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  • Saint-Benin d’Azy : illustration de la paupérisation

    Saint-Benin d’Azy est un gros bourg rural de la Nièvre, mais pas un trou perdu, tout de même. La ville compte 1300 habitants, avec une petite activité industrielle et artisanale basée à l’immédiate proximité des habitations, une moyenne surface commerciale alimentaire, avec des pompes à essence, une gendarmerie, un Crédit-Agricole, une pharmacie et un certain nombre de commerces, mais surtout un collège, certes, l’un des plus petits du département rural de la Nièvre, mais un collège quand même, dont les indices sociaux et les résultats ne sont pas spécialement mauvais. On y ajoute une école primaire à sept classes. En réalité, cette petite bourgade, comme beaucoup d’autres dans la même situation, rayonne sur les villages encore plus petits et les hameaux aux alentours, draine une population assez conséquente et curieusement, les matins des jours ouvrables il peut être assez difficile de s’y garer.

    Mais aux commandes de cette commune, Jean-Luc Gauthier, qui mène actuellement son premier mandat, depuis la dernière élection de 2020 et son équipe, ont envisagé de grands travaux. Il s’agit ni plus ni moins que de changer intégralement la physionomie de la place centrale sur laquelle donnent la plupart des commerces. Et le choix est fait de réaliser l’intégralité des travaux sur un temps finalement assez court dans l’absolu, mais qui va s’avérer très long pour les chiffres d’affaires des commerçants locaux, ceux du centre ville, les plus impactés par les tranchées, les décaissages et les poses de bordures. Une déviation est mise en place pendant des semaines, rendant difficile voire impossible, l’accès aux commerces du centre ville en voiture, ce dont a pourtant l’habitude une clientèle majoritairement âgée. Et tout le monde va souffrir, à divers degrés, mais la municipalité va y laisser son unique café, son unique restaurant et son unique boulangerie.

    L’équipe municipale aurait mal imaginé les répercussions commerciales de ces travaux, menés de front et qui ont limité de manière conséquente l’accès au petit centre ville. Effectuer les travaux par tranches, ou en totalité, l’affaire n’était certes pas aisée mais le résultat est là. Le chef lieu de canton a une nouvelle allure, mais se retrouve privé de deux types de commerces de proximité, emblématiques et socialement importants : la boulangerie et le café-restaurant. On ne peut donc plus, dans un chef lieu de canton, acheter son pain et boire un café le matin, ni venir manger entre collègues de travail. Dans un contexte déjà de fragilisation économique dû au coût des matières premières et énergétiques, auxquels se sont ajoutés l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat, le tenue de travaux sur de longues périodes aura eu raison de deux commerces indispensables et fragilisé les autres, certes à divers degrés. On est bien là dans l’illustration de la situation nationale de paupérisation, dans laquelle beaucoup de commerçants sont sur le fil, dans une situation économique tendue, dans de nombreux secteurs et le moindre avatar, dont ils se seraient relevés dans un contexte de prospérité, précipite leur chute.

  • Faire basculer cette Europe là !

    On se souvient du NON des Français au traité européen de Maastricht en 2005, qui contrariait les plans d’une élite, déjà à la manœuvre, pour la promotion de l’Europe qui nous est donnée à voir aujourd’hui. Echaudé par ce NON, Nicolas Sarkozy, qui s’était fendu d’un discours menaçant sur un nouvel ordre mondial « auquel personne, je dis bien personne, ne pourra s’opposer », avait décidé de faire ratifier le traité de Lisbonne, qui n’était jamais qu’une reprise de celui de Maastricht refusé, uniquement par les parlementaires, réunis en congrès à Versailles. Tablant sur le fait que les parlementaires seraient suffisamment déconnectés, ou « déconnectables » de leurs électeurs, pour ne pas voter comme eux. Ce fut chose faite. Mais un juriste, Patrice André, fait sensation sur les réseaux sociaux, en révélant récemment que la procédure veut que, par son vote, le congrès autorise le président à ratifier, c’est à dire, signer le traité de Lisbonne, or Sarkozy ne l’a jamais signé. Cela poserait donc la question juridique de ce dossier, incomplet à Bruxelles, car pas ratifié. Mais le juriste soulève d’autres problèmes, par exemple celui de l’Irlande qui a obtenu des aménagements en matière de siège à la commission européenne et en matière fiscale. Cela montre, explique-t-il, que l’Europe est un truc qui a été bricolé, par arrangements, pour aller vite et imposer ce que nous voyons aujourd’hui, c’est à dire, une Europe toute puissante, déconnectée des peuples et dont l’action, en ce qui concerne pas mal de pays, a été une ruine.

    On se demande si cette révélation ahurissante ne sort pas au bon moment, sachant que pour cette Europe là, la fin semble proche, avec le vote du 09 juin. Même si, explique encore le juriste, il y a fort peu de chance pour que cette absence de signature change quoi que ce soit dans l’immédiat. Mais allez savoir, si les choses devaient tourner au vinaigre, la France n’aurait pas besoin d’un Frexit, elle n’y est pas officiellement et ce pourrait être là une manière de quitter cette Europe moribonde dans laquelle s’accumulent les soupçons, les enquêtes et dont les travers apparaissent de plus en plus au grand jour et au grand dam des citoyens. Ursula Von-der-Leyen est ennuyée mais pas encore devant les juges. Le groupe politique Belge Vivant Ostbelgien s’est associé à la plainte pénale, contre elle, initiée par le lobbyiste belge Frédéric Baldan. Les affaires de corruption, de vaccination, d’effets secondaires, de guerre en Ukraine, deviennent des sujets embarrassants, avant peut-être de devenir des sujets de mises en examen. Cela semble assez verrouillé au niveau européen, mais les premières salves pourraient venir de l’étranger. Quoi qu’il en soit, Macron est tellement aux abois qu’il évoque publiquement la « mort possible » de cette Europe : la question n’est donc plus taboue.

