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  • Ministères : une ambiance de cour d’école

    Les cabinets ministériels macroniens ressembleraient-ils à des cours de récréation de classes primaires ? De nombreux collaborateurs de Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité se plaignent des humeurs du patron, capricieux, désinvolte. En réalité, depuis l’élection de Macron et de son « soyez fiers d’être des amateurs », les démissions de conseillers ministériels, particulièrement ceux issus de la jeune génération de cadres, sont régulières. La réputation exécrable de la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot, n’est pas un secret et trois membres de son équipe, dont les plus éminents, ont jeté l’éponge. Ils sont huit au total, sur neuf membres du cabinet, a avoir claqué la porte.

    Sarah El Haïry, la ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, est également connue pour les départs de ses conseillers et est pointée du doigt pour des démissions au sein de son équipe ministérielle. Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations ferait elle-aussi tourner en bourrique les membres de son cabinet.

    On ne sait pas s’il faut y voir une marque de la « jeune génération », censée être plus autocentrée, avoir été élevée et éduquée de manière « positive », ne supportant pas la frustration et assez peu apte à la concession et la discussion, par rapport à une génération précédente, qui a grandi autrement et avec une autre forme d’expression de la parentalité. Toujours est-il que les démissionnaires dénoncent pêle-mêle, des caprices, des humiliations à répétition, une communication arrogante et cruelle, un régime de copinage et des exigences sans limites, en résumé, l’ensemble des caractéristiques d’une certaine nouvelle jeunesse, carriériste, individualiste, sans limite et sans empathie, lesquelles sont relevées par les psychosociologues dans la population ordinaire. Pour tout dire : beaucoup d’immaturité.

    Même si la doxa voudrait qu’être jeune ne soit pas source d’inexpérience, dans la réalité, ça l’est et si on pouvait savoir avant d’avoir appris, cela se saurait. Le résultat d’un enseignement voulu horizontal et qui préconise que le prof et les élèves soient à égalité, comme en famille, parents et enfants sur le mode copains. Et si la jeunesse était une qualité, alors, autant demander à un enfant de 10 ans de diriger la France. Il y a une forme très moderne de négation de l’expérience et des jeunes pour vous expliquer que « c’est pas parce qu’on est jeune qu’on ne sait pas faire », sauf que dans la réalité, cela ne marche pas et pour cause, l’expérience est une valeur construite sur des années de vie et le diplôme, ou même l’absence de diplôme, ne la remplace pas. Dans les faits, on a clairement à faire à un rajeunissement sans précédent des équipes dirigeantes : le plus jeune président, le plus jeune premier ministre, des « conseillers » d’à peine 30 ans… on se demande bien ce qu’un « conseiller » de moins de trente ans, qui n’a que peu d’expérience de la vraie vie, peut bien conseiller à un Ministre, tant en plus, l’existence de participants à ces sphères de pouvoir est déconnectée de la vie ordinaire des gens du peuple. La moyenne d’âge du gouvernement de Gabriel Attal est de 46 ans et on peut penser que le cumul d’une juxtaposition des egos, d’une incapacité au compromis, d’un manque d’expérience de la négociation et de ce qu’on appelle en psychologie, le mi-chemin, c’est à dire, chacun faisant un pas vers l’autre, peut générer des crises permanentes. On en a l’exemple fréquent avec un président radicalisé qui pratique le « qui n’est pas avec moi est contre moi » et utilise à tour de bras le classement comme « complotiste » ou « d’extrême droite », de tous ceux qui ne sont pas d’accord avec ses visions. Il le paye régulièrement à l’international, où il se ridiculise systématiquement avec son inexpérience.

    Mais il y a aussi cette ambiance de fin de règne et certains, finalement avisés, peuvent être tentés de quitter le navire macroniste en train de couler, histoire de ne pas être associés à tous les scandales économiques, aux dettes, à la gestion mortifère de la pandémie. Si ceux là, qui seraient un peu plus que d’autres dans la conscience, veulent avoir une carrière ministérielle dans des gouvernements futurs, le mieux serait encore de ne pas être associés de trop près à cette engeance macronienne qui va quitter la scène avec 3000 milliards et plus de dettes, une France déclassée, en ruine industrielle et au bord de l’explosion sociale.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Le mieux, est tout de même d’aller voter

    Un sondage révèle que le taux de participation aux prochaines élections européennes devrait être de 45 % soit 5 points de moins qu’il y a 5 ans. Ce qui donnerait au parti présidentiel composé en réalité de 4 mouvements un peu moins de 4 millions d’électeurs. Ramené au nombre total de votants inscrits cela ne représente plus que 8%. Le calcul vaut pour tous. Le RN avec le double de voix serait donc à moins de 20%, c’est mieux, mais pas bien terrible, quant aux autres… La politique n’intéresserait plus les jeunes ne se reconnaissant dans aucun parti. Les vieux, vivier de la macronie, tournent le dos au gendre idéal, ne reste plus grand monde pour exercer ce droit démocratique en passe d’être supprimé, si plus personne ne s’en sert. En cela les partisans d’un rétablissement d’un suffrage censitaire seront ravis et le peuple des abstentionnistes les gagnants de la fronde. Le scrutin du 9 juin scellera le sort des États Nations, Macron l’a expliqué dans son discours de la Sorbonne, la France n’existe plus, a-t-il en substance martelé, donnons-lui le coup de grâce. Que diront-ils les abstentionnistes une fois la dilution actée et consommée ? Ah oui, selon un vieux fantasme, c’est à ce moment-là qu’ils vont se réveiller et tout renverser.

