pensant qu’Onfray s’est finalement rallié au rassemblement des gauches. Décidément la sournoiserie est lovée partout et chacun y va de son coup tordu pour récupérer quelques voix. Comme si cela ne suffisait pas, voilà que Macron, que l’on a dit dépité, lance une nouvelle rumeur, toujours terrifiante, le malheur est son fonds de commerce. S’il n’y a pas de majorité absolue il actionnera l’article 16 qui lui donne les pleins pouvoirs. Que l’on se souvienne, il n’y avait pas plus de majorité dans la précédente assemblée et il ne s’est pas précipité sur cet possibilité constitutionnelle. Il ne peut se prévaloir d’un blocage des institutions au seul alibi qu’il n’y a pas de majorité absolue pour activer cet article. Ce serait d’ailleurs un comble qu’un président qui vient d’essuyer une raclée sans équivalent, lui démontrant qu’il n’a plus aucune légitimité, s’empare des pleins pouvoirs pour sauver la patrie que le peuple lui demande de quitter depuis des mois. Alors il prend le prétexte des émeutes ? Les précédentes qui ont troublé la France ne manquent pas sous sa présidence et il ne s’est jamais inquiété d’utiliser cette possibilité de gouverner seul. Il faut y voir un nouveau coup de communication, une énième peur agitée pour changer le vote des Français et lui donner une majorité. Il ne se passera rien sauf à ce qu’il démissionne pour laisser au peuple le choix d’élire un autre président. Il a échoué sur toute la ligne, qu’il parte.

    Et ce cas de figure est tout aussi valable, qu’il y ait une majorité absolue ou pas. Que ferait-il d’une cohabitation, lui qui ne sait gouverner que seul sans entendre, ni même écouter ceux qui se trouvent à ses côtés. Si trouble il y a, un Premier Ministre et un Ministre de l’intérieur devraient être assez compétents pour régler l’événement. Il n’a pas à se soucier de ce qui adviendra, ni à se poser encore une fois comme le seul à comprendre les choses. Le peuple le 9 juin lui a signifié, que lui et sa clique, il n’en voulait plus. Qu’il cesse de se penser indispensable, il ne l’est pas et ne l’a jamais été. Surtout qu’il arrête de faire peur aux Français, ça ne marche plus. Que le peuple s’exprime le 30 juin et qu’il finisse le travail le 7 juillet. Il restera à Macron de préparer le défilé du 14 juillet, d’assister à l’ouverture des JO et de partir en essayant de se faire oublier.

    Rassemblement du Peuple Français

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • LFI : ils veulent absolument qu’on pense comme eux…

    Le nouveau Front populaire sera à majorité LFI. Mélenchon est arrivé à ses fins, dominer une coalition dans laquelle il partait désavantagé, en regard du score obtenu lors du scrutin du 9 juin. Le vieux renard aura eu raison des autres partis pour imposer ses vues et son programme. Il fait de sa formation l’axe central et devient la figure incontournable. C’est bien là peut être que sera le problème, d’autant que l’association avec Poutou n’en finit pas de susciter des interrogations, quand ce ne sont pas des peurs, notamment sur les positions anti FDO qu’il n’hésite pas à revendiquer, jusqu’à se présenter dans la ville où a été assassiné le gendarme Beltrame. La provocation est à la hauteur du mépris et de la haine de cette gauche contre ce qui porte un uniforme. Dans le même temps, l’alliance s’empresse de préparer la contestation sociale. Le détonateur destiné à faire sauter la paix civile est en place, sous le prétexte que les libertés seront menacées, lutte décidée et encadrée par les valeurs que la gauche dispense, comme à son habitude, rendant le RN responsable par avance des maux qui pourrait surgir après sa victoire éventuelle.