    Nous avions évoqué, au RPF, la sortie éventuelle de la France de l’Union Européenne, arguant qu’elle était l’un des piliers de cette construction, que l’édifice n’y survivrait pas et que donc, il n’y aurait de compte à rendre à personne. Au moment où l’on sent bien que la dernière marche européenne serait de carrément nier les états nations, pour les transformer en banales régions européennes, dirigées par un gouvernement central, peut-être même sans élection, comme c’est le cas pour la caste dirigeante chinoise pour laquelle nos responsables sont pleins d’admiration, le clash pourrait avoir lieu après les élections du 9 juin, si d’aventure l’actuelle opposition devait devenir majoritaire. Ce qui est largement possible. Et ce, d’autant que d’ores et déjà, il n’y a plus d’unité européenne, à tel point que les règlements d’adoption ont été modifiés, ne requérant plus l’unanimité. Le nombre de domaines pour lesquels l’unanimité est requise s’est réduit au fur et à mesure des changements de traités. Le président français Emmanuel Macron est favorable à une généralisation du vote à la majorité qualifiée, dans les principales prises de décisions européennes. La proposition qui nécessite une révision des traités, mais 13 états membres sur les 27 s’opposent à une telle réforme. C’est dire si l’unanimité n’est pas gagnée.

    Cette Europe donc, son Europe, dont Macron explique qu’elle peut mourir, si effectivement elle mourait, cela arrangerait pas mal de monde. Il en ressortirait autre chose, dont on a du mal encore à définir les contours. Mais au point où nous en sommes, continuer dans cette voie mortifère serait-il préférable à un saut dans un genre d’inconnu ? Au RPF, nous ne voulons plus de cette Europe là et souhaitons même que de nombreux comptes soient demandés sur les épisodes de la pandémie de Covid et de la vaccination, sur l’utilisation de notre argent en Ukraine et sur la récente crise agricole. Il faudra pour cela, le 9 juin prochain, une puissante mobilisation.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Un Califat islamique en Allemagne ?

    Une manifestation de musulmans de Hambourg, samedi dernier, est passée relativement inaperçue en France, mais elle n’en finit plus de secouer l’Allemagne, qui sort ainsi d’une espèce de torpeur pétrie d’idéologie humaniste molle. Des dizaines de musulmans radicaux ont défilé dans une rue de Hambourg, la célèbre ville-port, en réclamant rien moins que l’instauration d’un Califat, c’est à dire, le passage de la république allemande à une république islamique, avec évidemment, l’instauration de la charia, la loi coranique. Pour son premier jour de campagne électorale, Scholz a donc été gâté, il en est tombé des nues et a « condamné » l’événement, se figurant sans doute que sa condamnation verbale allait impressionner les intéressés. Sa Ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, a trouvé l’événement « incroyable », elle aussi tourneboulée et à vrai dire, en état de KO debout. Sinon, l’ensemble des Allemands trouve cela « scandaleux ».

    L’Allemagne n’a pas comme en France, de communauté majoritairement nord-africaine, mais une majorité musulmane turque, largement sous influence d’Erdogan, qui cible cette forte communauté dans ses campagnes électorales, avec un réseau de mosquées et des relais de terrain très efficaces. Fort de sa puissante industrie, l’Allemagne se pensait plus ou moins à l’abri, partant du principe que des ouvriers avec du travail, bien payés, ne revendiqueraient pas plus que cela sur le plan religieux. C’est en fait assez déconnecté et même un travailleur bien payé garde son appartenance à l’Oumma et est sensible aux courants de sa communauté. Mais l’Allemagne aussi est en crise, voit sa florissante industrie privée du gaz russe bon marché, sombrer peu à peu et la balance commerciale, précédemment largement excédentaire, s’inverser.

    Et pourtant, les services de renseignement allemands, connaissent bien les fauteurs de troubles et s’attendaient à ce mouvement. Mais les exécutifs européens n’ont pas vraiment encore pris la mesure des forces en présence sur leurs sols respectifs, ou idéologiquement, refusent de la prendre. Et pour la première fois, il s’agissait bien de soumettre un pays européen à la charia. D’autres pays, comme la Belgique, sont également aux prises avec de virulents mouvements de ce type, mais la France aurait tort de penser qu’elle est à l’abri. Certes, elle n’a pas la grande communauté turque de l’Allemagne, mais sa communauté nord-africaine est très présente et l’Algérie est l’un des pays les plus radicalisés au monde en matière de charia. Et plusieurs réseaux de mosquées de diverses nationalités sont présents en France, y compris un réseau turc. On se souvient d’ailleurs qu’Erdogan était venu à Strasbourg, pour un discours de campagne, dans lequel il avait exhorté les Turcs d’Europe à ne pas s’assimiler, à rester turcs et même expliqué que la volonté d’assimilation des pays européens était coupable.

    Qui plus est, en France, même si ce n’est pas la charia dans tout le pays, ça l’est plus ou moins dans certains quartiers, que les gouvernants ont appelé pudiquement quartiers de « Reconquête républicaine », tout en affirmant que la république s’exerçait partout sur le territoire : ben voyons. Il n’empêche et les Parisiennes, entre autres, le savent bien, qu’on ne s’habille plus comme on veut à Paris, particulièrement dans les transports en commun, sans se prendre des réflexions peu amènes de la part de musulmans, même pas si radicalisés que cela. A Bordeaux également, deux personnes avaient été agressées, avec un mort, pour leur consommation de bière en public pendant le ramadan. Ce qui est une forme de charia non officielle, mais qui s’exerce par pure intimidation.

    Les responsables allemands ont eu l’air de sortir de leur léthargie idéologique et malgré les signaux envoyés par les services de renseignements de l’ensemble quasiment des pays d’Europe, rien n’a trop l’air de se passer et à vrai dire, on se demande même si tout ce petit monde, régulièrement injecté à la piqûre du multiculturalisme heureux, ne va pas réaliser que lorsqu’il sera trop tard. Il y aurait en France, tout lieu de se préoccuper du problème et de cibler des établissements déjà connus, présents sur le territoire national, où sont formés des imams radicaux, où passent des formateurs étrangers radicaux, cibler également des prêcheurs radicaux, l’actualité récente a montré qu’il était possible de les expulser et de démanteler des réseaux connus. Mais Darmanin préfère se concentrer sur des dissolutions de groupuscules folkloriques étiquetés à « l’extrême droite » et dont les faits de nuisance sont à peu près égaux à zéro.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Les enfants et les écrans : une catastrophe prévisible