    On en rirait si ce n’était pas aussi pathétique. Force est de constater que la campagne est résolument tournée vers la pauvreté et l’unicité. Les quelques soi-disant grands débats qui ont lieu, sont organisés avec les têtes de liste des partis représentatifs. Que cache ce terme ? Dans une démocratie normale, tous les candidats seraient invités, en France non. Les organisateurs c’est-à-dire les journalistes, écartent arbitrairement tous les « petits » prétendants. Ces derniers à leurs yeux n’ont aucune valeur, jugement purement subjectif et obscène s’il en est, puisqu’ils insultent tous les électeurs qui iront voter pour ces personnes non présentes sur les écrans, signifiant à ces citoyens qu’ils ne sont rien, formule chère à notre Président. Quand bien même le résultat final montrera qu’ils n’ont pas eu la faveur de beaucoup de votants, ce ne sont pas à ces censeurs de décider qui mérite de s’exprimer et de débattre. Cette façon de faire est insupportable, ce clivage entre les « gens sérieux » et les autres est d’un dédain absolu.

    Résultat des courses, nous voyons s’affronter des personnes qui pensent quasiment la même chose sur tout, les variables étant à la marge. Quel intérêt ? Aucun, et on comprend aisément la lassitude des électeurs de n’entendre qu’un unique son de cloche et l’écœurement de voir ces professionnels de la politique se donner une réplique qui sonne trop souvent faux. Un débat sans idée nouvelle, sans un affrontement direct des dogmes présentés comme inattaquables et intangibles le rend pauvre, fade, et n’attire plus personne. Comment en effet séduire un électorat qui se détourne de la clique habituelle si les trublions sont soigneusement bannis sous le prétexte qu’ils ne représentent rien, sachant que sans couverture médiatique il est impossible aujourd’hui de se faire connaître.

    C’est donc l’abstention qui devrait gagner. Quelle victoire, Onfray sur Cnews, il y a quelques jours, semblait s’en réjouir, annonçant à Laurence Ferrari qu’il n’irait pas voter puisque ça ne servait à rien et que les abstentionnistes avaient tout compris. Dame, et qu’ont-ils percé du mystère des décisions politiques ? Eh bien c’est très simple, que rien ne changera par le vote et qu’il est préférable de ne pas se déplacer, car quand bien même une majorité nouvelle arriverait au parlement, ils, sous-entendu les tenants des ficelles, constitueraient une commission pour passer outre ce parlement hostile. Peut-être, mais au lieu de les pousser à la faute, l’éminent philosophe préfère leur laisser les mains libres et leur donner la pleine et entière légitimité pour détruire ce qui reste de nos libertés et des nations. Et que fera-t-il ensuite pour marquer sa désapprobation et sa colère ? Ben la révolution voyons… Les électeurs ne changeront rien, mais les abstentionnistes non plus, depuis le temps que ce parti gagne les élections on le saurait non ? C’est tout de même curieux de voir ces prétendus politiques faire l’apologie de l’abstention. C’est un peu comme si un prêtre vous affirmait que croire en Dieu c’est de la foutaise, ou qu’un médecin refuse de vous soigner au motif que la vie se termine toujours mal. Il est difficile de penser que l’on peut animer une émission politique en prônant l’abstention comme unique moyen efficace de lutter contre un système qui se frotterait les mains à l’idée d’instaurer une cooptation à la Chinoise, écartant une bonne fois pour toute le peuple des urnes. On peut être considéré comme naïf en s’accrochant au droit de vote, mais n’est-ce pas irréfléchi de s’en remettre à l’abstention pour changer ce que seuls les élus peuvent modifier ?

    Nous l’avons déjà écrit dans nos colonnes, une voix qui ne s’exprime pas, n’existe pas. Les abstentionnistes subiront comme les autres les décisions mortifères et penser que les scrutins les plus importants sont nationaux est une erreur pour le moment. Que certaines règles soient réformées pour rendre les élections à la fois plus attractives et transparentes, nous y sommes favorables au RPF. La première serait d’en finir avec ces débats entre gens choisis selon leur importance présumée. Tous les candidats doivent pourvoir s’affronter et il est curieux que l’ARCOM n’intervienne pas pour dénoncer cette pratique anti démocratique. Une question pourrait se poser au niveau européen lui-même. Que pourront penser des Etats ou la participation sera importante et qui ne se verront attribuer qu’un nombre pré établi et restreint d’élus par rapport à la France, qui va obtenir une grande quantité de sièges alors que les votants seront peut être moins nombreux ? Il y a là un souci de représentation qui pourrait surgir. Après tout, si nous boudons les urnes, ce n’est pas le problème des autres nations. La proportionnelle devrait jouer à plein et répartir les élus en fonction de l’intérêt réel que les électeurs ont manifesté. On donnerait ainsi une prime aux bons élèves et cela inciterait peut-être les partis à se renouveler dans leurs propositions. Est-il normal qu’une forte mobilisation dans un pays se trouve réduite dans sa représentation alors que son grand voisin qui déserte les urnes, bénéficie toujours d’une surreprésentation ? Une pondération en fonction du taux de participation serait à minima, juste. Quoi qu’il en soit avant de prétendre envisager que même si le parlement bascule à droite la commission se débrouillera pour passer outre, le mieux c’est quand même d’aller voter, et de voir si les prédictions se réalisent ou pas.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • Darmanin repart en guerre, quitte à se contredire

    L’inénarrable Darmanin repart en guerre, oui repart, pour la seconde fois en peu de temps. La première fois, c’était contre les dealers, avec l’opération place nette, taille XXL, soldée par 185 incarcérations, pour plus de 7000 interpellations. Traduire, les malfrats sont relâchés au bout de deux heures et remis en liberté, les erreurs de procédure sont nombreuses avec cet afflux subit de travail qui submerge les services de la justice et donc l’opération a été comme d’habitude, du vent. C’est bien beau d’être martial à l’Intérieur, mais si le copain Garde des sceaux ne suit pas, c’est un coup d’épée dans l’eau.