    Le RN est le diable parfait pour permettre à la gauche d’accéder au pouvoir. Elle ne craint qu’une chose, être prise de vitesse et voir le RN gouverner. Le risque est alors grand, car les mensonges pourraient ne pas résister à l’épreuve de la réalité. Au pire il ne ferait pas mieux, mais sans pour autant que les catastrophes annoncées aient lieu, nous devions voir une cascade de reculades sociales en Italie, on cherche encore, on ne constate rien. C’est donc à dessein que le NFP doit semer le doute, se livrer au procès d’intention, hurler sa haine à l’idée que le scrutin vienne contredire sa sainte parole. Et tous s’y mettent. Des hauts fonctionnaires de l’éducation nationale viennent de se distinguer en affirmant qu’ils n’appliqueraient pas les nouvelles directives. On se souvient qu’ils ont par ailleurs, été prompts à se plier aux injonctions durant le COVID, dont on sait aujourd’hui toute l’absurdité et l’inutilité. Mais à l’époque leurs consciences n’ont pas été tiraillées, comme elles ne le sont pas plus quand un enfant est victime de harcèlement ou de violences. La sensibilité et l’indignation connaît donc des échelles de valeurs et des intensités qui se mesurent sans doute à l’engagement qu’ils nécessitent et à la notoriété qu’elle peut drainer.

    Qu’ils prennent leurs responsabilités, le nouveau pouvoir devra trancher et s’ils ne sont vraiment pas d’accord, qu’ils démissionnent ! Jouer les révoltés quand on ne risque rien est une tartufferie, qu’ils assument ! Dans les faits les programmes des trois formations principales sont semblables dans la fiction et l’illusion qu’ils entretiennent, tant qu’un audit de l’ensemble des finances publiques ne sera pas réalisé, aucun budget sérieux ne pourra être élaboré. Le but sera bien évidemment de supprimer illico toutes les aides aux comités qui ne servent à rien, si ce n’est à placer les amis, celles qui vont à certaines associations, avec en parallèle la lutte contre la fraude sociale. Sans ce préalable, quel que soit le programme engagé, le déficit ne sera pas contenu. Les promesses d’augmentation du point d’indice des fonctionnaires ou du SMIC, pour alléchantes qu’elles soient, sont utopiques puisque les marges de manœuvre financières sont nulles aujourd’hui. En cela Macron a bien piégé les oppositions, sauf à ce qu’elles réagissent en coupant franchement dans tout ce qui est inutile et cessent d’entretenir une cour de notables, de personnalités, ou de parasites institutionnels, maintenue en vie ou au calme pour flatter les dirigeants, leur permettre de garder leurs privilèges ou acheter la paix sociale dans les pires quartiers. Certains s’achètent une bonne conscience aux Restos du cœur, dans la collecte des pièces jaunes, ou autre mise en scène caritative et soignent ainsi l’hypocrite visage du bienfaiteur, pour masquer celui des profiteurs qu’ils sont réellement. Toutes les organisations syndicales sont sur le pied de guerre pour déclencher une grève générale, pour paralyser le pays en signe de contestation. Mais quelle est la cause de cette fronde ? L’éventuel résultat d’un scrutin démocratique qui donnerait la victoire au RN. La démocratie serait menacée suite à un vote régulier ? Et c’est sous cette justification que la gauche organiserait une grève destinée à remettre en question la majorité qui aura décidé autrement ? Bel exemple d’acceptation du jeu des institutions. Une minorité qui entend ne pas reconnaître la volonté du souverain qu’est le peuple n’est ni plus ni moins qu’une faction séditieuse qui souhaite réaliser un coup d’État. Il se prépare dans l’indifférence des médias, qui y voient sans doute une saine manifestation de l’opposition, la morale policée mise à l’honneur face à la barbarie perpétrée par un peuple inculte que l’on doit remettre dans le droit chemin, par le chaos s’il le faut. Cela en dit long sur les valeurs qui sont véhiculées et admises au sein de l’intelligentsia.

    Les syndicats se feraient-ils les complices de ce coup de force ? Comment expliqueront-ils au bon peuple de France qui aura voté contre la coalition de gauche, qu’il faut refuser ce choix pourtant majoritaire et quiconque voudra les en empêcher sera forcément un ennemi de la liberté et qui plus est d’extrême droite ? Il y a des illégalités qu’il faudra bien punir un jour, dont celle de laisser à une minorité violente imposer ses opinions ou façons de vivre, sous prétexte qu’elle n’admet pas qu’une majorité soit opposée à ses idées ou délires. C’est aussi cela qui est en jeu le 30 juin et le 7 juillet. Le vrai visage de la menace démocratique est bien dans une protestation contre une décision par définition non contestable, celle du peuple. Si la sécurité juridique du vote n’est plus assurée, alors il n’y a plus, ni constitution, ni démocratie, promesse du Nouveau Front Populaire…

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

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