    Pas d’écran avant trois ans, pas de téléphone portable avant 11 ans, pas de réseaux sociaux avant quinze ans. Une commission d’experts vient de pratiquer quelques « recommandations » et l’école à sa part de responsabilité explique Attal. Il est dommage que cela arrive quand on est dans le mur, parce qu’on y est. Les dégâts sont effroyables, avec des troubles de la relation, de la perception, du développement psycho-affectif, de la socialisation, des apprentissages, avec des extrémités pouvant faire penser à de l’autisme. Il suffit, quand l’enfant est jeune, d’enlever les écrans pour qu’immédiatement ça s’améliore, mais dans l’ensemble, les dégâts sont assez irréversibles, il y a des stades du développement et des âges pour certaines fonctions et une fois passés, c’est trop tard. Le rapport minimise quelque part l’ampleur du désastre. Au delà de ces troubles, l’apprentissage scolaire est marqué, moins de savoir, moins de savoir-faire, moins d’appétit au travail, moins de capacités de concentration et de persévérance, moins d’habiletés manuelles, corporelles, sportives, chez des enfants petits, d’âge primaire, qui apprennent encore en grande partie avec leur corps et dont le corps justement n’apprend pas, parce qu’il ne suit pas. Près d’un élève sur deux inepte à l’entrée en sixième face aux matières fondamentales, des régressions sportives sur la VO2max et l’adresse gestuelle. Avec une accélération impensable depuis le Covid et les confinements.

    L’école a sa part de responsabilité disait Attal… oui. Le premier plan informatique à l’école date des années 80, avec les TO7, TO5 et les langage Basic, Logo, ils étaient censés améliorer le niveau scolaire. Il n’en a rien été mais force est de constater que la dégringolade commence dans ces années là. L’informatique n’est pas la seule en cause évidemment. Et si on suit les courbes de l’investissement en informatique dans les écoles et la chute des résultats scolaires, c’est complètement corrélé. Plus on a « appris » avec l’informatique, plus le niveau a baissé. Quelques dizaines d’années plus tard et après des centaines de millions d’investissement, le niveau scolaire n’a jamais été aussi bas, il faut bien en prendre conscience. L’acte d’apprentissage naît du frottement entre la personnalité du prof et celle de l’élève, or on a supprimé les profs pour les remplacer par un genre d’animateur du savoir, censé pratiquer l’échange horizontal et en prime il y a des écrans entre les personnalités. Et selon les consignes il fallait que tout cela soit « ludique », traduire « addictif », parce que bien sûr, on n’est plus censé apprendre qu’en s’amusant, ce qui est un lieu commun totalement faux.

    Mais dans le rapport, il manque une autre composante, et non des moindres : les écrans des parents. Parce que les enfants sont devant, trop et trop jeunes, mais leurs parents aussi. Les jeux vidéo sont le loisirs numéro un des jeunes adultes, certes plus les jeunes hommes que les jeunes femmes, mais les jeunes femmes sont très téléphones, au détriment de leurs relations à leurs propres enfants qui ne se construit pas. On a déjà identifié des syndromes de bébés pas assez regardés, ou portés, parce que le parents a son nez à lui dans son écran pendant qu’il pousse le landau ou donne à manger. Relations à l’enfant, disputes et violences conjugales, procrastination, malbouffe, résultent du temps addictif passé devant l’écran et qui supprime le temps nécessaire aux autres tâches, y compris celles dévolues aux enfants. Dans les écoles, beaucoup d’enfants ne savent plus faire de vélo, par exemple et quasiment tous sont devenus totalement ineptes devant des jeux d’adresse qui ravissaient leurs grands parents, petits, comme les osselets par exemple.

    Oui, le ravage est total, mais il n’est pas récent. Les alertes ont commencé dans les années 90, à la période des Goldorak et autres dessins animés d’action qui se sont traduits, à l’époque, par déjà des quatre à cinq heures de télévision, par jour et par enfant, avec des troubles, certes plus légers, mais qui ont déjà influé, principalement sur les capacités de concentration. Encore une fois, il y a un tout, autour de cela et les écrans ne sont pas les seuls en cause.

    On ne va bien sûr, pas envoyer un policier le soir dans les familles, mais on peut se servir de l’école pour ce qui est un enjeu de santé publique. L’école peut tout simplement bannir les écrans et retrouver les situations d’apprentissage, le fameux frottement des personnalités entre profs et élèves. Que les profs également, ne répondent plus à leurs téléphones personnels pendant leurs cours et ne pratiquent plus leurs propres réseaux sociaux, pendant leur cours également, ce qui est devenu assez fréquent. Ce qui ne dispense pas de penser à d’autres solutions. On en revient à ce concept très gaulliste, dont devraient aussi s’inspirer nos dirigeants, celui de l’exemplarité. Mais pour s’en sortir, à condition que l’on en prenne le chemin, il faudra sans doute au moins une à deux générations. Le problème est que pour la formation d’ingénieurs, de médecins et de tout un tas d’autres professions intellectuelles, ça va devenir assez compliqué, à moins de faire, avec les diplômes d’ingénieurs, comme avec le bac : le dévaloriser, ce ne sera pas une avance. On se retrouve avec le même challenge qu’au sortir de la seconde guerre mondiale, ce qu’on a appelé « la massification de l’enseignement » et il faudra sans doute appliquer les mêmes recettes, devenues hélas politiquement incorrectes, mais qui seraient d’une bonne utilité pour le problème des écrans, mais pas seulement.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Matisse : c’est quoi la « récupération » ?

    Matisse, 15 ans, a succombé à plusieurs coups de couteau samedi soir à Châteauroux dans l’Indre. L’auteur présumé est un adolescent afghan de quinze ans également, pour qui le parquet de Bourges a requis le placement en détention, en compagnie de sa mère. Mais voilà, les investigations portent sur le contexte des faits, pas encore clairement établi selon le parquet. Mais déjà, on évoque une altercation entre les deux adolescents. Une « battle » de rap aurait tourné en bagarre, après des propos tenus par Matisse, décrits comme « racistes » par certains témoins, selon l’entourage du mis en cause. Le racisme, ces derniers temps, a pris une tournure assez inhumaine, par exemple, pleurer la mort de la petite Lola, tuée par une algérienne, c’est raciste. Vouloir défiler en soutien à Thomas, poignardé dans une rixe, probablement par une racaille issue de l’immigration, c’est interdit et c’est raciste. En réalité, se plaindre de mourir dans son propre pays, sous les coups d’étrangers est devenu raciste. On peut aller loin comme cela.