    Maintenant, le Ministre a les Frères musulmans dans le collimateur. L’Islam poserait donc problème, ce serait nouveau ? Non pas l’islam, mais les Frères musulmans. Ce coup là on nous le fait depuis trente ans, ce qui donne : l’islamisme n’a rien à voir avec l’islam. Tout le monde sait que c’est faux, mais il faut le dire quand même. Darmanin nous rénove la ficelle, pas l’islam, mais les Frères Musulmans, subtil distinguo qui vient de voler en éclats, au vu des fusillades du week-end, entre « jeunes » issus de l’immigration, dont on ne précisera pas la confession évidemment, la même que pour les meurtriers de Lola, de Thomas, de Matisse, de Samuel et bien d’autres, les doigts des deux mains n’y suffisant plus. Et Darmanin de vouloir également renvoyer les délinquants au pays d’origine, ce qu’il arrive à faire, mais bien petitement. C’est bizarre, le même a toujours expliqué que la délinquance n’avait rien à voir avec l’immigration. Il va donc lutter contre les Frères-Musulmans, qui n’ont rien à voir avec l’islam et expulser les étrangers délinquants, qui n’ont rien à voir avec l’immigration : la réalité est têtue et à force de ne pas vouloir l’admettre, contre toutes les évidences, on finit par passer pour un…

    La réalité, d’autres se chargent de la rappeler, comme le recteur de la mosquée de Paris, qui réclame à l’État français de payer des aumôniers musulmans, arguant des 80 % de prisonniers musulmans. Mais Moussa feint de ne pas voir. La réalité est aussi que la France, proportionnellement à son nombre d’habitants, a un ministère de la justice pauvre et s’est dotée d’un nombre de place insuffisant dans les prisons. On ne saurait trop conseiller au Ministre d’enclencher une rénovation de l’administration judiciaire et la construction de prisons. D’abaisser l’âge de la responsabilité pénale, de mettre en place des peines plancher et de procéder à la déchéance automatique de la nationalité française, en cas de double nationalité des délinquants, ainsi que de supprimer le droit du sol, qui permet à des délinquants étrangers de s’abriter derrière leur paternité pour devenir inexpulsables. Supprimer les allocations de la famille en cas de mineur délinquant. Supprimer toute forme d’accord migratoire avec l’Algérie, dont les ressortissants sont les plus représentés dans les prisonniers de nationalité étrangère. A noter que la colonisation a bon dos, puisque les Algériens sont également la première nationalité étrangères dans les prisons suisses. La colonisation n’a donc rien à voir et les accords tenant de la repentance n’ont plus lieu d’être. Faire arraisonner les bateaux de passeurs de migrants, juger les juges qui remettent en liberté des multirécidivistes, pour faute professionnelle. Cesser les subventions mirobolantes aux pseudo-associations humanitaires qui jouent en permanence contre leur pays.

    Pour ce qui est de l’entrisme des Frères Musulmans, il va falloir aller les chercher partout : hôpitaux, justice, enseignement, police, préfectorale, armées… etc. Puisque quasiment l’ensemble des services de l’État sont, à divers degrés, investis par des prosélytes. Le problème est que ce faisant, Darmanin va devoir nier quarante années de mensonges sur le multiculturalisme heureux, l’islam compatible avec la république, l’infime minorité de fauteurs de troubles et la non relation entre immigration et délinquance. Il devra jouer sur deux fronts, oser sortir de la doxa immigrationniste et arriver à faire reprendre aux pays d’origine, leurs délinquants. Sur ce dernier créneau, la France semble être le seul pays au monde à ne pas arriver à expulser correctement les délinquants étrangers, n’importe quel autre pays ne se posant aucune question sur le devenir des expulsés et les pays concernés n’ayant pas le choix de reprendre ou pas l’un des siens arrivant des Etats-Unis ou de Thaïlande. Il n’y que pour la France que tout cela semble poser problème.

    Il est temps pour Darmanin d’arriver à la conscience, mais la marche va être haute et s’il fait quelque chose de concret, ce à quoi nous ne croyons pas une seule seconde, il va donner raison à ce qu’il appelle l’extrême droite, qui fait juste preuve dans l’affaire, d’un extrême bon sens.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Clap de fin pour la voiture électrique ?

