Alain Joyandet, en traître de droite

Si le messie tarde à arriver, les Judas quant à eux, sont déjà là. Le vrai visage des LR se dévoile par la parole d’Alain Joyandet. Depuis le temps que nous les dénoncions comme des traîtres et les alliés zélés de Macron, alors qu’ils s’acharnaient à se prétendre dans l’opposition, sans en montrer le moindre signe, Alain Joyandet fait tomber le masque, donnant raison à Rachida Dati, avant qu’elle ne tourne sa veste : En-Marche, ce sont les traîtres de droite et les traîtres de gauche. La supercherie cesse, il déclare, dans Le-Point, vouloir mettre en place une coalition avec la majorité. La trahison est totale, assumée, portée comme un fier étendard. Le plus ignoble, ce n’est pas le mensonge entretenu depuis des mois et les grimaces accomplies devant les caméras pour affirmer leur statut d’opposant, tout le monde avait vu qu’ils se moquaient des électeurs et des Français en général, non, le plus méprisable c’est que cette coalition est directement le fruit d’un calcul purement politique de survie.

Une coalition pour en faire quoi ? Ne cherchez pas dans cet appel du pied un programme à défendre, une vision à partager, un combat dans l’intérêt de la France. Sa seule peur c’est de voir les extrêmes lui passer devant. L’éternelle ritournelle, lutter contre le RN et éventuellement la NUPES. Comme si en soi, cela constituait une finalité, surtout une nécessité pour redresser la France. Un peu court comme slogan. Cela fait des années qu’ils nous fatiguent avec ce leitmotiv, qu’ils n’ont que cela à la bouche, au lieu de proposer des actions innovantes. Pour combattre efficacement une idéologie, un parti, le mieux, c’est quand même de présenter un programme qui tienne la route et surtout de le réaliser. Mais il pense que cet argument suffira à capter les électeurs terrifiés à l’idée de voir le RN monter encore et peut être accéder au pouvoir en 2027, ou avant. Mais le RN est un parti admis, républicain et sa présence dans l’hémicycle n’a pas provoqué un coup d’État, que l’on sache. Les pauvres de chez Joyandet n’ont plus que cela à se mettre sous la dent, c’est dire la pauvreté de leur réflexion.

Néanmoins ils déclenchent plus un sentiment de répulsion que de pitié. La seule obsession est de conserver le pouvoir. Si vous aviez encore un doute sur les motivations de ces gens-là, il vient de vous éclairer de la plus franche des manières. La coalition qu’il souhaite est simplement destinée à lui permettre de rester en poste, de garder ses privilèges, en gros, sa voiture et sa cocarde. Il le dit : « Si les Républicains et les représentants de la majorité relative persistaient à vouloir aligner leurs propres candidats, tant aux municipales de 2026 qu’à la présidentielle de 2027, aucun ne serait sur la ligne d’arrivée, au seul profit des extrêmes, ». L’égoïsme est clairement affiché. Il se fout royalement de présenter des idées novatrices, une vue pour sortir la France de la catastrophe dans laquelle elle s’enfonce avec sa complicité. Non, tout cela est le cadet de ses soucis. Ce qui lui importe c’est d’être sur la ligne d’arrivée, de continuer à exister et pour cela il lui faut s’embarquer dans un train qui roule encore un peu, celui de Macron. La politique à ce niveau est tout simplement abjecte, mais de cela aussi il se moque, tellement habitué à jouer du cynisme pour parvenir à ses fins, il en oublie la discrétion élémentaire et feutrée des grands traîtres. Il y va comme un soudard. De plus, on ne sollicite pas Macron, c’est lui qui vient vous chercher. Frapper à sa porte ne sert à rien. Il devrait également savoir qu’on ne négocie bien qu’en position de force. Les LR permettent à Macron de rester au pouvoir, soit, mais le prince président espère toujours remonter la pente, et ce n’est certainement pas avec un parti en ruine qu’il pourra le faire. Or les LR c’est exactement cela. Une façade défraîchie et derrière, un vide abyssal, assorti d’un bilan parlementaire honteux.

Joyandet s’inquiète de voir à terme les meilleurs quitter le Titanic pour des embarcations plus solides. On ne peut que les y inciter dès maintenant et de jouer les aumôniers indulgents en prônant le pardon de ceux qui ont déjà trahi. Il évoque Bruno Le Maire. Mais s’il y en a un qu’il ne fallait pas citer c’est bien celui-ci, le pire de tous. Non seulement c’est un parjure mais c’est en plus le plus mauvais. Son bilan est catastrophique et il lui fait les yeux doux. La peur de perdre sa place le rend fou, un peu comme tous ces mondialistes qui sentent le vent tourner et se mettent à rugir de rage, ou hurler de désespoir. On le découvre prêt à tout pour survivre encore un peu au Sénat, à l’Assemblée nationale, dans une mairie, allez, même une communauté d’agglo ferait l’affaire, mais une écharpe tricolore et des petits fours non d’une pipe ! Écœurant, cette classe politique est méprisable. En guise de coalition, c’est bien un naufrage qui les attend. Juin 2024 sera l’occasion, non seulement de chasser du parlement européen toute la clique de gauche et du centre, mais aussi cette engeance qui ne vaut pas mieux. Ces félons sont aux abois, il faudra les évincer en juin prochain.

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Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

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