    La réalité est aussi que mère du suspect, présente au moment des faits, aurait, selon certains témoins, porté elle-aussi des coups à Matisse et selon d’autres témoins, elle aurait tenté de le réanimer. Cela sent le témoignage plus ou moins communautaire, il faudra faire la lumière de manière indépendante. Seulement, le jeune migrant 15 ans, soupçonné d’être l’auteur des coups mortels, n’est pas vraiment un inconnu. Jamais condamné, il a toutefois été mis en examen récemment dans deux affaires de « vol aggravé avec violence », dont au moins l’une sous la menace d’un couteau… et laissé en liberté, comme d’habitude serait-on tenté de dire. Les deux personnes déférées, la mère et le fils bénéficient évidemment de la présomption d’innocence, alors que d’autres sont lynchés directement par la presse, comme notre Depardieu national, qui, dans le même temps, n’a pas l’air de bénéficier de la présomption de quoi que ce soit.

    Mais, alors que les meurtres de ce type se multiplient, le principal souci des autorités et de la presse n’est pas de pleurer les victimes ou de punir les coupables. Le premier réflexe est d’éviter que ces meurtres ne soient récupérés par « l’extrême droite ». C’est quoi, dans ce cas, l’extrême droite ? Ce sont les gens qui n’ont pas envie que leur enfant se fasse tuer par les « invités » ? Ça fait un peu court. Le père de l’enfant et le maire de Châteauroux, appellent ainsi au calme, cependant que quand un délinquant de cité se fait logiquement tuer par la Police dans un refus d’obtempérer, les émeutes se montent à des centaines de millions de dégâts.

    Cette affaire nous rappelle bien sûr celles des viols commis par des étrangers sous le coup d’OQTF jamais exécutées, des états factuels qui entraînent pourtant le placement en garde à vue des personnes qui osent les dénoncer malgré des chiffres parfaitement vérifiés, comme dernièrement avec la militante Yona, à Besançon. On se demande quels sont les objectifs de la sphère politico-médiatique qui réitère systématiquement cette méthode de la « récupération », par l’extrême droite, alors même que la gauche récupère a peu près tout, le petit Aylan, Ziyed et Bouna, Nahel et ainsi de suite… Dans un cas c’est de la « récupération », dans l’autre pas. Ou si il devient acté qu’il faille tolérer une forme de tribut en vies humaines issues de ce pays, pour permettre au mythe du multiculturalisme heureux de subsister, alors que personne, nulle part, n’en voit la couleur ? Le traitement des ces meurtres au couteau, plus de 120 attaques par jour, rappelons le, prend un caractère, non plus idéologique, mais carrément inhumain et on s’engouffre dans une forme de correction politique qui voudrait que les gens acceptent de se laisser tuer sans rien dire. Un peu à l’image d’Audrey Lamy, qui ne porte pas plainte après avoir appris que ses cambrioleurs étaient des sans-papiers originaires d’Europe de l’Est. C’est évidemment plus facile pour la perte de quelques objets de valeurs, que pour la perte d’un enfant.

    Il faudra suivre de près l’enquête sur la mort de Matisse, afin de savoir si l’auto-perception d’une quelconque forme de « racisme » donne au « racisé », le droit de tuer ou du moins, des excuses à tuer. Auquel cas, ce sera bien un verdict d’inhumanité. Il y a besoin, nous l’avons déjà dit, d’un état des lieux de cette délinquance galopante, avec l’aide statistiques ethniques, pour savoir qui commet quoi dans ce pays et qui sont les victimes. Sinon, comme nous le répétons depuis des semaines au RPF, il faudra, le 9 juin, se donner par le vote, une chance de sortir de cet enfer qui nous est imposé et dans lequel meurent nos enfants.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • Note AA : Macron a gagé nos comptes épargnes

    La fausse bonne nouvelle vient de tomber, la note de la France reste en AA. L’illusion de la stabilité budgétaire et d’une maîtrise des finances publiques se maintient. Fort de cet encouragement la macronie va pavoiser d’optimisme, on ne devrait pas tarder à entendre sur les ondes des radios de propagande le satisfecit gouvernemental se répandre comme une traînée de poudre. Ainsi s’éloigne sans doute le spectre d’une motion de censure qui aurait fait chuter Attal, le débat pour le pouvoir est clos. Sauf si les oppositions se penchent sur le pourquoi de cette soudaine et improbable mansuétude.

    Selon France Info et des économistes dignes de ce nom, cette bonté est le fuit d’une tractation qui ne devrait pas plaire à tout le monde. Les agences et les financiers internationaux ont depuis longtemps identifié la France comme une réserve monétaire, un eldorado colossal qui ne demande qu’à être ponctionné. La France est le premier pays d’Europe dont l’épargne représente trois fois le montant de la dette, hors immobilier. La moitié des fonds est détenu par la Caisse des Dépôts et Consignations. Les agences ont sournoisement marchandé la note avec Macron qui ne s’est pas fait prier pour se coucher et brader notre patrimoine. Il a tout simplement donné l’assurance qu’en cas de pépin il puiserait allègrement dans les caisses de la CDC. Il n’y a donc pas à s’inquiéter, le message est clair, rien ne sera fait pour réduire le train de vie de l’État, les dons par milliards à l’Ukraine et à d’autres, la générosité de Macron envers le monde entier peut se poursuivre sans entrave, puisque la solution finale sera de vider l’épargne des Français pour le bien commun et la nécessité de sauver la nation en péril.