    Ça ne sent pas bon pour la voiture électrique et plusieurs indices sont concomitants pour indiquer un crash généralisé. Plusieurs milliers de voitures électriques chinoises commencent à s’agglutiner dans les ports européens, ne trouvant pas preneurs. Tesla est confronté à la baisse de la demande et licencie, Hertz revient de sa flotte électrique, les clients ne suivent pas, plusieurs constructeurs de voitures électriques ont mis la clé sous la porte et la baisse mondiale globale de la demande est en cours. Voilà déjà plusieurs mois, des capitaines de l’industrie automobile avaient jeté le trouble. Tavarès de Stellantis avait émis des doutes, Toyota était plus que sceptique, Mercedes avait pris les devants pour quitter l’Europe… tout cela aurait dû inciter les politiciens, dont aucun n’est ingénieur, à faire preuve de retenue dans les décisions. Mais non, nous vivons une époque de politicards qui nous emmènent systématiquement dans les murs, pour l’injonction du tout électrique, pour l’Ukraine, pour les vaccins. Ils ne savent pas, ne connaissent pas, n’ont pas la moindre preuve scientifique sérieuse, savent même qu’ils n’ont que des « preuves » scientifiques frelatées, télécommandées par des lobbies, mais non, ils foncent, aveugles ou corrompus, souvent les deux, nous entraînant dans leur folie.

    Et déjà, les publicités pour les voitures électriques sont devenues moins omniprésentes à la télévision, les concessionnaires sont noyés par des flots de bagnoles à piles invendables, les stations de recharge sur les autoroutes sont désertes et tout le monde a perdu beaucoup d’argent avec cette folie. Même s’il y a quelques pays où cela se tient encore un peu, avec l’argument idéologique. Pour chaque modèle électrique vendu, Ford perd environ 130.000 dollars et c’est à peu près le même scénario pour tout le monde. Parlons justement de la fable du carbone : il n’y a jamais eu aussi peu de carbone dans l’atmosphère terrestre au cours des âges, 0,04 %, qu’il y ait ou non une humanité et qu’elle soit ou non industrielle. Et le carbone est nécessaire à la vie. Et la part de l’industrie dans la production de ce carbone par l’homme serait égale à 4 % de ces 0,04 % : insignifiant. Mais cela a permis de mettre en place un système financier « carbone », basé sur du vent et d’organiser la contrainte et la ruine de dizaines de millions de citoyens, avec un discours relayé en forme de propagande, dépourvu de tout soubassement scientifique. Sans compter la perte de compétences sur le savoir faire des moteurs thermiques, à l’heure où le moteur diesel, poussé par les Chinois, dans sa technologie, se révèle comme une solution extrêmement fiable, à 53 % de rendement.

    Oui, il va être temps de revenir sur cette folie. A partir du moment où un produit est bon, il n’a besoin ni de publicité ni de subvention. Pour la voiture électrique, il a fallu les deux, signe que le produit est non pas mauvais, mais très mauvais. Il faut maintenant arrêter d’obliger les entreprises et les administrations à investir dans ce concept moribond, revenir sur la fin du thermique en 2035, gérer la fin de ce concept, aussi bien avec les clients qui ont choisi ce mode de locomotion, mais également avec les installations pléthoriques de recharge qui ne servent à rien. Il reste sans doute une forme d’utilisation qui pourra perdurer : la voiture de proximité que l’on recharge chez soi. Avec la fin de ce concept, on doit aussi revenir sur l’arnaque « carbone », montée de toutes pièces et se pencher enfin sur les vrais problèmes écologiques : les produits phytosanitaires, les déchets plastiques dans les océans, les métaux lourds, les déchets sauvages, le recyclage… ce que nous avons toujours préconisé au RPF. Vivre de manière écologique, c’est en premier lieu vivre dans un pays propre, avec des côtes maritimes propres, nettoyer les friches industrielles, dépolluer les terrains, réutiliser les emprises au sol existantes, recycler les matières premières, planifier les flux de marchandises, laisser les ingénieurs travailler sur de nouvelles solutions de motorisation.

    Pour cela, il faudra renverser cette Europe qui nous a conduit dans le mur, avec des narratifs hors-sol, racontés au service de quelques actionnaires et totalement déconnectés de la réalité. La voiture électrique, emblème par excellence du ratage industriel, doit constituer un prélude à une prise de conscience qui doit permettre de changer de paradigme et d’imaginer un nouveau modernisme, à base de vraies nouvelles solutions écologiques, mais surtout susceptibles de permettre à un maximum de gens d’avoir accès à des déplacements bon marché, pour son travail et ses loisirs.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Saint-Benin d’Azy : illustration de la paupérisation

    Saint-Benin d’Azy est un gros bourg rural de la Nièvre, mais pas un trou perdu, tout de même. La ville compte 1300 habitants, avec une petite activité industrielle et artisanale basée à l’immédiate proximité des habitations, une moyenne surface commerciale alimentaire, avec des pompes à essence, une gendarmerie, un Crédit-Agricole, une pharmacie et un certain nombre de commerces, mais surtout un collège, certes, l’un des plus petits du département rural de la Nièvre, mais un collège quand même, dont les indices sociaux et les résultats ne sont pas spécialement mauvais. On y ajoute une école primaire à sept classes. En réalité, cette petite bourgade, comme beaucoup d’autres dans la même situation, rayonne sur les villages encore plus petits et les hameaux aux alentours, draine une population assez conséquente et curieusement, les matins des jours ouvrables il peut être assez difficile de s’y garer.

