Matisse : c’est quoi la « récupération » ?

Matisse, 15 ans, a succombé à plusieurs coups de couteau samedi soir à Châteauroux dans l’Indre. L’auteur présumé est un adolescent afghan de quinze ans également, pour qui le parquet de Bourges a requis le placement en détention, en compagnie de sa mère. Mais voilà, les investigations portent sur le contexte des faits, pas encore clairement établi selon le parquet. Mais déjà, on évoque une altercation entre les deux adolescents. Une « battle » de rap aurait tourné en bagarre, après des propos tenus par Matisse, décrits comme « racistes » par certains témoins, selon l’entourage du mis en cause. Le racisme, ces derniers temps, a pris une tournure assez inhumaine, par exemple, pleurer la mort de la petite Lola, tuée par une algérienne, c’est raciste. Vouloir défiler en soutien à Thomas, poignardé dans une rixe, probablement par une racaille issue de l’immigration, c’est interdit et c’est raciste. En réalité, se plaindre de mourir dans son propre pays, sous les coups d’étrangers est devenu raciste. On peut aller loin comme cela.

La réalité est aussi que mère du suspect, présente au moment des faits, aurait, selon certains témoins, porté elle-aussi des coups à Matisse et selon d’autres témoins, elle aurait tenté de le réanimer. Cela sent le témoignage plus ou moins communautaire, il faudra faire la lumière de manière indépendante. Seulement, le jeune migrant 15 ans, soupçonné d’être l’auteur des coups mortels, n’est pas vraiment un inconnu. Jamais condamné, il a toutefois été mis en examen récemment dans deux affaires de « vol aggravé avec violence », dont au moins l’une sous la menace d’un couteau… et laissé en liberté, comme d’habitude serait-on tenté de dire. Les deux personnes déférées, la mère et le fils bénéficient évidemment de la présomption d’innocence, alors que d’autres sont lynchés directement par la presse, comme notre Depardieu national, qui, dans le même temps, n’a pas l’air de bénéficier de la présomption de quoi que ce soit.

Mais, alors que les meurtres de ce type se multiplient, le principal souci des autorités et de la presse n’est pas de pleurer les victimes ou de punir les coupables. Le premier réflexe est d’éviter que ces meurtres ne soient récupérés par « l’extrême droite ». C’est quoi, dans ce cas, l’extrême droite ? Ce sont les gens qui n’ont pas envie que leur enfant se fasse tuer par les « invités » ? Ça fait un peu court. Le père de l’enfant et le maire de Châteauroux, appellent ainsi au calme, cependant que quand un délinquant de cité se fait logiquement tuer par la Police dans un refus d’obtempérer, les émeutes se montent à des centaines de millions de dégâts.

Cette affaire nous rappelle bien sûr celles des viols commis par des étrangers sous le coup d’OQTF jamais exécutées, des états factuels qui entraînent pourtant le placement en garde à vue des personnes qui osent les dénoncer malgré des chiffres parfaitement vérifiés, comme dernièrement avec la militante Yona, à Besançon. On se demande quels sont les objectifs de la sphère politico-médiatique qui réitère systématiquement cette méthode de la « récupération », par l’extrême droite, alors même que la gauche récupère a peu près tout, le petit Aylan, Ziyed et Bouna, Nahel et ainsi de suite… Dans un cas c’est de la « récupération », dans l’autre pas. Ou si il devient acté qu’il faille tolérer une forme de tribut en vies humaines issues de ce pays, pour permettre au mythe du multiculturalisme heureux de subsister, alors que personne, nulle part, n’en voit la couleur ? Le traitement des ces meurtres au couteau, plus de 120 attaques par jour, rappelons le, prend un caractère, non plus idéologique, mais carrément inhumain et on s’engouffre dans une forme de correction politique qui voudrait que les gens acceptent de se laisser tuer sans rien dire. Un peu à l’image d’Audrey Lamy, qui ne porte pas plainte après avoir appris que ses cambrioleurs étaient des sans-papiers originaires d’Europe de l’Est. C’est évidemment plus facile pour la perte de quelques objets de valeurs, que pour la perte d’un enfant.

Il faudra suivre de près l’enquête sur la mort de Matisse, afin de savoir si l’auto-perception d’une quelconque forme de « racisme » donne au « racisé », le droit de tuer ou du moins, des excuses à tuer. Auquel cas, ce sera bien un verdict d’inhumanité. Il y a besoin, nous l’avons déjà dit, d’un état des lieux de cette délinquance galopante, avec l’aide statistiques ethniques, pour savoir qui commet quoi dans ce pays et qui sont les victimes. Sinon, comme nous le répétons depuis des semaines au RPF, il faudra, le 9 juin, se donner par le vote, une chance de sortir de cet enfer qui nous est imposé et dans lequel meurent nos enfants.

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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

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