    Notre président a tout simplement gagé nos bas de laine, le fruit de longues années de privations, pour satisfaire à sa mégalomanie de dépenser toujours plus, sous la croyance très socialiste que l’argent coule à flots, qu’il est facile à trouver surtout quand on le prend dans la poche des autres. Tout est savamment orchestré pour que nous arrivions à cette extrémité. Il n’y a pas de hasard et en maintenant le double A à la France, les agences ne font qu’encourager Macron dans la voie de la banqueroute. C’est en réalité ce qu’elles veulent. Notre cher président applique les directives de ses amis banquiers. Les oppositions vont-elles se satisfaire de ce jeu de dupe et laisser le chéquier à Macron et son gouvernement, ou exigeront-elles un budget rectificatif et au besoin feront tomber Attal ? Rien n’est moins certain, mais les Français sont d’ores et déjà prévenus, la prochaine étape dont on parle depuis quelques semaines dans nos colonnes, et ailleurs également, est en marche. Une fois que l’épargne aura été volée, il ne restera plus qu’à s’attaquer à l’immobilier, ce qui devrait être facile puisque nos ressources ayant été siphonnées en amont nous n’auront plus les moyens de payer des taxes supplémentaires, des obligations de mises aux normes sous le prétexte écologique. Les charges qui pèseront sur nos biens immobiliers seront telles qu’il ne sera plus possible de les garder. Il ne demeurera qu’une solution, vendre.

    Nous n’aurons plus rien, et nous serons heureux ! Alléluia ! Nos parlementaires vont-ils céder à cette facilité, et nous mettre en péril à ce point, ou ont-ils toujours une once de bravoure pour refuser cette magouille et faire tomber ce gouvernement et peut être même Macron dans la foulée ? Le 9 juin pourrait donner des ailes à certains et en réveiller d’autres. Entre ceux qui auront gagné et ceux qui constateront amers, une sévère dégringolade due essentiellement à la mollesse de leurs actions, voire à leur absence totale d’opposition, il y aura matière à se poser les bonnes questions quant à la poursuite d’un soutien inconditionnel à Macron. Mais tous devraient se mettre en tête que le vol de l’épargne ne sera pardonné à aucun, qu’il n’y aura pas d’excuses adossées à une fatalité factice, et le : « il n’y avait rien d’autre à faire » ne passera pas. Cette fois la colère et l’exaspération pourraient se transformer en autre chose qu’une pacifique contestation ou manifestation.

    Quel sera l’alibi avancé pour faire avaler cette énième trahison ? Le retour dans les circonscriptions sera sous haute surveillance. Certains d’ores et déjà forts de cette information ne manqueront pas de demander des comptes sur la suite qu’ils comptent donner à cette nouvelle forfaiture faite sur et dans le dos des Français. Si Macron pensait que l’affaire budgétaire était enterrée grâce à ce tour de magie, il s’est trompé. Nous n’aurons de cesse de rappeler aux parlementaires cette odieuse tractation et leur responsabilité induite s’ils ne dégagent pas Attal et ses promesses indignes. Il y a eu beaucoup trop de renoncements, à chaque fois, la « paix sociale », en fait le bouchon sur la cocotte minute, a été préservée parce que la majorité avait quelque chose à perdre. Spoliés de nos épargnes, donc de ce qui constituait nos sécurités, nous arriverons au stade ultime ou le matériel ne représentera plus cette sûreté à laquelle nous restions sagement attachés. Une fois dépossédé, désacralisé, l’argent ne sera plus LA valeur qui a permis de maintenir la stabilité du système en l’état. C’est à ce moment-là que la bascule vers une radicalisation se fera, emportant tout sur son chemin. Il est encore temps de préserver ce qui peut l’être, mais pour cela il faut en finir avec la macronie. Il n’est pas certain que nos représentants mesurent l’importance de la tragédie qui pointe et pourtant ce n’est pas faute de les prévenir.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • Macron et sa pulsion de mort

    Macron s’est exprimé sur l’Europe à moins de deux mois du scrutin, rompant ainsi le pacte de neutralité que lui impose sa fonction. Ses aficionados lui auront trouvé l’excuse de se placer au-dessus de la mêlée, nous faisant profiter d’une vision supérieure de ce que représente l’UE à ses yeux. Comme toujours, il a une excuse à ses manquements. Il n’en est rien, passons les détails de son discours, où il reconnaît implicitement sa subordination à Washington, la porosité des frontières de l’Europe et sa volonté d’en finir avec les Nations. Des aveux qui sonnent faux et démontrent toutes les apories qui émaillent sa pensée et son action.

    Encore une fois pourquoi attendre la veille des élections pour déplorer ce qui aurait dû ne jamais exister, ou annoncer son ambition de rayer la France de la carte au profit d’un super État Européen, qui aurait des vertus qu’individuellement les Nations seraient devenues incapables de posséder et d’exercer. Le fait est qu’en se mettant en avant, il a ouvertement fait campagne pour sa chouchoute Hayer, prenant fait et cause pour son programme. Il s’est constitué partisan, une fois de plus, se rangeant du côté de Renaissance en lieu et place de se montrer le président de tous les Français. C’est sans nuance aucune qu’il a fait de ce scrutin une affaire personnelle, en demandant implicitement un plébiscite sur SA vision de l’Europe portée par SA candidate. SA vision de l’Europe : la pandémie, les confinements, les vaccins, l’immigration afro-arabe, la guerre, la paupérisation et les normes outrancières…

    Nous savions qu’il n’était pas taillé pour cette fonction, et cette prise de position le démontre une fois de plus. La discrétion et surtout le souci de l’unité nationale, lui qui, tous les quatre matins appelle à cette concorde, a ce sursaut pour faire accepter tout et n’importe quoi, sous couvert d’une fraternité qu’il met à toutes les sauces, aurait dû le conduire à rester à l’écart. Il a pris parti, soit, si le résultat est donc contraire à ses aspirations, il devrait en tirer les conclusions qui s’imposeront et cesser de diriger ce pays. Bien entendu, il n’en sera rien, les oppositions ne pourront pas grand-chose pour l’obliger à démissionner, sauf à renverser Attal pour le forcer à dissoudre et encore. Il use simplement de sa position et des moyens de l’État pour renforcer une campagne électorale en déliquescence totale. Pour attirer les électeurs, puisque le dénigrement permanent de son principal ennemi ne semble pas suffisant, il agite une énième peur, celle de voir cette Europe mourir… Sans lui et sa clique, ce sera le chaos. On l’a déjà entendu cette rengaine, et franchement le chaos nous y sommes.