    Mais aux commandes de cette commune, Jean-Luc Gauthier, qui mène actuellement son premier mandat, depuis la dernière élection de 2020 et son équipe, ont envisagé de grands travaux. Il s’agit ni plus ni moins que de changer intégralement la physionomie de la place centrale sur laquelle donnent la plupart des commerces. Et le choix est fait de réaliser l’intégralité des travaux sur un temps finalement assez court dans l’absolu, mais qui va s’avérer très long pour les chiffres d’affaires des commerçants locaux, ceux du centre ville, les plus impactés par les tranchées, les décaissages et les poses de bordures. Une déviation est mise en place pendant des semaines, rendant difficile voire impossible, l’accès aux commerces du centre ville en voiture, ce dont a pourtant l’habitude une clientèle majoritairement âgée. Et tout le monde va souffrir, à divers degrés, mais la municipalité va y laisser son unique café, son unique restaurant et son unique boulangerie.

    L’équipe municipale aurait mal imaginé les répercussions commerciales de ces travaux, menés de front et qui ont limité de manière conséquente l’accès au petit centre ville. Effectuer les travaux par tranches, ou en totalité, l’affaire n’était certes pas aisée mais le résultat est là. Le chef lieu de canton a une nouvelle allure, mais se retrouve privé de deux types de commerces de proximité, emblématiques et socialement importants : la boulangerie et le café-restaurant. On ne peut donc plus, dans un chef lieu de canton, acheter son pain et boire un café le matin, ni venir manger entre collègues de travail. Dans un contexte déjà de fragilisation économique dû au coût des matières premières et énergétiques, auxquels se sont ajoutés l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat, le tenue de travaux sur de longues périodes aura eu raison de deux commerces indispensables et fragilisé les autres, certes à divers degrés. On est bien là dans l’illustration de la situation nationale de paupérisation, dans laquelle beaucoup de commerçants sont sur le fil, dans une situation économique tendue, dans de nombreux secteurs et le moindre avatar, dont ils se seraient relevés dans un contexte de prospérité, précipite leur chute.

  • Faire basculer cette Europe là !

    On se souvient du NON des Français au traité européen de Maastricht en 2005, qui contrariait les plans d’une élite, déjà à la manœuvre, pour la promotion de l’Europe qui nous est donnée à voir aujourd’hui. Echaudé par ce NON, Nicolas Sarkozy, qui s’était fendu d’un discours menaçant sur un nouvel ordre mondial « auquel personne, je dis bien personne, ne pourra s’opposer », avait décidé de faire ratifier le traité de Lisbonne, qui n’était jamais qu’une reprise de celui de Maastricht refusé, uniquement par les parlementaires, réunis en congrès à Versailles. Tablant sur le fait que les parlementaires seraient suffisamment déconnectés, ou « déconnectables » de leurs électeurs, pour ne pas voter comme eux. Ce fut chose faite. Mais un juriste, Patrice André, fait sensation sur les réseaux sociaux, en révélant récemment que la procédure veut que, par son vote, le congrès autorise le président à ratifier, c’est à dire, signer le traité de Lisbonne, or Sarkozy ne l’a jamais signé. Cela poserait donc la question juridique de ce dossier, incomplet à Bruxelles, car pas ratifié. Mais le juriste soulève d’autres problèmes, par exemple celui de l’Irlande qui a obtenu des aménagements en matière de siège à la commission européenne et en matière fiscale. Cela montre, explique-t-il, que l’Europe est un truc qui a été bricolé, par arrangements, pour aller vite et imposer ce que nous voyons aujourd’hui, c’est à dire, une Europe toute puissante, déconnectée des peuples et dont l’action, en ce qui concerne pas mal de pays, a été une ruine.

    On se demande si cette révélation ahurissante ne sort pas au bon moment, sachant que pour cette Europe là, la fin semble proche, avec le vote du 09 juin. Même si, explique encore le juriste, il y a fort peu de chance pour que cette absence de signature change quoi que ce soit dans l’immédiat. Mais allez savoir, si les choses devaient tourner au vinaigre, la France n’aurait pas besoin d’un Frexit, elle n’y est pas officiellement et ce pourrait être là une manière de quitter cette Europe moribonde dans laquelle s’accumulent les soupçons, les enquêtes et dont les travers apparaissent de plus en plus au grand jour et au grand dam des citoyens. Ursula Von-der-Leyen est ennuyée mais pas encore devant les juges. Le groupe politique Belge Vivant Ostbelgien s’est associé à la plainte pénale, contre elle, initiée par le lobbyiste belge Frédéric Baldan. Les affaires de corruption, de vaccination, d’effets secondaires, de guerre en Ukraine, deviennent des sujets embarrassants, avant peut-être de devenir des sujets de mises en examen. Cela semble assez verrouillé au niveau européen, mais les premières salves pourraient venir de l’étranger. Quoi qu’il en soit, Macron est tellement aux abois qu’il évoque publiquement la « mort possible » de cette Europe : la question n’est donc plus taboue.

    Nous avions évoqué, au RPF, la sortie éventuelle de la France de l’Union Européenne, arguant qu’elle était l’un des piliers de cette construction, que l’édifice n’y survivrait pas et que donc, il n’y aurait de compte à rendre à personne. Au moment où l’on sent bien que la dernière marche européenne serait de carrément nier les états nations, pour les transformer en banales régions européennes, dirigées par un gouvernement central, peut-être même sans élection, comme c’est le cas pour la caste dirigeante chinoise pour laquelle nos responsables sont pleins d’admiration, le clash pourrait avoir lieu après les élections du 9 juin, si d’aventure l’actuelle opposition devait devenir majoritaire. Ce qui est largement possible. Et ce, d’autant que d’ores et déjà, il n’y a plus d’unité européenne, à tel point que les règlements d’adoption ont été modifiés, ne requérant plus l’unanimité. Le nombre de domaines pour lesquels l’unanimité est requise s’est réduit au fur et à mesure des changements de traités. Le président français Emmanuel Macron est favorable à une généralisation du vote à la majorité qualifiée, dans les principales prises de décisions européennes. La proposition qui nécessite une révision des traités, mais 13 états membres sur les 27 s’opposent à une telle réforme. C’est dire si l’unanimité n’est pas gagnée.

