La hiérarchisation des victimes et des agresseurs

L’affaire du viol de Courbevoie pose un vrai problème aux bien pensants, avec cette jeune fille juive violée par des adolescents de confession musulmane, les différents commentateurs ont fini par le dire, puisque le taire comme d’habitude n’était pas tenable, tout le monde le savait. Et les commentateurs également, d’expliquer que la petite a été violée, spécifiquement pour sa religion qui fait d’elle une ennemie des agresseurs. Un vrai problème dans la mesure où il n’y a pas de français d’origine, de confession chrétienne, ou athée et que tout se joue entre « victimes institutionnelles ». On a le souvenir de meurtres très réguliers de Français d’origine, comme Lola, ou Mathieu et bien d’autres, par des jeunes gens issus de l’immigration. Ou de ce papy de 79 ans, tué à l’arme blanche, très récemment, par un migrant égyptien, sur des lieux caritatifs : tout le monde s’en fiche. Il y a dans notre pays, rappelons le, 120 attaques au couteau par jour, quasiment toutes du fait d’un seul profil type d’agresseur. Il y a eu Nahel et les émeutes, mais quand un Français blanc, encore, est victime d’un tir de policier, il n’y a pas d’émeute, pas non plus de gros titres dans la presse. Tout cela met en évidence, une hiérarchisation des « victimes » institutionnelles, avec au sommet, le jeune issu de l’immigration arabo-afro-musulmane, pour lequel les policiers sont systématiquement mis en doute, quand bien même il était en flagrant délit, quand bien même il fonçait sur les policiers. Et ses « amis », cassent et brûlent, cependant que les parents sont écoutés, reçus… rien de tel quand les victimes sont d’une autre origine. Egalement, la presse s’enflamme, mais uniquement quand la victime fait partie des « victimes institutionnelles ». Sinon, ceux qui osent mentionner l’origine de l’agresseur, quasiment toujours la même, sont immédiatement taxés de racisme, un peu comme si le meurtre de nos concitoyens nationaux comptait pour du beurre dans l’indignation que l’on se doit d’exprimer quand quelqu’un est tué. Si une collégienne de quartier ethnique avait été violée par une bande de jeunes identitaires, nous aurions une autre rhétorique et un tout autre positionnement médiatique. Et il faut pas se leurrer, nos concitoyens ont parfaitement compris que leur vie comptait moins que celle de certains autres, ce qui contribue largement au vote ras le bol en faveur des partis agressivement appelés à desseins : « partis d’extrême droite ».

Les associations aussi, les féministes en particulier, qui ne montent au créneau que lorsque le mâle agresseur est un homme local, riche de préférence, mais qui ne trouvent rien à redire à la polygamie, au voile, à la violence communautaire, à l’excision, au mariage communautaire arrangé, de peur d’être taxé de racisme. A Courbevoie le schéma est plus complexe et la jeune fille est issue d’une communauté comptant également dans les « victimes institutionnelles ». Le choix est plus délicat, pour les commentateurs. S’ils ne parlent pas de la jeune fille, ils sont antisémites et s’ils parlent du profil des agresseurs, ils sont racistes. Illustration d’une construction informelle, mais de rigueur, qui a consisté à hiérarchiser les communautés de victimes institutionnelles et dans le cas qui nous regarde, la crainte de passer pour antisémite est presque aussi grande que celle de passer pour raciste. Tout de même, des commentateurs ont cherché à amortir la responsabilité des « jeunes » agresseurs en qualifiant la jeune fille de « jeune femme », essayant sans doute encore de hiérarchiser encore : le viol d’une jeune femme serait moins grave que celui d’une « jeune fille ».

L’autre versant de la réticence à évoquer les actes des jeunes issus de l’immigration arabo-afro-musulmane, est l’excuse systématique faite aux parents, quand bien même leur progéniture mineure se comporte mal, ou traîne dans les rues à une heure avancée de la nuit, à pratiquer le feu de poubelle, le caillassage des pompiers et policiers, le rodéo routier, ou le dégoupillage des bornes d’incendie. Ces parents là sont par définition irresponsables, là où des parents de province doivent rendre compte en gendarmerie des actes délictueux de leurs gosses et en assumer les conséquences. Et la Ministre de l’éducation en rajoute, expliquant que c’est d’abord à l’école que doit s’établir le dialogue entre communautés. Elle s’est faite huer. Ne lui en déplaise, ces parents là sont aussi responsables que ceux de province, du moins, ils le devraient. Et ce n’est pas le travail de l’école de faire dialoguer les responsables mineurs de viol et leurs victimes.

Rien ne va plus dans l’application des lois et le principe très gaulliste « un seul pays et une seule loi », est largement mis à mal, par les commentateurs, par les politiques, mais aussi par les juges qui, ce n’est plus un secret, laissent en liberté des récidivistes multiples, qui en profitent pour repasser à l’acte et faire de nouvelles victimes, ou prononcent des peines dérisoires, selon une forme totalement ethnicisée, nous l’avons déjà dit. C’est le cas fréquemment avec des gens sous OQTF non exécutées et dont les nouvelles victimes pourraient être évitées si les peines étaient correctement appliquées. Mais le dire est raciste, on le voit avec les candidats de droite qui osent demander qu’on applique les OQTF avec rigueur. La France semble être le seul pays au monde où on serait dans l’obligation de garder des délinquants et où leurs victimes qui osent se plaindre sont taxées de racisme. Oui, Courbevoie met en lumière ce qui est caché avec violence depuis des décennies, à savoir que la très grosse majorité des crimes et délits en France est imputable à une seule catégorie d’individus, bien circonscrite et que l’argument habituel : « Ils ne sont pas tous comme ça », ne peut pas permettre d’excuser ceux qui le sont. Tout se passe comme si nos concitoyens devaient accepter de payer un tribut annuel en vies humaines, sans broncher, pour que le concept totalement mensonger du « vivre ensemble » puisse perdurer avec les seuls avec qui il ne marche pas et ne marchera jamais.

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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

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