    Non, sans lui ça ne peut plus être pire, mais dans son discours ce qui frappe une nouvelle fois c’est la constance des sujets qui l’obsèdent et dont il structure ses interventions. La mort, est son thème de prédilection. Cet homme a un besoin viscéral d’en parler. Souvenez-vous quand il affirmait que le COVID tuerait au moins 500 000 d’entre nous si on ne suivait pas à la lettre ses directives, notamment avec la vaccination qui devait nous protéger, alors qu’il savait à ce moment-là que le vaccin n’empêchait ni d’être malade ni de transmettre le virus. Ce ne fut pas le cas alors, il annonça par la bouche des médecins de plateaux, que tous les non-vaccinés seraient morts d’ici Noël 2021. Ils sont en pleine forme. Quoi de plus terrifiant pour convaincre les citoyens que lui faire confiance était la meilleure des choses ? La politique du pire est engagée en permanence. Hélas, devant l’échec de ces prédictions et la grogne montante des effets secondaires qui eux sont une catastrophe, il s’est lancé dans une nouvelle frayeur avec la Russie. Écran de fumée destiné à masquer le déficit budgétaire en passe de nous conduire vers à scénario à la grecque, tout en demandant un emprunt supplémentaire pour assouvir sa folie des grandeurs. Voilà maintenant qu’il veut nous terrifier à l’idée de voir cette (son) Europe disparaître.

    Quand bien même il en serait ainsi, autre chose viendrait à sa place. Le vide n’existe pas, sauf peut être dans le programme de la Macronie. Quand l’URSS est tombée des États sont nés. À chaque fois que nous avons connu un changement de régime, un autre a pris le relais. Il n’y a pas à s’inquiéter d’une disparition. L’usure ou l’incapacité à donner satisfaction en sont à l’origine, jamais la performance. Si cette Europe succombe c’est qu’elle ne correspond plus à ce que les peuples et le bon sens désirent.

    La mort est chez lui est un argument dont il se sert pour effrayer ou sublimer le sacrifice demandé, une forme d’obligation héroïque et nécessaire. La mort celle qu’il a constitutionnalisée en plaçant l’IVG au sommet de la hiérarchie juridique, comme un trophée, un Graal enfin atteint. À peine sacralisée voilà qu’il se penche sur celle des personnes âgées, ou faibles, avec la mort assistée. Mais ce n’est pas suffisant, il faut l’élever, l’épurer, alors il évoque celle des soldats français, qu’il veut envoyer sur le front ukrainien. Si l’on rajoute à cela son adoration pour le faste, ne va-t-il pas commander 11 000 bouteilles de champagne en pleine crise budgétaire, le personnage se colore d’une foi des plus douteuses. Son Dieu est sulfureux. Il masque le tout en répétant son idée de progrès qui selon lui ne peut aboutir qu’en faisant table rase du passé. Un nihilisme obligé qui peut passer par la guerre s’il le faut. Qui oserait s’opposer au progrès ? Là est le piège sémantique, nous serions rétrogrades à le rejeter.

    Mais avec Macron, le progrès ne revêt plus la connotation qu’en faisait Condorcet, cette « route de la vérité, de la vertu et du bonheur ». Le NOUS est depuis longtemps remplacé par le JE. A tel point que le collectif et ses aspirations ne comptent plus, il tolère sa présence pour autant qu’elle ne nuise pas à son développement et à l’image qu’il se fait de lui-même. Il pense pour tous, y compris au sein de ses propres équipes, malheur à ceux qui voudraient aller contre ses idées. Il se présente comme LA solution, alors que tout le monde a compris qu’il était LE problème. Naturellement il s’est immiscé dans la campagne, jouant à faire peur et à tenter de rassurer, lançant de fausses pistes d’amélioration d’une Europe qu’il n’entend réformer que pour mieux écraser les nations et les peuples. Il poursuit peut-être son but de mégalomane, devenir le président de l’Europe, entrer dans l’histoire, dans l’éternité. Ne lui donnons pas cette chance, ni cette satisfaction. Il semblerait que son intervention ait plombé un peu plus la campagne déplorable de sa tête de liste. Désormais à chaque fois qu’il parle, Hayer descend. Mais il ne peut s’en empêcher, il faut qu’il soit au centre de l’image. Le 9 juin démolissons son « projeeeet » et forçons les oppositions à prendre conscience du rejet qu’il provoque. Au plus l’écart sera grand entre les forces opposées au fédéralisme européen, au mieux nous nous porterons.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

  • Sciences-Po : illustration d’une dérive mortifère

    La dérive du système éducatif et des institutions républicaine est illustrée par l’occupation de Science Po, à Paris, et dans d’autres villes, par des étudiants et amis, fanatisés, qui bloquent l’accès aux sites. Les drapeaux palestiniens sont aux fenêtres et les forces de l’ordre ne bougent pas vraiment. Des militants pro-palestiniens enchaînent les nuits dans le bâtiment historique de l’institut d’études politiques du 7e arrondissement et bloquent encore l’accès à l’école, ravitaillés grâce à des sacs de courses hissés à bout de bras. Ils veulent une rupture des partenariats entre Science Po et les universités israéliennes, comme aux États-Unis, où des étudiants protestent contre le soutien du gouvernement américain à l’État d’Israël.

    Il semble que ces « étudiants » n’entrevoient pas une seule seconde qu’on ne puisse pas soutenir, comme eux, les Palestiniens et de fait, l’attitude du gouvernement a de quoi se surprendre. On se souvient que les manifestations pro-palestiniennes dans Paris, souvent interdites, ont tout de même eu lieu, regardées par les forces de l’ordre, le petit doigt sur la couture du pantalon, sur ordre d’en haut bien sûr. Et on peut penser que malgré l’affaire gravissime, d’une poignée d’exaltés qui prennent un établissement républicain en otage, les forces de l’ordre ne bougeront pas plus et le gouvernement préférera faire payer les dégâts éventuels aux contribuables. Ces manifestations tenues quand même et cette occupation illégale, nous enseignent deux choses. La première est que l’école censée être républicaine est devenue en réalité un terreau idéologique, marqué à gauche et noyauté par l’entrisme musulman, particulièrement le supérieur, avec, au cours des dernières années, des salles de prière illégales dans de nombreux établissements. Et dans les échelons inférieurs, même si le marquage religieux est moins visible, le marquage et surtout le formatage à gauche sont largement établis.