    Cette Europe donc, son Europe, dont Macron explique qu’elle peut mourir, si effectivement elle mourait, cela arrangerait pas mal de monde. Il en ressortirait autre chose, dont on a du mal encore à définir les contours. Mais au point où nous en sommes, continuer dans cette voie mortifère serait-il préférable à un saut dans un genre d’inconnu ? Au RPF, nous ne voulons plus de cette Europe là et souhaitons même que de nombreux comptes soient demandés sur les épisodes de la pandémie de Covid et de la vaccination, sur l’utilisation de notre argent en Ukraine et sur la récente crise agricole. Il faudra pour cela, le 9 juin prochain, une puissante mobilisation.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Un Califat islamique en Allemagne ?

    Une manifestation de musulmans de Hambourg, samedi dernier, est passée relativement inaperçue en France, mais elle n’en finit plus de secouer l’Allemagne, qui sort ainsi d’une espèce de torpeur pétrie d’idéologie humaniste molle. Des dizaines de musulmans radicaux ont défilé dans une rue de Hambourg, la célèbre ville-port, en réclamant rien moins que l’instauration d’un Califat, c’est à dire, le passage de la république allemande à une république islamique, avec évidemment, l’instauration de la charia, la loi coranique. Pour son premier jour de campagne électorale, Scholz a donc été gâté, il en est tombé des nues et a « condamné » l’événement, se figurant sans doute que sa condamnation verbale allait impressionner les intéressés. Sa Ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, a trouvé l’événement « incroyable », elle aussi tourneboulée et à vrai dire, en état de KO debout. Sinon, l’ensemble des Allemands trouve cela « scandaleux ».

    L’Allemagne n’a pas comme en France, de communauté majoritairement nord-africaine, mais une majorité musulmane turque, largement sous influence d’Erdogan, qui cible cette forte communauté dans ses campagnes électorales, avec un réseau de mosquées et des relais de terrain très efficaces. Fort de sa puissante industrie, l’Allemagne se pensait plus ou moins à l’abri, partant du principe que des ouvriers avec du travail, bien payés, ne revendiqueraient pas plus que cela sur le plan religieux. C’est en fait assez déconnecté et même un travailleur bien payé garde son appartenance à l’Oumma et est sensible aux courants de sa communauté. Mais l’Allemagne aussi est en crise, voit sa florissante industrie privée du gaz russe bon marché, sombrer peu à peu et la balance commerciale, précédemment largement excédentaire, s’inverser.

    Et pourtant, les services de renseignement allemands, connaissent bien les fauteurs de troubles et s’attendaient à ce mouvement. Mais les exécutifs européens n’ont pas vraiment encore pris la mesure des forces en présence sur leurs sols respectifs, ou idéologiquement, refusent de la prendre. Et pour la première fois, il s’agissait bien de soumettre un pays européen à la charia. D’autres pays, comme la Belgique, sont également aux prises avec de virulents mouvements de ce type, mais la France aurait tort de penser qu’elle est à l’abri. Certes, elle n’a pas la grande communauté turque de l’Allemagne, mais sa communauté nord-africaine est très présente et l’Algérie est l’un des pays les plus radicalisés au monde en matière de charia. Et plusieurs réseaux de mosquées de diverses nationalités sont présents en France, y compris un réseau turc. On se souvient d’ailleurs qu’Erdogan était venu à Strasbourg, pour un discours de campagne, dans lequel il avait exhorté les Turcs d’Europe à ne pas s’assimiler, à rester turcs et même expliqué que la volonté d’assimilation des pays européens était coupable.

    Qui plus est, en France, même si ce n’est pas la charia dans tout le pays, ça l’est plus ou moins dans certains quartiers, que les gouvernants ont appelé pudiquement quartiers de « Reconquête républicaine », tout en affirmant que la république s’exerçait partout sur le territoire : ben voyons. Il n’empêche et les Parisiennes, entre autres, le savent bien, qu’on ne s’habille plus comme on veut à Paris, particulièrement dans les transports en commun, sans se prendre des réflexions peu amènes de la part de musulmans, même pas si radicalisés que cela. A Bordeaux également, deux personnes avaient été agressées, avec un mort, pour leur consommation de bière en public pendant le ramadan. Ce qui est une forme de charia non officielle, mais qui s’exerce par pure intimidation.

    Les responsables allemands ont eu l’air de sortir de leur léthargie idéologique et malgré les signaux envoyés par les services de renseignements de l’ensemble quasiment des pays d’Europe, rien n’a trop l’air de se passer et à vrai dire, on se demande même si tout ce petit monde, régulièrement injecté à la piqûre du multiculturalisme heureux, ne va pas réaliser que lorsqu’il sera trop tard. Il y aurait en France, tout lieu de se préoccuper du problème et de cibler des établissements déjà connus, présents sur le territoire national, où sont formés des imams radicaux, où passent des formateurs étrangers radicaux, cibler également des prêcheurs radicaux, l’actualité récente a montré qu’il était possible de les expulser et de démanteler des réseaux connus. Mais Darmanin préfère se concentrer sur des dissolutions de groupuscules folkloriques étiquetés à « l’extrême droite » et dont les faits de nuisance sont à peu près égaux à zéro.