    Le second enseignement est que la République craint l’embrasement sur ce sujet palestinien, avec les jeunes musulmans de France, quasiment tous soutiens de la cause palestinienne. Le Ministère de l’Intérieur sait que ces gens là n’hésiteront pas à engager très violemment les forces de police, forts de la conviction qu’ils détiennent la vérité et que leur combat est juste, jusque devant dieu, quitte à mourir en martyr. Et derrière, en cas d’action policière qui sera forcément violente, au vu de la virulence des manifestants, le risque d’un embrasement généralisé avec les banlieues et le milieu carcéral, totalement acquis à la cause des Palestiniens. Cela peut aussi être de nature à réveiller la sensibilité d’une petite partie de l’armée et des forces de l’ordre. L’exercice est donc difficile pour l’Intérieur, qui n’hésite jamais à « mettre le paquet » pour interdire une manifestation de paysans, ou une marche de soutien aux victimes du terrorisme islamique, mais qui ne se frotte pas aux pro-palestiniens de peur de l’extension à une contre-société nébuleuse dont il ne connaît pas suffisamment les contours et les forces.

    Et pourtant, se pose la question de l’incontournable épreuve de force. Soit le pays France décide à un moment de mettre ses forces dans la bataille, risque gros certes, mais peut encore s’en sortir, soit il va se laisser islamiser et imposer une forme de charia, qui pourrait bien survenir, via justement le problème palestinien, étroitement lié à la question de l’islam et deviendra une république islamique sans même s’être défendu. Les prosélytes n’ayant pas besoin d’être majoritaires, mais les plus violents. C’est bien cette question existentielle qui pointe à travers la retenue systématique des forces de l’ordre face à cette catégorie de manifestants, pro-palestiniens, pro-musulmans, que la France laisse, vaille que vaille, s’exprimer de manière contraire aux principes républicains.

    Le principe du Général De-Gaulle : un seul pays et une seule loi, st bien mort, tant les actions régaliennes ont pris des géométries variables en fonction des publics rencontrés, des origines ethniques et des convictions religieuses. Ce sont bien les principes républicains qui sont partis en vrille et l’Intérieur navigue à vue, fort avec les faibles et les honnêtes, faible avec les forts et les voyous.

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    Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

  • « Jeunes » : Attal sort le carnet de chèques

    Voilà Attal parti dans des délires martiaux, avec des idées dont on sait par avance qu’elles ne marcheront pas et qu’elles vont nous coûter cher. Le premier Ministre veut s’attaquer à des voyous de moins de 16 ans et les remettre dans le droit chemin. Et d’expliquer : « Nous devons disposer de sanctions adaptées pour les mineurs de moins de 16 ans. » Il a annoncé la création prochaine de « travaux d’intérêt éducatif » pour les mineurs de moins de 16 ans, pour lesquels « on ne peut pas aujourd’hui prononcer de peine de travaux d’intérêt général ». Le projet, énoncé en janvier dernier, lors de son discours de politique générale est aujourd’hui sous le feu des caméras, ce qui permet au jeune premier Ministre de plastronner déjà, sur un dispositif qui n’a pas encore apporté la moindre preuve de son efficacité.

    Attal a fait allusion à la présence « d’émeutiers très jeunes », dans les cités, durant les « violences de juillet dernier », « pour qui la violence semble, un moyen comme un autre de tromper l’ennui ». « Tromper l’ennui » : il y croit ? Dans les villages du Morvan, les jeunes s’ennuient encore plus et il n’y a pas d’émeutes. « Nous responsabiliserons aussi davantage les parents », a affirmé le Premier ministre, par « la mise en place de travaux d’intérêt général pour les parents de jeunes délinquants qui se sont soustraits à leurs obligations parentales ». Et il veut aussi « aider » les familles « dépassées par les événements » : des dépenses donc, encore et toujours. Ces violences sont en fait communautaires, parfaitement comparables à un genre d’intifada à la palestinienne et nos « jeunes » de banlieues, parce que c’est bien d’eux qu’il s’agit, harcèlent nos forces de l’ordre, aux cailloux et aux mortiers d’artifice, aussi sûrement que leurs frères, les soldats de Tsahal. Rappelons au passage que les émeutes de 2023 ont coûté un milliard, à la charge de la nation et pas des fauteurs de troubles, en permanence exemptés de tout.

    On ne saurait trop lui rappeler, à ce Premier Ministre, que les lois actuelles sont parfaitement efficaces, mais seulement avec les enfants du cru. Si dans un village de l’Ardèche, les gamins du médecin et de l’instituteur du coin s’acoquinent pour un mauvais coup, les parents sont responsables, convoqués, ils payent les dégâts et les choses rentrent dans l’ordre et au besoin, les parents sont déchus de leur autorité parentale et les gamins placés. Seulement, il n’en va pas de même avec les enfants et les parents des cités, qui sont naturellement d’importation et avec lesquels les lois ne s’appliquent pas, ou très différemment et pas que celles pour les enfants mineurs délinquants : aucune loi ne s’applique là comme ailleurs, tant la politique officielle est pétrie d’excuses, de repentance, de pauvreté, d’ennui… arguments qui ne sont jamais valables en province, avec la population d’origine, pour laquelle les lois dans leur ensemble sont parfaitement efficaces et l’action des Forces de l’ordre et de la justice pleine et entière, sans coup férir. Le provincial solvable le sait bien, qui est poursuivi jusqu’en enfer pour un point sur son permis, pendant que d’autres dealent, ou conduisent régulièrement, sans permis et sans assurance, des voitures volées… dans une relative impunité.

    Attal propose donc un nouvel arsenal juridique, là où il y en a déjà un qui n’est pas appliqué. On ne voit donc pas comment il va appliquer le nouveau qui ne sera qu’une source de dépense supplémentaire, comme le furent en leur temps, les très chers « stages de déradicalisation » qui ont été un fiasco. Et de parler pudiquement de familles « monoparentales », qui sont en réalité des familles polygames. Les seconde et troisième épouses, voire plus, ne pouvant être déclarées juridiquement comme « épouses », elles le sont comme mères isolées, avec le cortège d’allocations qui sied à cette condition. Il semble qu’avec eux, la seule solution politiquement acceptable soit de sortir les subventions et de croire qu’en mettant toujours plus d’argent, le diable finira par se calmer.

    Nous avions déjà fait des propositions, au RPF. Plafonner les allocations familiales à trois enfants, c’est à dire qu’un adulte ayant déjà eu trois enfant, comme père ou comme mère, ne peut plus toucher d’allocations familiales pour un quatrième. Cela ne dérangera que ceux qui font des enfants à tour de bras, alors qu’ils savent parfaitement qu’ils ne pourront pas les élever correctement. Déchoir de la nationalité française et donc des prestations sociales, les familles de bi-nationaux et expulser les étrangers, avec leurs enfants délinquants nés en France, pour lesquels il ne doit y avoir aucune forme d’allocation, en cas de manquement de leurs mineurs. Ce qui implique également d’en finir avec le droit du sol. Restaurer l’autorité de l’école, établir des passerelles plus directes entre elle, la police et la justice, étant donné qu’on attrape nuitamment des enfants dès l’âge primaire. Pratiquer la suppression des allocations en cas de comportements agressifs ou de tenues inadaptées dans les établissements scolaires, les cantines, ou maisons de quartiers et soutenir les personnels coûte que coûte face à l’entrisme religieux et à la délinquance. Tant que la nationalité et les prestations sociales ne seront pas conditionnées aux comportements des parents et des enfants, mineurs ou majeurs, rien ne se passera dans le bon sens.

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  • L’OMS a revu sa copie…

    Le futur traité tant décrié, qui prévoyait une prise de pouvoir internationale de l’Organisation mondiale de la santé en cas de pandémie, qu’elle aurait elle-même décrétée, a été largement amendé. Le groupe de travail a supprimé quasiment tous les articles qui avaient soulevé un tollé un peu partout dans le monde. Sous la pression de certains gouvernements et des oppositions, les mondialistes ont reculé, jusqu’à quand ? Ne boudons pas notre plaisir. Un bref récapitulatif des points qui ont fait l’objet d’une modification substantielle atteste du chemin parcouru. Finalement les recommandations que l’OMS pourra émettre n’auront pas le caractère d’obligation, ni de contrainte. Les dispositions qui devaient permettre à l’organisme d’intervenir sur simple urgence « potentielle » ont été abandonnées. La censure mondiale et le contrôle de l’information initialement prévus par l’OMS, sont également retirés. Tout ce qui autorisait au RSI d’y associer les risques sur la santé dus au changement climatique sur l’approvisionnement alimentaire, est oublié. L’OMS reconnaît explicitement que les États sont les seuls responsables de la mise en œuvre des réglementations. Les mécanismes de surveillance qui auraient encouragé et favorisé les passeports de santé numériques, les possibilités de transfert de technologie forcée et le détournement des ressources nationales ont quant à elles été sérieusement diminuées, sans pour autant disparaître totalement.

    Une dernière pression devrait permettre de faire sauter ces dispositions. Il est clair que le texte n’a plus rien de celui d’origine même s’il garde des traces liberticides, qui semblent posées là comme les témoins d’un futur dans lequel l’organisation tentera à nouveau son coup de force. La vigilance est donc de rigueur. L’abandon du projet eut été un gage bien plus certain de sécurité, car si on peut se féliciter de ce recul conséquent, le fait même de maintenir ce traité est la preuve que les mondialistes ne renoncent pas. Il ressemble à ce pied que l’on met dans la porte pour permettre d’entrer plus tard. Nous ne pouvons clairement pas accorder la moindre confiance à une institution financée et dirigée de fait par Bill Gates. L’homme ne s’est jamais caché pour dire qu’il faut réduire drastiquement la population mondiale et même que cela pourrait être fait grâce à des injections de produits. Laisser un organisme chargé de la santé aux mains d’un individu dont le dessein est de voir disparaître un bon tiers des humains est-il rassurant  et conciliable avec l’essence même de l’organisme ? Surtout quand dans le même temps, le personnage nous exhorte, voire tente de nous contraindre, à nous inoculer un vaccin pour nous sauver. Il y a là un paradoxe que les esprits, même faibles, ne manqueront pas de soulever. L’incompatibilité entre les deux buts recherchés doit nous inciter à une méfiance des plus soutenues. On ne peut pas convoiter des résultats aussi différents l’un de l’autre sans devenir suspect.

    Certes la reculade est importante, mais le traité est là, toujours, ce ne peut être un simple hasard. S’il est vidé de toute sa substance nocive à quoi bon le maintenir ? S’il demeure d’actualité, il faut alors chercher ce qu’il cache, ou ce qu’il prépare. Nous n’aurons la paix qu’une fois le principal instigateur de cette démarche, écarté de l’organisation. Tant que des hommes de Davos, ou très proches philosophiquement, suivant des thèses du gourou Schwab, resteront aux commandes des organismes mondiaux qui entendent bien prendre le pouvoir pour imposer leur folie, il n’y aura pas lieu d’être rassuré. La lutte continue. La forte mobilisation contre ce funeste projet prouve que nos combats légaux et informationnels ne sont pas vains. Ils sont essentiels et certainement pas terminés. Le clan mondialiste a dû reculer c’est très satisfaisant, mais il n’a pas été chassé du cercle de commandement. Sa puissance de nuisance est toujours aussi élevée, sa fourberie et sa démence, loin d’être anéanties. Les coups qu’il reçoit sont importants et le font chanceler, mais restons sur nos gardes, cette organisation nébuleuse fera tout pour garder son emprise et l’influence qui est la sienne. Le changement géopolitique qui s’opère et la fragilise semble irréversible, c’est bien ce mouvement qui la rend dangereuse, car elle perçoit déjà les prémices d’une défaite qu’elle ne supporte pas et qu’elle essaiera par tous les moyens d’empêcher. L’Ukraine est un des maillons, et l’acharnement du camp auto-proclamé du « bien » à maintenir un conflit coûteux désigne bien son affolement. Réduit à déclencher une guerre et à prolonger des peurs, l’écroulement du front sera une nouvelle secousse qui pourrait bien faire chanceler ce géant de pacotille qui n’attire plus l’ensemble des peuples et dirigeants du monde, mais qui suscite la méfiance quand ce n’est pas carrément le rejet.

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    Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

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