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  • Les enfants et les écrans : une catastrophe prévisible

    Pas d’écran avant trois ans, pas de téléphone portable avant 11 ans, pas de réseaux sociaux avant quinze ans. Une commission d’experts vient de pratiquer quelques « recommandations » et l’école à sa part de responsabilité explique Attal. Il est dommage que cela arrive quand on est dans le mur, parce qu’on y est. Les dégâts sont effroyables, avec des troubles de la relation, de la perception, du développement psycho-affectif, de la socialisation, des apprentissages, avec des extrémités pouvant faire penser à de l’autisme. Il suffit, quand l’enfant est jeune, d’enlever les écrans pour qu’immédiatement ça s’améliore, mais dans l’ensemble, les dégâts sont assez irréversibles, il y a des stades du développement et des âges pour certaines fonctions et une fois passés, c’est trop tard. Le rapport minimise quelque part l’ampleur du désastre. Au delà de ces troubles, l’apprentissage scolaire est marqué, moins de savoir, moins de savoir-faire, moins d’appétit au travail, moins de capacités de concentration et de persévérance, moins d’habiletés manuelles, corporelles, sportives, chez des enfants petits, d’âge primaire, qui apprennent encore en grande partie avec leur corps et dont le corps justement n’apprend pas, parce qu’il ne suit pas. Près d’un élève sur deux inepte à l’entrée en sixième face aux matières fondamentales, des régressions sportives sur la VO2max et l’adresse gestuelle. Avec une accélération impensable depuis le Covid et les confinements.

    L’école a sa part de responsabilité disait Attal… oui. Le premier plan informatique à l’école date des années 80, avec les TO7, TO5 et les langage Basic, Logo, ils étaient censés améliorer le niveau scolaire. Il n’en a rien été mais force est de constater que la dégringolade commence dans ces années là. L’informatique n’est pas la seule en cause évidemment. Et si on suit les courbes de l’investissement en informatique dans les écoles et la chute des résultats scolaires, c’est complètement corrélé. Plus on a « appris » avec l’informatique, plus le niveau a baissé. Quelques dizaines d’années plus tard et après des centaines de millions d’investissement, le niveau scolaire n’a jamais été aussi bas, il faut bien en prendre conscience. L’acte d’apprentissage naît du frottement entre la personnalité du prof et celle de l’élève, or on a supprimé les profs pour les remplacer par un genre d’animateur du savoir, censé pratiquer l’échange horizontal et en prime il y a des écrans entre les personnalités. Et selon les consignes il fallait que tout cela soit « ludique », traduire « addictif », parce que bien sûr, on n’est plus censé apprendre qu’en s’amusant, ce qui est un lieu commun totalement faux.

    Mais dans le rapport, il manque une autre composante, et non des moindres : les écrans des parents. Parce que les enfants sont devant, trop et trop jeunes, mais leurs parents aussi. Les jeux vidéo sont le loisirs numéro un des jeunes adultes, certes plus les jeunes hommes que les jeunes femmes, mais les jeunes femmes sont très téléphones, au détriment de leurs relations à leurs propres enfants qui ne se construit pas. On a déjà identifié des syndromes de bébés pas assez regardés, ou portés, parce que le parents a son nez à lui dans son écran pendant qu’il pousse le landau ou donne à manger. Relations à l’enfant, disputes et violences conjugales, procrastination, malbouffe, résultent du temps addictif passé devant l’écran et qui supprime le temps nécessaire aux autres tâches, y compris celles dévolues aux enfants. Dans les écoles, beaucoup d’enfants ne savent plus faire de vélo, par exemple et quasiment tous sont devenus totalement ineptes devant des jeux d’adresse qui ravissaient leurs grands parents, petits, comme les osselets par exemple.

    Oui, le ravage est total, mais il n’est pas récent. Les alertes ont commencé dans les années 90, à la période des Goldorak et autres dessins animés d’action qui se sont traduits, à l’époque, par déjà des quatre à cinq heures de télévision, par jour et par enfant, avec des troubles, certes plus légers, mais qui ont déjà influé, principalement sur les capacités de concentration. Encore une fois, il y a un tout, autour de cela et les écrans ne sont pas les seuls en cause.

    On ne va bien sûr, pas envoyer un policier le soir dans les familles, mais on peut se servir de l’école pour ce qui est un enjeu de santé publique. L’école peut tout simplement bannir les écrans et retrouver les situations d’apprentissage, le fameux frottement des personnalités entre profs et élèves. Que les profs également, ne répondent plus à leurs téléphones personnels pendant leurs cours et ne pratiquent plus leurs propres réseaux sociaux, pendant leur cours également, ce qui est devenu assez fréquent. Ce qui ne dispense pas de penser à d’autres solutions. On en revient à ce concept très gaulliste, dont devraient aussi s’inspirer nos dirigeants, celui de l’exemplarité. Mais pour s’en sortir, à condition que l’on en prenne le chemin, il faudra sans doute au moins une à deux générations. Le problème est que pour la formation d’ingénieurs, de médecins et de tout un tas d’autres professions intellectuelles, ça va devenir assez compliqué, à moins de faire, avec les diplômes d’ingénieurs, comme avec le bac : le dévaloriser, ce ne sera pas une avance. On se retrouve avec le même challenge qu’au sortir de la seconde guerre mondiale, ce qu’on a appelé « la massification de l’enseignement » et il faudra sans doute appliquer les mêmes recettes, devenues hélas politiquement incorrectes, mais qui seraient d’une bonne utilité pour le problème des écrans, mais pas seulement.

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  • Matisse : c’est quoi la « récupération » ?

    Matisse, 15 ans, a succombé à plusieurs coups de couteau samedi soir à Châteauroux dans l’Indre. L’auteur présumé est un adolescent afghan de quinze ans également, pour qui le parquet de Bourges a requis le placement en détention, en compagnie de sa mère. Mais voilà, les investigations portent sur le contexte des faits, pas encore clairement établi selon le parquet. Mais déjà, on évoque une altercation entre les deux adolescents. Une « battle » de rap aurait tourné en bagarre, après des propos tenus par Matisse, décrits comme « racistes » par certains témoins, selon l’entourage du mis en cause. Le racisme, ces derniers temps, a pris une tournure assez inhumaine, par exemple, pleurer la mort de la petite Lola, tuée par une algérienne, c’est raciste. Vouloir défiler en soutien à Thomas, poignardé dans une rixe, probablement par une racaille issue de l’immigration, c’est interdit et c’est raciste. En réalité, se plaindre de mourir dans son propre pays, sous les coups d’étrangers est devenu raciste. On peut aller loin comme cela.

    La réalité est aussi que mère du suspect, présente au moment des faits, aurait, selon certains témoins, porté elle-aussi des coups à Matisse et selon d’autres témoins, elle aurait tenté de le réanimer. Cela sent le témoignage plus ou moins communautaire, il faudra faire la lumière de manière indépendante. Seulement, le jeune migrant 15 ans, soupçonné d’être l’auteur des coups mortels, n’est pas vraiment un inconnu. Jamais condamné, il a toutefois été mis en examen récemment dans deux affaires de « vol aggravé avec violence », dont au moins l’une sous la menace d’un couteau… et laissé en liberté, comme d’habitude serait-on tenté de dire. Les deux personnes déférées, la mère et le fils bénéficient évidemment de la présomption d’innocence, alors que d’autres sont lynchés directement par la presse, comme notre Depardieu national, qui, dans le même temps, n’a pas l’air de bénéficier de la présomption de quoi que ce soit.

    Mais, alors que les meurtres de ce type se multiplient, le principal souci des autorités et de la presse n’est pas de pleurer les victimes ou de punir les coupables. Le premier réflexe est d’éviter que ces meurtres ne soient récupérés par « l’extrême droite ». C’est quoi, dans ce cas, l’extrême droite ? Ce sont les gens qui n’ont pas envie que leur enfant se fasse tuer par les « invités » ? Ça fait un peu court. Le père de l’enfant et le maire de Châteauroux, appellent ainsi au calme, cependant que quand un délinquant de cité se fait logiquement tuer par la Police dans un refus d’obtempérer, les émeutes se montent à des centaines de millions de dégâts.

    Cette affaire nous rappelle bien sûr celles des viols commis par des étrangers sous le coup d’OQTF jamais exécutées, des états factuels qui entraînent pourtant le placement en garde à vue des personnes qui osent les dénoncer malgré des chiffres parfaitement vérifiés, comme dernièrement avec la militante Yona, à Besançon. On se demande quels sont les objectifs de la sphère politico-médiatique qui réitère systématiquement cette méthode de la « récupération », par l’extrême droite, alors même que la gauche récupère a peu près tout, le petit Aylan, Ziyed et Bouna, Nahel et ainsi de suite… Dans un cas c’est de la « récupération », dans l’autre pas. Ou si il devient acté qu’il faille tolérer une forme de tribut en vies humaines issues de ce pays, pour permettre au mythe du multiculturalisme heureux de subsister, alors que personne, nulle part, n’en voit la couleur ? Le traitement des ces meurtres au couteau, plus de 120 attaques par jour, rappelons le, prend un caractère, non plus idéologique, mais carrément inhumain et on s’engouffre dans une forme de correction politique qui voudrait que les gens acceptent de se laisser tuer sans rien dire. Un peu à l’image d’Audrey Lamy, qui ne porte pas plainte après avoir appris que ses cambrioleurs étaient des sans-papiers originaires d’Europe de l’Est. C’est évidemment plus facile pour la perte de quelques objets de valeurs, que pour la perte d’un enfant.

    Il faudra suivre de près l’enquête sur la mort de Matisse, afin de savoir si l’auto-perception d’une quelconque forme de « racisme » donne au « racisé », le droit de tuer ou du moins, des excuses à tuer. Auquel cas, ce sera bien un verdict d’inhumanité. Il y a besoin, nous l’avons déjà dit, d’un état des lieux de cette délinquance galopante, avec l’aide statistiques ethniques, pour savoir qui commet quoi dans ce pays et qui sont les victimes. Sinon, comme nous le répétons depuis des semaines au RPF, il faudra, le 9 juin, se donner par le vote, une chance de sortir de cet enfer qui nous est imposé et dans lequel meurent nos enfants.

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